Nous vivons dans un monde drivé par l'argent, le pouvoir, la corruption, le malheur des uns et le bonheur des autres. Les grands économistes et politiciens passent leur journée à chiffrer le problème. Je cromprends l'enjeu d'analyser les théories, de chiffrer les conséquences de notre politique et de notre économie. Mais qu'en est-il du bonheur? Qui et comment l'évaluer ?
L'ensemble de ces petits bienfaits pour lesquels chaque être humain se bat quotidiennement me semble primordial et moi, , je dois bien avouer ici que j'en ai marre de chiffrer le retour sur investissement, de calculer le ratio dettes sur fonds propres, de prévoir la trésorerie...Alors j'ai décidé de me concentrer sur le bonheur autour de la théorie du KIF. Le KIF est un mot d'origine arabe qui prend de multiples sens : bonheur, joie, émotion...En bref que du bon !
Ma théorie se résume ainsi : la vie est courte, jouissons-en car il est peut-être plus tard qu'on ne le pense. Aussi, il est de toute première instance que nous nous concentrions sur l'essentiel et j'ai donc décidé de me faire au moins un KIF par jour.
Mais comment définir un KIF ? Un KIF est nécessairement quelque chose de superflu, dont on aurait pu se passer. Dans KIF, il y a de l'excès, du supplémentaire. Les pingres ne peuvent pas comprendre. Aussi, je vais vous donner quelques exemples : tremper son croissant dans du nutella, uriner en pleine nature, un cigare après un bon dîner, jouer du piano avec une paire de lunettes de soleil alors qu'il est vingt heures passées... Conduire sa voiture, manger, travailler ne sont pas des KIFS, pusique ce sont des actes quotidiens, trop mécaniques, communs...
La théorie deu KIF repose sur deux axiomes principaux :
1) Le KIF n'a pas de limite. Si tu crois avoir atteint le KIF ulitme tu te gourres. Vois plus loin, on doit pouvoir faire mieux.
2) Il est recommandé pour une bonne hygiène de vie de se faire au moins un KIF par jour..
Je commencerai donc en vous racontant mon KIF du dimanche : je suis allé avec ma femme manger une glace en fin d'après-midi. La glace est une espèce des dessert qui ne présente à mes yeux que peu d'intérêt. Pour combler ce déficit, certains glaciers ont compris qu'il était temps de changer les choses et ont remplacé la pauvre boule vanille, la dérisoire boule chocolat ou la pitoyable boule fraise, par une multitude de nouveax parfums, dont la seule évocation du titre vous fait prendre du poids : vanille caramel copeaux de chocolat ou encore praline nougat caramel nougatine.
Après avoir choisi une coupe de trois boules, ma femme me dit :
- Ca y est tu kiffes ?
- Non. Mademoiselle, vous avez ce la chantilly ? Et des copeaux de chocolats au lait ? Rajoutez-moi aussi quelques cuillères de noisettes croustillantes.
Le KIF a commencé quand la serveuse m'a dit qu'elle ne savait plus comment chiffrer l'addition, car j'avais dépasser le nombre d'options prévues par boule de glace.
Ne voyez pas dans ce KIF un signe de gourmandise, car je n'aime pas particulièrement le sucré, mais voyez-y un signe de savoir-vivre.
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