Football, Ligue 1/PSG - Bastia 4-0. Zlatan Ibrahimovic a illuminé le Parc, inscrivant les deux premiers buts. Cavani a parachevé le travail en signant le doublé suivant. Dans un match à sens unique.
Le PSG s'est imposé 4-0 au Parc des Princes face à Bastia grâce à un doublé d'Ibrahimovic et un but de Cavani. Voir ou revoir les buts parisiens.
Le PSG a largement dominé Bastia (4-0) ce samedi au Parc des Princes. Les hommes de Laurent Blanc s'imposent grâce à deux doublés de leurs attaquants internationaux, Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. Le Suédois, titulaire, a trouvé les filets de Mickaël Landreau en tout début de rencontre (10e et 13e). Le Colombien a lui marqué ses deux buts dont un penalty en seconde mi-temps (62e et 89e) après avoir remplacé Zlatan Ibrahimovic.
Les Parisiens peuvent d'autant plus se satisfaire du résultat et de la manière qu'ils ont évolué avec une équipe remaniée en profondeur en raison des suspensions, des blessures et de l'imminence du prochain match de Ligue des champions. Le milieu de terrain Adrien Rabiot et l'attaquant Hervin Ongenda, 36 ans à eux deux, ont profité de l'occasion pour montrer à leur entraîneur, Laurent Blanc, qu'ils n'étaient pas si loin que ça du niveau des cadres du vestiaire.
Fait inhabituel, six Français figuraient dans le onze de départ, en comptant Adrien Rabiot, Hervin Ongenda, Blaise Matuidi, Christophe Jallet, Lucas Digne et Jérémy Ménez plutôt discret. "On a commencé avec une équipe remaniée. Mais le coach avait le même discours, la même envie, le même jeu que les autres matches", a déclaré Adrien Rabiot, très complémentaire avec Blaise Matuidi dans l'entrejeu.
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Le PSG sera l’égal du Bayern Munich ou de Barcelone le jour où il ne se privera pas de coller des trempes monumentales à ses adversaires. Des 6-0 ou 7-0 quand il y a la place comme hier face à Bastia. Cette pointe de regret s’entendait dans la voix de Laurent Blanc à l’heure de l’analyse : « On a 15 ou 16 occasions nettes.
La saison dernière, Paris avait cogné cinq adversaires d’un 4-0 (Bastia déjà, Troyes, Evian, Valenciennes et Toulouse). Et Frédéric Hantz, l’entraîneur corse, est presque content : « La logique financière aurait voulu qu’on perde 20-0. On en a pris que quatre. » Les Bastiais d’ailleurs ? Ils arboraient hier un maillot camouflage. C’est une réussite totale : on ne les a pas vus du match.
Cela va si bien en ce moment pour Paris que Laurent Blanc peut se permettre de hausser l’exigence. « Au top ? On ne peut pas dire ça, confie-t-il. On peut toujours faire mieux, surtout collectivement. On fait un très bon début de saison, mais une équipe (Monaco) fait aussi bien. On ne fait rien d’exceptionnel. » Au quart du championnat se dressent devant lui les lignes de force de son équipe.
Hier, avec six joueurs français au coup d’envoi, cinq joueurs de moins de 21 ans (Marquinhos, Digne, Rabiot, Ongenda, Lucas) et beaucoup qui ne jouent jamais (les mêmes plus Jallet), on y a vu que du feu. Comme si les joueurs étaient quasi interchangeables, ayant tous assimilé la philosophie prônée par Blanc. Mercredi en Ligue des champions, Thiago Motta, Verratti, Lavezzi et Cavani réintégreront la formation au coup d’envoi, mais les doublures conservent une belle allure.
« Ils ont montré qu’on pouvait compter sur eux », se réjouit le technicien. Malgré une hiérarchie à chaque poste bien établie, les coiffeurs restent dans le coup. « C’est interdit de lâcher, ajoute Blanc. Et on va faire en sorte qu’ils n’aient jamais cette idée. » Ibrahimovic et Cavani sont aussi interchangeables, même si on ne doute pas que l’idée consiste plutôt à ce qu’ils soient complémentaires. L’un et l’autre ont disputé — c’était prévu avant le match — 45 minutes et l’un et l’autre ont inscrit un doublé et un but génial.
Trancher en faveur de l’un plutôt que l’autre, c’est un peu choisir entre la 5e et la 6 e merveille du monde. On va faire comme le PSG : on va les garder tous les deux.
Cela ne peut pas faire de mal.
Cela va si bien en ce moment pour Paris que Laurent Blanc peut se permettre de hausser l’exigence. « Au top ? On ne peut pas dire ça, confie-t-il. On peut toujours faire mieux, surtout collectivement. On fait un très bon début de saison, mais une équipe (Monaco) fait aussi bien. On ne fait rien d’exceptionnel. » Au quart du championnat se dressent devant lui les lignes de force de son équipe.
Hier, avec six joueurs français au coup d’envoi, cinq joueurs de moins de 21 ans (Marquinhos, Digne, Rabiot, Ongenda, Lucas) et beaucoup qui ne jouent jamais (les mêmes plus Jallet), on y a vu que du feu. Comme si les joueurs étaient quasi interchangeables, ayant tous assimilé la philosophie prônée par Blanc. Mercredi en Ligue des champions, Thiago Motta, Verratti, Lavezzi et Cavani réintégreront la formation au coup d’envoi, mais les doublures conservent une belle allure.
« Ils ont montré qu’on pouvait compter sur eux », se réjouit le technicien. Malgré une hiérarchie à chaque poste bien établie, les coiffeurs restent dans le coup. « C’est interdit de lâcher, ajoute Blanc. Et on va faire en sorte qu’ils n’aient jamais cette idée. » Ibrahimovic et Cavani sont aussi interchangeables, même si on ne doute pas que l’idée consiste plutôt à ce qu’ils soient complémentaires. L’un et l’autre ont disputé — c’était prévu avant le match — 45 minutes et l’un et l’autre ont inscrit un doublé et un but génial.
Trancher en faveur de l’un plutôt que l’autre, c’est un peu choisir entre la 5e et la 6 e merveille du monde. On va faire comme le PSG : on va les garder tous les deux.
Cela ne peut pas faire de mal.
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