L’édition de livres et autres publications se porte bien en Israël : le nombre de titres publiés a fait un bond de 68% entre 2010 et 2014. Comme chaque année à la même époque, la semaine du livre en Israël se tient du 15 au 25 juin 2016.
De son vrai nom la « Semaine du Livre hébreu », l’évènement annuel est très attendu des Israéliens. C’est depuis 1958 que le livre est l’occasion de grandes animations culturelles dans l’ensemble du pays.
A Tel Aviv (Place Rabin) comme dans les principales villes d’Israël, de nombreuses rues et places se transforment en d’immenses librairies et bibliothèques où les promeneurs peuvent consulter des milliers d’ouvrages, nouveaux et anciens. Cet évènement culturel permet surtout d’acheter des livres à bas prix et de bénéficier des réductions exceptionnelles qu’offrent les éditeurs et les libraires.
RELIGION ET REFLEXION JUIVE
Malgré l’influence des médias audiovisuels et de l’Internet, le nombre de publications imprimées en Israël est en nette augmentation. En 2014, ce sont 8.867 publications qui ont été éditées en Israël, livres et brochures compris. Par rapport aux 5.261 titres parus en 2010, il s’agit d’une augmentation de 68% en quatre ans.
L’essor des ouvrages publiés s’explique par deux raisons principales : le nombre croissant de maisons d’édition et la baisse des coûts de fabrication d’un livre.
L’édition de livres nouveaux est concentrée sur trois sujets principaux : les ouvrages de religion et de réflexion juive (23%), la littérature (18%), les livres pour jeunes et enfants (15%).
85% des ouvrages parus en 2014 étaient écrits en hébreu ; le reste a été publié principalement en anglais (4%) et en russe (3%). Seulement 2% des livres sont publiés en arabe. Les livres en français ne sont que très marginaux dans l’édition israélienne.
UN SECTEUR CONCENTRÉ
En 2014, 1.165 éditeurs israéliens se partageaient le marché de l’édition. En Israël, le secteur de l’édition est très concentré : 7 éditeurs, qui ne représentent que 0,6% des éditeurs du pays, s’octroient 16% des parts du marché.
En revanche, il existe aussi des éditeurs de très petite taille, parfois ne publiant qu’un seul titre par an. Ces micro-éditeurs représentent 54% des éditeurs israéliens mais ils n’ont publié que 9% des nouveaux titres de 2014.
LA JEUNESSE LIT ENCORE
La dernière enquête sociale de l’Institut de la Statistique révèle que les jeunes israéliens lisent encore des livres, et souvent pour leur plaisir. 38% des enfants âgés de 7 à 18 ans lisent entre une et quatre heures par semaine ; 20% des enfants lisent pendant 5-9 heures par semaine.
Chez les adultes, même tendance à la lecture : 39% des Israéliens de 45-54 ans lisent jusqu’à 4 heures par semaine. Chez les plus âgés (55-64 ans), 24% d’entre eux lisent 5-9 heures par semaine et 22% lisent 10 heures et plus par semaine.
200 SHEKELS PAR AN
Au total, la dépense moyenne d’une famille israélienne en livres, journaux et revues, se monte à 500 shekels par an (120 euros).
Pour les seuls livres, un foyer israélien dépense 205 shekels par an (50 euros).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire