samedi 17 mai 2014

Monsieur Deschamps, c'est quoi ce bordel ?


Dans un entretien au Monde, le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, fait une sortie étonnante sur les relations entre footballeurs, journalistes et prostituées. Il "a des dossiers" sur les journalistes, mais ses joueurs séjourneront à 500 mètres d'un "bordel"....

La France évitera-t-elle cet été au Brésil une nouvelle affaire mêlant sexe et footballeurs? Dans son édition du week-end, Le Monde publie un entretien avec Didier Deschamps

Le sélectionneur des Bleus y fait une sortie remarquée sur les relations que pourraient entretenir les journalistes et les prostituées. Interrogé par le quotidien sur le fait qu'il existerait un "bordel à 500 mètres de l'hôtel de Ribeirao Prato" où séjournera l'équipe de France, "DD" a été cash

"Apparemment vous êtes mieux renseignés que moi. C'est bizarre, parce que vous devez fréquenter les mêmes endroits que les joueurs. Quand on va jouer en Ukraine, je sais aussi que les soirées des journalistes sont très animées. 

Curieusement, vous allez dans les mêmes endroits, mais ça se sait moins. Souvent, j'arrive à le savoir quand même. Au cas où. Parce que vous pouvez avoir des dossiers sur les joueurs, mais j'en ai aussi sur vous." Drôle de sortie pour un sélectionneur. 

Joint par L'Express, le journaliste, Jérôme Jessel (auteur du livre Sexus Footballisticus) y voient une façon de protéger ses joueurs. "Il y a une certaine consanguinité entre les joueurs et les journalistes. Mais sur la façon de procéder, je trouve ça très grossier. 

Deschamps n'en sort pas grandi, c'est un peu un chantage masqué", explique le journaliste qui y voit un écho aux méthodes de management d'un de ses mentors, un certain Bernard Tapie.  


Déjà France 98?


Jusqu'à présent, les "dossiers" dont parle Deschamps, concernent surtout les joueurs, on l'a vu avec l'affaire Zahia. Mais la bande à Deschamps, version 1998, n'échappe pas aux rumeurs. 

En février 2013, l'hebdomadaire VSD rapportait en marge d'une affaire touchant Patrice Evra (accusé d'avoir fait appel aux services d'une playmate, Carla Howe, la veille d'un France-Allemagne), que les Bleus d'Aimé Jacquet avaient eu recours aux services de prostituées.  

Un joueur sous couvert d'anonymat racontait alors: "Vous croyez vraiment que nous sommes restés enfermés pendant presque deux mois à Clairefontaine avec le stress de la compétition? 

Sans entrer dans les détails, il y avait quelqu'un, au sein du staff, qui était chargé de trouver des filles. C'est à lui qu'on remettait l'argent. Moi, je n'ai jamais demandé le prix à une fille." Dont acte. 


La Côte d'Ivoire dernièrement


Autre sélection à avoir été dans de beaux draps, la Côte d'Ivoire. En mars dernier, les Eléphants de Sabri Lamouchi disputaient un match amical face à la Belgique. 

L'hebdomadaire Abidjan Sports (cité par le site Afrik.com) publiait alors un article où les joueurs auraient fait monter des filles dans leurs chambres, deux jours avant le match. "Le groupe s'est offert une nuit blanche le lundi 3 mars dans son hôtel à Bruxelles. 

Plusieurs joueurs ont profité d'un laisser-aller pour introduire dans leurs chambres des prostituées", écrivait le journal. Un ancien international racontait alors à l'hebdomadaire que "la sélection nationale est devenue un bordel. 

Déjà à New York, au mois d'août dernier (lors d'un match amical contre le Mexique), des joueurs ont eu la visite de prostituées avant le match".  

Au Brésil croiseront-ils "Maria Chuteira"?


Si les affaires ont éclaté en France (Giroud, Evra, Ribéry, Benzema), sur le papier, le risque est probablement encore plus important au Brésil. Non pas que la fête au sens large y soit un cliché -loin de là- mais un phénomène du nom de "Maria Chuteira" fait la une des journaux et des émissions de radio au pays du roi Pelé. 

Littéralement, "celle qui s'accroche à la chaussure" comme l'explique Jérôme Jessel, ces "filles crampons" n'ont d'autre objectif que de "se faire enfanter par un riche footballeur brésilien". Concrétement, ces femmes pistent les footballeurs, d'hôtel en hôtel, et réclament par la suite de fortes pensions alimentaires aux joueurs. 

Ronaldo, Ronaldinho ont déjà connu pareille mésaventure. Y'a-t-il un risque pour les Bleus? "Avec le dispositif de sécurité, ce ne sera pas facile d'accéder aux joueurs, que ce soit les journalistes ou les 'Maria-Chuteira', remarque Jérôme Jessel. 

Mais à la limite, il vaut mieux que les joueurs soient sur place, plutôt qu'ils traversent la ville pour faire des rencontres". De là à dire que le staff avait tout prévu... 

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