mercredi 11 janvier 2012

Shemot 5772....A t t e n t i o n à l ’ a s s i m i l a t i o n..


A t t e n t i o n  à  l ’ a s s i m i l a t i o n

Il est écrit dans le midrash que lorsque
les Bnei Israël étaient en Egypte, ils ont
arrêté de pratiquer la Brit Mila. Ils voulaient
ressembler aux égyptiens. Comment est
ce possible qu’ils aient abandonné le seul
commandement auquel ils étaient alors assujetti
? Comment que dès le début de l’esclavage
ils ont aussi rapidement mis de coté leur
unique signe qui les distinguait des autres nations
? Essayons d’apporter des réponses.
Il faut savoir que la Brit Mila est la première
Mitsva d’un homme dans ce monde. Il parait
étonnant que nos ancêtres aient refusé de la
faire sous prétexte qu’ils espéraient ainsi ressembler
aux égyptiens. De plus, c’est par l’intermédiaire
de cette Mitsva que l’on s’attache au
Maitre du monde. Le Beth Alevi nous explique
qu’en fait le Midrash ne voulait pas dire qu’ils
avaient arrêté de pratiquer la Brit Mila sur les
enfants, puisque la Torah ramène que c’est l’une
des choses qu’ils n’ont justement pas abandonné.
En réalité ils ont effacé les traces de la Brit,
c'est-à-dire qu’ils faisaient en sorte que les égyptiens
croyaient qu’ils ne l’avait pas pratiqué sur
les bébés. Dès que le mohel coupait le prépuce, il
le remettait à sa place comme s’il n’avait pas été
retiré; de ce fait, les égyptiens pensaient que la
Mila n’avait pas été faite !
En fait, les Bnei d’Israël pensaient à l’avenir. Ils
ne savaient pas comment les égyptiens allaient
se comporter avec leurs propres enfants, alors
ils ont cherché une astuce pour ne pas marquer
de différence mais au contraire leur faire croire
qu’ils adhéraient parfaitement à leurs us et coutumes.
Ainsi, ils n’avaient plus de raison de
s’inquiéter puisqu’ils leur ressemblaient complètement.
Malheureusement, la suite de l’histoire,
on la connait bien : esclavage, meurtres en
série, soumission...
Quelle leçon peut-on tirer du comportement de
nos ancêtres ? Lorsque l’on a trop tendance à
vouloir faire comme les goyims, l’assimilation
nous guète. Ici se situe le danger : tout d’abord
le rapprochement matériel et ensuite le rapprochement
spirituel. Quand il n’y a pas de séparation
entre Israël et les autres nations, il n’y a que
très peu de chances de ne pas être in0luencé par
leurs fréquentations, tendances et coutumes.
Malgré le fait que les Bnei Israël ont pourtant
pratiqué la Brit Mila comme le demande la Torah,
le fait de l’avoir dissimulé a été considéré
par Hashem comme s’ils ne l’avaient pas faite du
tout. Quand Hakadosh Baroukh Hou a vu qu’ils
voulaient couper le dernier lien qu’il y avait
entre Lui et eux, il 0it en sorte que les égyptiens,
au lieu de les accepter comme les leurs, se mirent
au contraire à les haı̈r. Ce n’est que grâce à
cette haine que les Bnei Israel sont arrivés à se
rapprocher de nouveau de Lui.
Beaucoup pensent, à tort, que le fait de créer
des liens intimes avec les goyims est une bonne
chose et que c’est même un acte de Kidoush
Hashem. Loin de la ! C’est tout le contraire qui se
passe car plus on essaye de se rapprocher et de
leur ressembler, plus le danger de s’assimiler est
grand. La force du Yetser Ara est de faire croire
à l’homme qu’il n’y a rien de mal à cela et que
c’est en fait pour son bien s’il le fait, et petit à
petit, il s’assimile sans s’en rendre compte.
Chaque fois que dans notre histoire nous
avons voulu être comme eux, Hashem nous a
bien fait comprendre que ce n’était pas le destin
du peuple juif. Quand on commence à quitter
le droit chemin qu’IL nous demande d’emprunter,
la haine mondiale ressurgit contre
nous et fait en sorte que nous reprenions la
bonne direction.
D’après le livre Or Daniel du Rav Ohayon


L e  L a s h o n A r a..



