mercredi 16 septembre 2015

Deux mots à bannir: sionisme et antisémitisme – Par Avraham Assuied...


L’évidence est comme le caméléon, elle est sous nos yeux et ne se voit pas. Deux mots appartenant au vocabulaire universel, auraient dû disparaître à la renaissance de l’Etat d’Israël : le sionisme et l’antisémitisme.
Le premier était un mouvement fondé au 19e siècle par Theodore Herzl afin de promouvoir le retour et la création d’un état autonome pour les Juifs…
Beaucoup de Juifs étaient alors antisionistes. Qui en effet, abandonnerait les salons de Viennes ou de Paris pour casser la pierre en Palestine Ottomane ?
Un Califat turc défait à la 1ère guerre mondiale et dont la partie palestinienne comprenant la Jordanie, fut mandatée aux anglais par la SDN afin justement, de remettre à jour, le retour des juifs annoncé en 1917 par l’épisode Balfour.
Certains de ces Juifs antisionistes, rescapés de la Shoah, n’eurent d’autres choix que d’émigrer en Israël avant et après sa création en 1948.
Le sionisme n’a plus de raison d’être puisque Israël existe. Être antisioniste c’est le nier. Evoquer le sionisme c’est ramener l’état d’Israël à sa pré-création c’est à dire à l’incertitude d’une existence soumise aux aléas de la politique. L’usage obsessionnel de ce mot aujourd’hui, n’est pas dû au hasard.
L’antisémitisme dont l’expression est attribué au journaliste Wilhelm Marr aussi au 19e siècle, est la pire manipulation sémantique qu’on puisse faire.
Sous ce vocable, les viols, pillages, assassinats en masse ou à l’unité de tout ce qui implore le Schéma Israël, sans omettre les boycotts, sont soutenus par l’immense mouvement antisémite international, le « MAI », matrice de BDS.
Anticipons un instants sur le jugement d’un criminel antisémite, sans que ce terme ne soit évoqué ni partagé par des millions de ses semblables. Resterait-il alors de son acte autre chose que l’horreur d’un crime insoutenable ?
Fini les Mérah, Kouachi, Coulibaly et consorts. Fini le mobile antisémite servant de crachoir à l’humanité. Qui n’a jamais eu envie de cracher ? Même des Juifs, parfois, ne s’en privent pas.
Il reste à connaitre la vraie raison du bellicisme contre le Peuple hébreu. Etait-ce la guerre contre les Romains au second siècle de notre ère, spiritualisée au 4ème par l’Eglise Catholique Romaine ?
Une guerre au nom d’un prosélytisme devant être menée jusqu’à la reconnaissance du précepte chrétien et d’une conversion au Christianisme ?
Or, quel que soit la guerre, entreprise contre un peuple désarmé, hommes, femmes et enfants et ce, jusqu’en 1948, soit 2000 ans d’exactions criminelles, est une barbarie contre l’humanité, la pire que celle-ci ait connue.
Qu’on veuille la pérenniser encore par le biais de l’Etat d’Israël, et jusqu’à des temps sans rebours, est un crime contre l’homme, la conscience et Dieu. C’est un crime contre la vie.

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