Y a-t-il assez d’espace dans un seul cœur pour contenir tant d’émotions ?
Y a-t-il suffisamment de tiroirs pour y refouler la tristesse, la colère, la haine, l’amour, la fierté et l’espoir en même temps ?
Combien de temps et d’attention pouvons-nous consacrer à chaque victime de cet islam barbare, en se demandant si notre comportement a été à la hauteur de nos sentiments ? Depuis Souccot, avec le meurtre de sang-froid, par des terroristes arabes, du Rav Eitam Henkin et de son épouse Naama, z’’l, nous comptons et pleurons presque tous les jours de nouvelles victimes innocentes juives.
Certains s’insurgent du fait que nos morts ne sont pas placés au même rang que les victimes européennes… C’est vrai, mais ne vaudrait-il pas mieux dépenser notre énergie à rendre visite aux blessés ou aller partager la douleur des familles pendant les enterrements, les semaines de deuils, ou les accompagner par la suite ?
Nous ne pouvons vivre en attente permanente de reconnaissance. À nous de nous comporter naturellement, courageusement et d’agir comme il se doit face à la terreur islamique. Oublions ce que l’on dira de nous ou ce que l’on pensera des Juifs, ou d’Israël. Se justifier sans cesse comme des habitants d’un pays de second rang ne peut qu’entretenir le regard condescendant nous concernant.
La guerre que nous menons est terrible. Elle se joue plus au niveau des pensées qu’à celui des actes qu’elles suscitent. Comment entrer dans l’esprit de cet assassin, arabe, marié, père de famille, juste avant qu’il ne décide un matin de se lever pour tuer des Juifs ? Et que se passe-t-il dans la tête de cette mère palestinienne avant qu’elle ne brandisse un couteau de la mort ?
Nos prix Nobel du Hi-Tech seront-t-ils capables de relever un nouveau défi : celui de détecter le moment où une telle haine déclenche en eux la décision extrême de l’acte meurtrier ?
Ou bien nous faudra-t-il penser autrement et avoir le courage de nos actes ? Choisir : eux, ou nous et nos enfants !
En attendant, nous avons choisi de continuer de vivre, d’aimer, de prier tout en nous battant. Car nous sommes et restons ce même peuple juif, toujours libre sur sa terre, qu’un jour D. a décidé de sortir d’Égypte d’une main forte et d’un bras étendu !
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