Il disposait du même genre d’appareil et partageait les mêmes obsessions que Merah, pour filmer ses victimes et se filmer en train de les tuer. Le tueur atteint de parfait mimétisme ? Les procédés étant les mêmes, ce sont les mêmes filières Jihadistes, devant exhiber leurs crimes à leurs commanditaires, que doivent explorer les enquêteurs.
Les médias belges rapportent lundi que le tireur qui a tué quatre personnes samedi au musée Juif de Bruxelles portait une caméra sur sa poitrine pendant qu’il commettait son crime .
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Si cela s’avère être vrai, son comportement serait similaire à celui de Mohamed Merah, qui s’est filmé alors qu’il tuait quatre personnes à l’école Ozar Hatorah à Toulouse en mars 2012.
« Les sources impliquées dans l’enquête » ont informés plusieurs sites d’information que lors de l’examen d’une des vidéos de sécurité du musée, il a été observé que le suspect portait un appareil photo de la marque GoPro qui pourrait avoir enregistré l’événement.
La police belge a, par ailleurs, publié des photos, dimanche, du tueur qui est entré au Musée juif de Bruxelles, avec une arme automatique et a ouvert le feu, tuant une quatrième qui a succombé à ses blessures.
Emanuel et Miriam Riva, victimes de Tel Aviv.
La police poursuit sa chasse à l’homme contre ce qu’elle pense être un homme seul, dans une attaque que la plupart, en Israël et en Belgique considèrent déjà comme un attentat antisémite, malgré la prudence excessive de la Justice.
Les images ont été prises à partir de la camera de sécurité du muse et publiées dans une tentative d’aider les responsables de l’enquête à trouver l’auteur de ces crimes.
Dans ces images, le tueur peut être aperçu se déplaçant vers le musée avec deux énormes sacs - en contradiction avec des déclarations initiales disant qu’il était arrivé dans une Audi - et dans une autre, on peut le voir tirer à la Kalashnikov.
Caméra 4.
Caméra 5.
Sortie du tueur.
Un homme "probablement seul" et "bien préparé". C’est le portrait que la justice belge a dressé dimanche de l’auteur de la fusillade qui a fait quatre morts, la veille, devant le Musée juif de Belgique à Bruxelles. La police lance désormais un appel à témoins pour retrouver cet homme, dont les mouvements ont été captés par des caméras de vidéosurveillance.
"Athlétique", portant casquette et lunettes
Sur son site Internet, la police belge a diffusé trois vidéos issues de ces bandes, également visibles sur la plate-forme YouTube. Ces images montrent un homme coiffé d’une casquette sombre, vêtu d’un habit bleu clair, d’un pantalon et de chaussures sombres. Il porte des lunettes, deux sacs noirs en bandouillère et a les mains gantées.
Dans la description qui accompagne ces images, les forces de l’ordre font état d’un homme "decorpulence moyenne, athlétique et se déplaçant avec souplesse".
L’attaque s’est déroulée en quelques minutes, peu avant 16 heures, dans le quartier très animé et commercial du Sablon. L’individu a pénétré dans le musée, sorti d’un de ses sacs de sports un fusil de type kalachnikov, tiré sur un couple de touristes, puis il s’est dirigé vers la réception où il a tiré sur deux autres personnes.
La troisième vidéo, en noir et blanc, filme cette scène, de l’entrée du musée. On voit le tireur sortir son fusil et tirer vers l’intérieur avant de repartir.
Pour les vidéos voir le lien ci dessous :
http://www.jforum.fr/forum/international/article/la-police-belge-publie-des-photos?utm_source=activetrail&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%20du%2026-05-2014-ordi
Les quatre victimes sont un couple de touristes israéliens d’une cinquantaine d’années habitant Tel-Aviv, une Française et l’hôte d’accueil du musée, de nationalité belge.
L’attaque pas revendiquée
Dès samedi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a affirmé que cette attaque était le résultat de "l’incitation à la haine permanente" contre les Juifs et Israël. Le président français François Hollande a pour sa part estimé que le "caractère antisémite" de l’attaque "ne faisait pas de doute".
Mais l’attaque n’a pas été revendiquée, et la justice belge a indiqué dimanche que "toutes les pistes" restaient "ouvertes" et qu’elle ne pouvait "confirmer qu’il s’agissait d’"un acte terroriste ou antisémite".
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