Guerre des Étoiles et judaïsme...

Fan de Star Trek dans les années 70, je ne m’étais aperçu que fort tardivement du fait que les deux acteurs qui avaient pris en main cette série télévisée pour finalement en tirer des films à succès étaient deux Juifs : William Shatner et Léonard Nimoy.

Puis, la série des films (Star Wars) Guerre des Étoiles, me porta à me demander si c’était par hasard que le mentor de Luke Skywalker s’appelle «Yoda», le maître «Jedi», des termes qui rappellent furieusement les mots hébreux «yada» pour «connaissance» et «yehudi» pour «juif»…

Alors que William Shatner, l’ineffable Capitaine Kirk, est un compatriote montréalais fidèle à ses racines, Léonard Nimoy, le très logique M. Spock, était un Juif ukrainien né à Boston (décédé l’an passé). Nimoy était aussi poète et musicien.

Les deux acteurs sont devenus des amis et ont collaboré dans plusieurs films à succès inspirés de la série télévisée qui utilisent des références bibliques telles que la formation d’une planète recréée grâce au projet «Génésis» et la «résurrection» de Monsieur Spock.

De Star Trek à Star Wars

Curieusement, Jeffrey Jacob Abrams qui avait dirigé deux Star Trek avec de nouveaux acteurs remplaçant Shatner et Nimoy se trouve être le directeur du plus récent film de la série Star Wars …

Daniel Perez du site Aich.com, remarque que, dans Star Wars, outre le fait que la mère du chevalier Jedi, la reine Amidala est jouée par la talentueuse Nathalie Portman, née en Israël, les références plus ou moins évidentes au judaïsme sont nombreuses.

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Dans le Retour du Jedi, Luke Skywalker accomplit la prophétie quand il fait son retour pour empêcher l’anéantissement de l’Alliance rebelle par le maléfique Empire galactique et afin de re-convertir son père, Dark Vador, à la Force Jedi (en hébreu le terme «techouva» pour repentance signifie aussi «retour»).

Selon Perez, un autre aspect de la croyance Jedi est la notion d’équilibre, l’idée que le côté lumineux et le côté obscur sont les deux aspects de la même force à la recherche d’un équilibre.

Tandis que les religions qui ont bifurqué du judaïsme ont tendance à montrer le créateur et Satan, ou «le diable», dans une relation conflictuelle, le judaïsme soutient que satan (littéralement «l’accusateur») est l’ange associé à la tentation, et la poursuite de la cour céleste. Il a un sale boulot à faire, mais à la fin, nous sommes au service du même patron.

Toujours selon Perez, le judaïsme enseigne que la source de la lumière et des ténèbres est la seule et même, comme il est dit dans le livre de prières :

« Tu es béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l’Univers, qui forme la lumière et crée les ténèbres, qui fait la paix et crée toutes choses», une parole tirée d’Isaïe 45: 7:« Qui forme la lumière et crée les ténèbres, qui fait la paix et crée le mal; Je suis le Seigneur, qui fait tout cela ».

Que la Force soit avec vous !

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