Une grenade à main a explosé tôt ce matin dans le « camp » de « réfugiés » arabes palestiniens Ain el-Hilweh au sud du Liban, selon l’agence officielle libanaise NNA. (Source : qna.org)
Selon NNA, un magasin de vêtements a été totalement détruit par les flammes provoquées par l’explosion de la grenade ainsi que plusieurs habitations et des voitures.
Les affrontements ont repris depuis samedi matin dans le « camp » de « réfugiés » (les guillements parce que ce ne sont ni des camps ni des réfugiés, mais des bidonvilles où sont entassés dans la misère sans aucun droit humain, des arabes qui sont otages du chantage contre Israël).
La nuit précédente, un palestinien était tué, plusieurs étaient blessés, suite à des affrontements armés contre les forces de sécurité palestinienne et des factions ennemies. Les mêmes affrontements se sont produits à al-Braxat et al-Sifsaf.
Peu après les violences, un groupe d’activistes a proposé un cessez-le-feu qui s’est terminé par d’autres violences. Un arabe palestinien, Siraj Shreidi, a été blessé et transporté dans un hôpital.
Le vendredi précédent, des affrontements avaient déjà déchiré le camp, et les tirs d’armes lourdes et de fusils automatiques avaient retenti partout dans le quartier.
Hussein Othman, du Fatah, a été tué durant les échanges, et 7 autres personnes furent blessés, y compris des membres des forces de sécurité palestinienne.
Selon la télévision Al-Mayadeen, des dizaines de familles ont fui le camp après le début des affrontements entre des membres du Fatah et des militants islamistes.
Hier lundi, deux autres personnes sont mortes dans le camp suite à des échanges de tirs entre le Fatah et l’Etat islamique.
Ce n’est pas parce qu’aucun média n’en parle que cela n’existe pas. De tels affrontements sont devenus monnaie courante depuis quelques années dans le « camp » Ain el-Hilweh, le plus grand des 12 camps libanais où sont parqués des arabes comme des bêtes.
Depuis longtemps, l’armée libanaise n’entre plus dans les camps palestiniens, trop violents, et ils laissent les factions assurer elles-mêmes la sécurité, ce qui rend ces quartiers extrêmement dangereux même s’il n’y a pas de revendication politique, d’Etat sioniste, de colonisation, de droits de l’homme, de mosquée al Aqsa à défendre.
A peu près en même temps, une femme juive victime de la même haine aveugle, dirigée contre les juifs cette fois, a été légèrement blessée par des jets de pierre à Nablus.
© Jon Levy pour JSS News
Source : naharnet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire