Trois semaines après la signature d’un accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah et la décision de mettre en place d’un gouvernement d’union nationale, il semble que le Président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas allias Abou Mazen ne sera pas le premier ministre du «consensus national».
Selon les rapports publiés ce matin dans certains médias palestiniens, le principal candidat pour le poste est déjà à la tête du gouvernement palestinien, il s’agit de Rami Hamdallah.
Le futur président de la future Autorité Palestinienne devra faire face à de nombreuses difficultés, notamment le paiement des salaires de près d’un quart de million de fonctionnaires et du personnel de sécurité à Gaza et en Judée-Samarie, c’est à dire 190.000 fonctionnaires de l’Autorité palestinienne et 40.000 responsables du Hamas.
Azzam Al-Ahmad, un haut responsable du Fatah qui dirige les négociations au nom de Mahmoud Abbas, continuera ses consultations aujourd’hui à Gaza avec les dirigeants du Hamas afin de se mettre d’accord sur la composition du gouvernement de consensus national.
Azzam a déclaré que l’Egypte avait promis d’ouvrir le passage de Rafah une fois le gouvernement de consensus formé. Cependant, les responsables égyptiens exigent la présence des forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne pour se faire, ce qui n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant.
Un haut placé parmis le Fatah a ajouté que les consultations relatives à la formation du gouvernement sont presques achevées. Hana Amira, membre du Comité exécutif de l’OLP, a déclaré que les deux parties ont les noms des candidats susceptibles de servir comme ministres dans le futur gouvernement de consensus national, il reste à les soumettre à l’approbation formelle de Mahmoud Abbas…
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