lundi 14 octobre 2013

Encore trop de Juifs au prix Nobel ! Et alors ?


Ci-contre de gauche à droite : Robert Brout physicien belge d’origine juive américaine, décédé en 2011; il n’a pu recevoir le prix Nobel de physique pour sa contribution à la découverte du Boson de Higgs avec François Englert et Peter Higgs.

Trois Juifs à l’honneur. Le prix Nobel de physique 2013 vient d’être attribué au Belge François Englert de l’Université libre de Bruxelles (ULB) pour ses travaux dans la détection du Boson. Le prix Nobel de médecine 2013 a été décerné ce lundi 7 octobre 2013 à deux Juifs américains, Randy Schekman et James Rothman pour leur découverte sur les transports intracellulaires.

Encore des Juifs, ou plutôt « alweer Joden » déplorerait sûrement le journaliste du Standaard qui ne supporte pas l’idée que des Juifs se voient encore décerner le prix Nobel.

Cette année, les Américains Randy Schekman et James Rothman, et l’Allemand (non-juif) Thomas Südhof ont remporté le prix Nobel de médecine pour leur découverte sur les transports intracellulaires. Le Belge François Englert, enfant juif caché pendant la Shoah, s’est vu remettre quant à lui, avec le Britannique Peter Higgs, le prix Nobel de physique. Le Comité Nobel a récompensé leurs travaux relatifs au boson de Brout-Englert-Higgs, aussi appelé boson scalaire.

NobelMed13

Cette nouvelle ne fait que nourrir les théories les plus folles au sein d’une frange marginale du monde académique et médiatique : il y aurait trop de prix Nobel décernés à des Juifs ! Et des scientifiques proposent très sérieusement de ne plus attribuer cette récompense scientifique aux Juifs pendant plusieurs années afin de mettre un terme à ce qu’ils considèrent comme une disproportion inacceptable.

Tout cela est absurde car on sait tous que ces chercheurs ne sont animés que par le désir universaliste de contribuer au progrès scientifique.Il n’y avait que les régimes totalitaires qui développaient l’idée folle d’une science « nationale » ou tout simplement imprégnée d’une quelconque idéologie. Les plus anciens ont sûrement en mémoire les pseudo-théories de Lyssenko sur la génétique soviétique ou prolétarienne.

Nous sommes évidemment heureux que des Juifs comme François Englert, Randy Schekman et James Rothman aient remporté cette prestigieuse distinction scientifique mais l’essentiel se situe dans les découvertes qu’ils ont faites ainsi que les progrès qu’elles vont permettre de réaliser.

Dans une perspective judéo-juive, on ne peut s’empêcher de considérer ces trois récompenses comme une victoire de la diaspora sur Israël qui voyait, bien avant l’annonce finale, le prix Nobel de médecine remporté par Howard Cedar et Aaron Razin de l’Université hébraïque de Jérusalem. Une petite consolation pour Israël : François Englert a également enseigné à l’École de Physique et d’Astronomie de l’Université de Tel-Aviv. 
 
Rappelons que :

Le prix Nobel de chimie a été décerné mercredi 9 octobre à trois chercheurs juifs : l’Austro- Américain Martin Karplus, qui tient une chaire à l’université de Strasbourg, l’Israélo-Américain Michael Levitt et l’Israélo-Américain Arieh Warshel, spécialistes de la modélisation des réactions chimiques.

Ils ont exercé et fait leurs recherches entre des Universités et Instituts de France, Etats-Unis et Israël...
Ils ont exercé et fait leurs recherches entre des Universités et Instituts de France, Etats-Unis et Israël

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