lundi 22 février 2016

Le Maroc renonce à l’arabisation.....


Enfin un pays du Maghreb où le pragmatisme l’emporte sur l’idéologie.

Il est vrai que trois ministres de l’actuel gouvernement français possédant la nationalité marocaine, en plus de la française, cela est une invitation et une motivation bien compréhensives!
La langue arabe, qui connaît une généralisation tous azimuts depuis trois décennies, est donc « désacralisée ». Le ministre de l’Éducation marocain, Rachid Belmokhtar, avec l’approbation du roi, met en place un « plan de sauvetage de l’enseignement public »
Une profonde réforme éducative offrant une large ouverture vers l’enseignement de la langue française, dès la première année, et de la langue anglaise à partir de la quatrième primaire. (Que le Maroc ne se presse pas trop d’enseigner une langue française au moment où cette langue risque de se ridiculiser, par sa simplification souhaitée, au cours des prochaines années socialistes !)
Redevenons sérieux : la généralisation de l’enseignement des matières techniques et scientifiques en français et en anglais permettra aux Marocains de pénétrer plus facilement dans la modernité et fera barrage au courant islamo-conservateur qui a fait de la langue arabe son fonds de commerce.
L’abandon de la politique d’arabisation et la désacralisation de la langue arabe, considérée comme langue d’État, auront comme premier effet l’affaiblissement du courant salafiste et islamo-radical qui se renforce au Maghreb.
L’Algérie (qui, récemment, par la voix de Saïd Bouteflika, se plaignait de la place offerte aux binationaux marocains dans les instances gouvernementales françaises), pays où la langue arabe est plus que jamais instrumentalisée et fait l’objet de toutes les manipulations de la part du pouvoir encore en place et du courant islamo-conservateur, au mépris du pragmatisme, serait très inspirée de suivre un pareil exemple qui l’ouvrirait à un monde dominé par les hautes technologies.
Il est bon, quelquefois, surtout à un moment où l’économie du pays connaît un très grave ralentissement – c’est le moins qu’on puisse dire – de remplacer les idéologies rétrogrades par un pragmatisme ouvert sur l’avenir.
Le ministre de l’Éducation du gouvernement français, qui est de nationalité franco-marocaine, devrait s’inspirer de cette décision de son pays d’origine et ne plus proposer aux élèves de France la langue arabe comme prioritaire, au détriment d’autres langues vivantes et bien plus nécessaires à leur perfectionnement technique et scientifique !

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