I l est défendu d’évoquer les anciens
méfaits de son prochain
ou la mauvaise conduite de sa
famille, même sans intention de le
rabaisser ou de le discréditer, et
tout particulièrement lorsqu’il s’est
amendé. Cette interdiction s’explique par le fait
qu’une personne est généralement gênée lorsque
sont divulguées en sa présence ses fautes
passées et qu’une telle révélation, en entrant
dans le domaine public, risque d’entrainer une
profonde souffrance morale.
Il est aussi interdit de rapporter que son prochain
ne respecte pas comme il faut les Mitsvots.
Cette interdiction s’applique indifféremment,
qu’il s’agisse de commandements positifs ou
d’interdits, de Mitsvots spéci0iées dans la Torah
elle-même ou des décrets rabbiniques, de toute
une Mitsva ou d’un seul détail dans sa mise en
pratique, que le locuteur tienne son information
de seconde main ou qu’il ait lui-même assisté à
l’infraction ou au non-accomplissement.
Tiré du livre Netsor Lashonekha du Rav Pliskin



L ’ a r g e n t


U n jour, un couple est venu me voir. Ils
avaient des soucis d’argent, bien qu’ils
gagnaient extrêmement bien leur vie.
L’épouse m’expliqua alors que leur confort matériel
se détériorait au fur et à mesure : la voiture
qui me marche plus, puis le frigo, la machine
à laver : c’était sans 0in, tout leur argent
partait dans les réparations. Je lui demandai
comment se comportait son mari avec elle et
elle fondit en larmes : elle me dit que son mari
ne la respectait pas, lui parlait mal, lui faisait
sans cesse des remarques, mais ne comprit pas
ma question.
En fait, il y a un principe à connaitre : la réussite
d’un homme dépend de son Shalom Bayit. Nos
Sages ont dit qu’Hakadosh Baroukh Hou n’a pas
trouvé d’autre ustensile qui contient le mieux la
berakha que le Shalom. Le principe est simple :
pas de Shalom Bayit, pas de Parnassa ! Ce qui
expliquait les problèmes de ce couple. Même des
personnes qui n’ont pas d’énormes moyens peuvent
vivre une vie paisible et agréable grâce à la
paix qui règne dans leur maison.
A partir de là, nous comprenons mieux ce que
nos Sages ont déclaré : « l’homme doit faire extrêmement
attention au respect de son épouse ».
Ici se dresse une question : pourquoi à un endroit
les Sages nous apprennent que la réussite
dépend du Shalom Bayit et ici cela dépend du
respect que l’on doit à son épouse ? Alors, Shalom
ou respect ? En fait, quand ils parlent de
Shalom il veulent signi0ier Shalom Bayit et comment
l’obtenir ? En respectant sa femme.
Ainsi, si l’on veut avoir une stabilité ,inancière
et économique dans notre foyer, nous
connaissons désormais la condition sinequanone
pour y arriver : Shalom Bayit !
Tiré du livre Began Aosher du Rav Shalom Arush Shlita



