Le sénateur UMP Philippe Marini a écrit sur Twitter une phrase qui a fait la une de tous les médias. Il a osé dire qu’il « regrettait la disparition de Kadhafi face à l’afflux de migrants à Lampedusa ».
Au premier abord, cette phrase pourrait être choquante. La réaction immédiate des parleurs du PS, des médias « bien-pensants », tous dans le même sens et sans aucun recul ni aucune analyse, tendrait à le confirmer. On a même entendu Laurence Rossignol, la porte-parole du PS, demander à Jean-François Copé d’exclure Marini de l’UMP.
Cependant, en y regardant de plus près, sans passion, juste avec un peu de distance, sa phrase n’est plus si honteuse que cela. Elle pourrait même être à l’origine d’un véritable débat de fond sur un sujet que personne ne veut soulever, préférant l’émotionnel à deux balles et les larmes de crocodile.
Kadhafi était effectivement un dictateur selon la définition communément admise, comme l’étaient ses acolytes tunisien, égyptien ou syrien encore en place.
Ils ont pourtant tous été reçus en France avec les honneurs, et pas seulement par les dirigeants de droite. À cette époque, ils étaient fréquentables. Aujourd’hui, là encore sans aucune analyse, il est impératif de parler d’une seule voix. Et pourtant !
Tous ces dictateurs étaient des remparts contre la montée de l’intégrisme, ils essayaient tant bien que mal de contenir ces illuminés qui mettent aujourd’hui leurs pays à feu et à sang, avec la bénédiction du monde. La démocratie (le mot est lâché) doit s’imposer à tous et par n’importe quel moyen.
Un exemple de cette belle démocratie qui se met en place : la Tunisie, montrée en exemple depuis la chute de son dictateur, pays où plus personne ne veut aller en vacances.
Cette Tunisie vient d’imposer à son joueur de tennis Malek Jaziri de déclarer forfait (blessure imaginaire) parce qu’il tombait en quart de finale contre un Israélien, Amir Weintraub, au tournoi d’Ouzbékistan.
Pourtant, les deux joueurs, le Tunisien et l’Israélien, jouent au même club de Sarcelles dans notre belle France diversifiée. Les deux hommes sont très amis, ils ont déjà joué l’un contre l’autre mais… c’était en 2010. Aujourd’hui, la Tunisie (qui, notons le, envoie ses joueurs s’entraîner en France, c’est plus « top ») ne « souhaite pas que ses tennismen rencontrent des sportifs israéliens, par solidarité avec les Palestiniens ».
Mais attention, si un homme politique ou un journaliste sportif ose dire que « la Tunisie, c’était mieux avant », il sera immédiatement cloué au pilori de la bien-pensance ! Vous avez dit démocratie ?
Le sénateur UMP Philippe Marini a écrit sur Twitter une phrase qui a fait la une de tous les médias. Il a osé dire qu’il « regrettait la disparition de Kadhafi face à l’afflux de migrants à Lampedusa ». Au premier abord, cette phrase pourrait être choquante. La réaction immédiate des parleurs du PS, des médias « bien-pensants », tous dans le même sens et sans aucun recul ni aucune analyse, tendrait à le confirmer. On a même entendu Laurence Rossignol, la porte-parole du PS, demander à Jean-François Copé d’exclure Marini de l’UMP.
Cependant, en y regardant de plus près, sans passion, juste avec un peu de distance, sa phrase n’est plus si honteuse que cela. Elle pourrait même être à l’origine d’un véritable débat de fond sur un sujet que personne ne veut soulever, préférant l’émotionnel à deux balles et les larmes de crocodile.
Kadhafi était effectivement un dictateur selon la définition communément admise, comme l’étaient ses acolytes tunisien, égyptien ou syrien encore en place. Ils ont pourtant tous été reçus en France avec les honneurs, et pas seulement par les dirigeants de droite. À cette époque, ils étaient fréquentables. Aujourd’hui, là encore sans aucune analyse, il est impératif de parler d’une seule voix. Et pourtant !
Tous ces dictateurs étaient des remparts contre la montée de l’intégrisme, ils essayaient tant bien que mal de contenir ces illuminés qui mettent aujourd’hui leurs pays à feu et à sang, avec la bénédiction du monde. La démocratie (le mot est lâché) doit s’imposer à tous et par n’importe quel moyen.
Un exemple de cette belle démocratie qui se met en place : la Tunisie, montrée en exemple depuis la chute de son dictateur, pays où plus personne ne veut aller en vacances. Cette Tunisie vient d’imposer à son joueur de tennis Malek Jaziri de déclarer forfait (blessure imaginaire) parce qu’il tombait en quart de finale contre un Israélien, Amir Weintraub, au tournoi d’Ouzbékistan. Pourtant, les deux joueurs, le Tunisien et l’Israélien, jouent au même club de Sarcelles dans notre belle France diversifiée. Les deux hommes sont très amis, ils ont déjà joué l’un contre l’autre mais… c’était en 2010. Aujourd’hui, la Tunisie (qui, notons le, envoie ses joueurs s’entraîner en France, c’est plus « top ») ne « souhaite pas que ses tennismen rencontrent des sportifs israéliens, par solidarité avec les Palestiniens ».
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