Malgré une annexe dans l'adoption par l'ONU de l'accord nucléaire iranien appelant le régime islamique à renoncer à ses activités de missiles balistiques, l'Iran envisage de reprendre ses exercices de tirs de missiles balistiques dans les prochains mois, selon un important officier de l'armée.
Le général de brigade de la force terrestre Ahmad Reza Pourdastan a annoncé jeudi que six exercices militaires spécialisés dans les missiles doivent être tenus en mars prochain, rapporte l'agence de presse semi-officielle Fars.
"La force terrestre mettre en jeux six simulations de guerre," a dit Pourdistan, notant que le premier exercice aura lieu dans la partie occidentale du pays à l'automne, suivi d'un second dans la partie orientale de l'Iran.
Significativement, il a dit que les exercices de missiles spécialisés seront également inclus dans les simulations de guerre.
Il y a eu une poussée au parlement iranien pour reprendre les exercices de missiles balistiques suite à l'accord nucléaire, comme une démonstration de force et de dissuasion contre les Etats-Unis et Israël.
Cette poussée vient malgré le fait que l'interdiction du commerce de missiles balistiques avec l'Iran ne doit être levée qu'après huit ans, selon l'accord nucléaire.
Les discussions sur les essais balistiques suivent un désaccord entre les Etats-Unis et l'Iran au sujet d'une déclaration de l'annexe B de la résolution 2231 de l'ONU, qui a adopté l'accord nucléaire avec l'Iran le mois dernier.
Cette déclaration dit : "l'Iran est appelé à ne pas entreprendre toute activité liée aux missiles balistiques destinés a être capable de transporter des armes nucléaires, y compris les tirs recourant a cette technologie de missiles balistiques, jusqu'à la date de huit ans après le jour de l'adoption (de l'accord) ou jusqu'à une date à laquelle l'AIEA présentera un rapport confirmant la conclusion générale, si elle est antérieure."
Les Etats-Unis ont souligné que les activités de missiles balistiques sont interdites par la clause, tandis que l'Iran affirme ne pas avoir accepté l'annexe, et affirme que ses missiles ne sont pas conçus pour des charges nucléaires, rendant le paragraphe non pertinent dans tous les cas.
Cependant, les missiles balistiques à longue portée de l'Iran ont bien des capacités à transporter des charges nucléaires selon les rapports internationaux, notamment le Shahab 3 et le Sejjil 2.
Selon Fars, les Etats-Unis et l'Iran ont accepté que le paragraphe est non contraignant alors que ne fait "qu'appeler" l'Iran a renoncer à ses activités balistiques.
Le ministère des affaires étrangères de l'Iran a réagi à l'annexe dans un communiqué, en disant que son programme de missiles balistiques ne sera pas touché par la résolution.
L'ancien conseiller du Pentagone et expert dans les régimes voyous, Michael Rubin, a déclaré au Washington Free Beacon que la levée des restrictions sur le programme de missiles balistiques de l'Iran va encourager le principal état commanditaire de terrorisme a augmenter son hostilité.
"Comme c'est pittoresque. Nous arrêtons les sanctions sur les missiles balistiques pour obtenir un accord, qui finance en fait les Gardiens de la Révolution de l'Iran, et ils tournent autour et l'utilisent pour renforcer leur dissuasion contre nous," a dit Rubin. "Bien entendu, si ils ne planifiaient pas de tricher, ils n'auraient pas besoin de se soucier d'une action militaire de dernier recours."
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