L e  c o i n  d e s  p a r e n t s


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I l est écrit dans le Zohar Hakadosh
qu’une « femme tsanoua (c'est-à-dire
qui respecte les règles vestimentaires
de la Torah) aura le mérite d’avoir des enfants
qui seront grands dans la Torah ».
A première vue, il est dif0icile de comprendre
comment le respect d’un code vestimentaire
peut in0luencer ou in0luer sur nos enfants ?
C’est contre toute logique. Comment un enfant
qui ne voit pas les cheveux de sa mère
peut-il avoir plus l’envie d’être assidu dans la
Torah ? Si on dit qu’une femme a fait une formation
sur l’éducation des enfants, ou qu’elle
a étudié cette matière à l’université … cela
aurait été compréhensible, mais là, quel est
le rapport entre un foulard qui couvre les
cheveux ou des jupes qui arrivent aux chevilles
et la réussite dans l’éducation ? Comment
le Zohar peut af0irmer qu’une femme
qui respecte la Tsniout saura mieux éduquer
ses enfants qu’une autre ?
La réponse est que la sainteté des parents
joue sur les enfants. Si ils grandissent dans
une maison pure, ils auront aussi une tête
pure. En fait, plus une femme fera attention à
son comportement devant ses enfants, plus
ils seront saints. De nos jours où dans
chaque maison il y a une salle de bains, ce
qui n’était pas vrai il y a plusieurs dizaines
d’années, chaque femme peut aisément arranger
son kissouy rosh sans que ses enfants
ne la voient. Une femme qui est tsanoua a le
mérite que la Shekhina (la présence d’Hashem)
l’accompagne partout où elle va et elle
est protégée de tout danger.
De plus, c’est elle qui in0luence ses enfants et
son mari à se rapprocher encore plus de la
Torah et des Mitsvots. D’ailleurs c’est grâce
au mérite de la tsniout des femmes que l’on
sera libérés (très prochainement , amen).
Pour arriver à ce niveau que le Zohar détermine,
c’est ce genre de comportement qu’il
faut avoir. La réussite d’un homme dans ce
monde aussi bien au niveau spirituel que
matériel dépend de sa sainteté
Par ailleurs, il est plus facile pour une femme
d’être sainte que pour un homme. En fait,
qu’est ce qui est plus dif0icile : s’habiller convenablement
ou faire attention à la pureté de
ses yeux chaque moment où l’on sort dans la
rue ? Garder ses yeux est extrêmement dur
car c’est contre la nature même de l’homme
de fermer les yeux. Une femme qui se couvre
la tête et s’habille selon les règles de Tsniout
a fait son job et mérite de recevoir toutes les
berakhots du Zohar. Par contre, l’homme doit
sans cesse faire attention où son regard se
pose, sans arrêt, il faut qu’il soit état d’alerte
toute la journée. C’est pour cette raison que
l’on a dit plus haut que la sainteté pour une
femme est accessible à toutes les 0illes
d’Israël, relativement facilement.
Si nous tenons à nos enfants, soyons attentifs
à tous ces dangers qui nous guettent dans la
rue. Le Yetser Ara est tapi dans l’ombre pour
nous faire fauter et nous empêcher d’avoir
des enfants saints qui grâce à leur Torah
l’anéantiront pour toujours. Alors mesdames
et messieurs, au travail !
Tiré du livre Began Ha’hinoukh du Rav Shalom Arush



L a  P a r a s h a


¨  Les enfants d’Israël se sont multipliés en
Egypte.
¨  Un nouveau Pharaon décide de les réduire en
esclavage.
¨  Il ordonne encore aux sages-femmes des Hé-
breux, Chiffrah et Pouah, de tuer tous les nouveau-
nés mâles.
¨  Yo’heved donne naissance à un garçon et le
place dans un panier d’osier qu’elle dépose
sur le 0leuve.
¨  La 0ille de Pharaon le recueille l’enfant et l’appelle
Moshé.
¨  Il grandit et tue un Egyptien qui battait un hé-
breu.
¨  Moshé s’enfuit et va au pays de Midiane.
¨  Il épouse Tsipora, la 0ille de Yitro
¨  Hashem entend le cri des enfants d’Israël et
apparaı̂t à Moshé dans un buisson ardent
¨  Il est ainsi nommé pour libérer le peuple..



Halakhots : Mélange Lait/Viande


S e l o n l e s e n s e i g n e m e n t s d e n o t r e M a î t r e R a v O v a d i a Y o s s e f C h l i t a r é d i g é s
p a r s o n f i l s R a v Y i t z h a k Y o s s e f C h l i t a d a n s l e S e f e r Y a l k o u t Y o s s e f


·  Il est écrit à trois reprises dans la Torah : « Te ne cuiras pas le chevreau dans le lait de sa
mère » : une fois pour en interdire la consommation, une seconde fois pour en interdire la cuisson
et une troisième pour interdire d’en tirer un pro(it


·  Nos Sages ont de plus interdits tout mélange entre de la volaille et quelconque met lacté


·  Il faut bien faire attention à la cuisson au micro ondes de mets lactés et carnés : si l’on veut
faire chauffer de la viande après avoir fait chauffé un met lacté, il faudra mettre un verre d’eau
contenant du liquide vaisselle et le faire chauffer pendant dix minutes; ensuite il faudra bien
nettoyer le four et il sera prêt à l’emploi (si le four micro onde possède la fonction grill, il se
casherisera comme un four normal). Pour plus de details, demander à votre Rav.


·  Une assiette en verre pourra être utilisée aussi bien pour du lait que pour de la viande, à condition de bien la laver avant chaque usage
·  Avant de manger un met lacté après avoir consommé de la viande, on attendra 6 heures

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