Par THÉRÈSE ZRIHEN-DVIR
Après une lecture minutieuse des informations diffusées par les médias, je ne vous cache mon étonnement lorsque certains ont même suggéré un cas d’insanité mentale du terroriste Nashat Melhelm. Qu’il soit malade psychologiquement, il ne fait aucun doute, mais fou, il ne l’est certainement pas.
Quel fou réussirait à échapper à l’étau formé pour les services sécuritaires israéliens de Tel-Aviv ? Et quel genre de fou serait-il, si ses gestes et sa préparation n’étaient pas aussi méticuleusement calculés ? On nous annonce qu’il était équipé d’une paire de lunettes qui ne permet pas de filmer la physionomie du porteur.
Comment se fait-il que le terroriste ait su quelles manœuvres employer afin d’échapper avec tant d’audace à la police et à la population qui l’entouraient ? Il n’a eu apparemment aucun scrupule à assassiner le chauffeur de taxi qu’il avait hélé ( ?) pour fuir. À moins que cela ne soit qu’une phase de son plan de fuite pour effacer toute trace qui pourrait mener vers lui.
La réponse est même trop simple et je me demande encore comment les autorités n’en font aucune mention. Il est clair que le terroriste n’a pas agi de son initiative seulement. Il a été préparé et aidé tout au long du parcours et sa fuite a été intelligemment organisée. Il connaissait bien Tel-Aviv, où il était employé, et avait pris connaissance des failles sur lesquelles il pouvait bâtir son attentat, sans trop d’efforts.
Ce qui est sidérant, c’est la facilité de surprendre, d’attaquer et surtout de fuir sans qu’aucun de tous ceux qui se trouvaient dans les parages n’ait tenté d’entraver sa fuite ou même de le confronter.
Il faut nommer les choses par leur véritable nom : Tout le système a flanché. Tant la population que les services sécuritaires. L’inexistence de caméras de surveillance dans la rue et d’agents sécuritaires armés, sont une erreur monumentale. Les caméras auraient pu nous fournir plus de détails sur sa fuite, et permettre de le harponner à temps, avant qu’il n’assassine le malheureux chauffeur de taxi. L’absence d’agents sécuritaires à Tel-Aviv dans une période où la terreur frappe en tous lieux, est une négligence fatale.
Qu’il soit planqué quelque part à Tel-Aviv ou dans sa périphérie, est très peu plausible. Ce qui se profile serait davantage une fuite organisée, bien huilée qui le mènerait loin de la région, voire même au-delà d’Israël… Il n’ignore certainement pas qu’une stagnation signifierait sa prise.
PARLEZ-MOI D’UN FOU.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire