Beaucoup d’entre nous ont été profondément
bouleversés par les évènements
de l’été 1967. La victoire saisissante
d’Israël lors de la Guerre des 6 Jours
nous a procuré à tous un grand sentiment de
#ierté. Depuis, nous marchons la tête un peu
plus redressée. Nous avons le sentiment
d’avoir assisté à évènement historique de première
importance, dont nous recherchons jusqu’à
aujourd’hui la signi#ication.
les semaines précédant cette guerre, à travers
tout le pays, nous avons prié pour la paix dans
cette époque troublée. Nous avions tous con-
iance que ces prières seraient agréés, car nous
percevons que l’Etat d’Israël remplit un rôle
précis dans le projet divin au sens large, et
qu’aucune puissance sur terre ne peut le dé-
truire. Nous avons cette Emouna en Hashem
qu’IL ne nous trahira pas, nous en sommes sûrs.
Quel que soit le malheur, le con lit, la prière basée
sur la con iance placée en Lui joue un rôle
important. Ne sous-estimons pas son ef icacité.
Néanmoins, il serait faux de penser que notre
responsabilité s’arrête à la prière. Ce serait une
foi mal dirigée, qui encourage les gens à rester
inactifs en prétendant qu’ils s’en remettent entièrement
à Hashem. Ils ne feront rien dans
l’acte. Dans ce cas, la prière peut-elle est ef icace
? Un homme qui priait quotidiennement
Hashem de le faire réussir dans ses affaires, se
plaignit à son Rav que ses prières restaient ignorées.
« Ce n’est pas ce que tu crois, IL répond à
toutes les té ilot, mais dans ton cas, il se trouve
que la réponse est négative ».
Avoir con iance en Hakadosh Baroukh Hou cela
ne signi ie pas que l’on doit attendre l’aumône.
Le principe « Lo Somekhim Al Haness (on ne
compte pas sur les miracles) a des implications
diverses. Un malade n’a pas le droit de s’abstenir
de consulter un médecin, en comptant uniquement
sur la prière pour le guérir; une personne
ne peut pas non plus attendre que l’argent
tombe du Ciel si elle ne travaille pas.
Alors si nous n’avons pas le droit de dépendre
d’Hashem, que signi ie avoir con iance en Lui ?
Cette dernière nous mène à une intégrité absolue
dans toutes les entreprises de la vie. Si un
homme a réellement la Emouna, il se rend bien
compte qu’il est futile de mentir, de voler, de
tromper ou de nuire à son prochain, dans le but
d’obtenir le succès. Il comprend que la réussite
et l’échec sont, en dé initive, entre les mains du
Créateur. Si la malhonnêteté peut fournir des
gains temporaires, elle ne peut conduire au bonheur
réel. Qui plus est, cette con iance en Hashem
peut équiper l’homme d’une grande sécurité
dans la vie. Armé de la foi, il a con iance
qu’Hashem se trouve, en permanence, derrière
lui, et que rien de négatif ne peut lui arriver. A
une époque où tant de gens souffrent d’un
manque d’assurance, c’est un atout considé-
rable. Car une personne sure d’elle-même est
une personne qui réussit.
Mais plus que tout, la con iance en Hashem peut
doter l’homme d’un optimisme merveilleux : on
ne craint plus les Russes, les Chinois, les Iraniens,
les bombes atomiques ou les bombes à
hydrogène. La con iance en Hashem nous permet
d’accepter le bon avec le mauvais, le tout
dans un esprit optimiste con iant dans la bienfaisance
d’Hashem. Ce niveau d’Emouna n’est
pas facile à obtenir. Il n’est pas facile de voir
mourir un être cher et dire Gam Zo Letova, ni de
voir partir six millions de nos frères en pensant
qu’Hashem a agit pour notre bien. Ce n’est pas
facile du tout mais c’est cela avoir LA Emouna
profonde en Hakadosh Baroukh Hou.
D’après le livre Facettes du Rav Arié Kaplan
L e L a s h o n A r a
Certaines mitsvots sont malheureusement
négligées par
tant de Juifs que leur inobservance
n’est même plus réprouvée
dans la conscience collective. Néanmoins,
la mention de l’abandon d’un
commandement de cette catégorie par son prochain
relève de la médisance.
Celui qui voit son prochain commettre pour la
première fois un acte qu’il parait d’évidence impossible
de juger favorablement, n’a pas le droit
de le raconter. Cette interdiction conserve sa vigueur
dans le cas d’une interdiction de consommer
de la viande de porc et lorsqu’il est certain
que celui qui l’a transgressé était conscient du
caractère interdit de son action. Du fait qu’il ne
soit pas un pécheur endurci et que c’est la première
fois qu’il commet cette faute, il est à espé-
rer qu’il la regrettera et se repentira par une
Teshouva sincère. Il est donc défendu de relater
sa faute en son absence ou en sa présence. Lui
faire honte en public alors qu’il se serait déjà repenti
de son action, ce serait s’exposer à perdre
sa part dans le monde futur. Il faudrait plutôt lui
parler en privé et lui expliquer la gravité de sa
faute et l’encourager à faire les mitsvots.
Tiré du livre Netsor Lashonekha du Rav Pliskin...
L ’ a r g e n t
Q uel est le comportement à adopter face à
des problèmes de Parnassa ?
Un jour, un couple est venu me voir. Ils
avaient des soucis d’argent, bien qu’ils Un jour,
un homme est venu me voir pour des problèmes
de Shalom Bayit. Il me raconte que sa femme se
plaint sans arrêts sur les manques de revenus
du ménage. D’ailleurs, il venait juste de sortir de
chez lui à cause d’une énième dispute. Je lui posais
la question sur ce qu’il répondait à son
épouse. Il m’expliqua qu’il lui demandait de se
renforcer dans la foi en Hashem, qu’IL était le
maitre du monde et qu’elle devait Lui faire con-
iance. Mais elle ne comprenait pas ce qu’il lui
expliquait et déprimait encore plus. Je lui répondis
ainsi : « C’est normal qu’elle ne soit pas bien !
Tu penses que ton épouse est loin de la Emouna et
n’a pas la foi en Hashem ? C’est pour cela que tes
paroles ne la renforcent pas ! En fait tu te
trompes complètement ! Saches que le fait d’apporter
de l’argent à la maison est ton obligation,
pas la sienne. Tu aurais dû lui répondre au contraire
que tu allais te renforcer dans ta Emouna
et ton bita’hon et qu’il ne fallait pas qu’elle
s’inquiète, que tu te chargeais de tout. De plus, tu
aurais dû prier a in de demander à Hashem de
t’aider dans tes démarches ». Je continuais :
« Aussi, tu lui as fais comprendre par tes paroles
que la bonne marche inancière du foyer dépend
d’elle et que de ton coté tout allait bien. Que tu
comprenais la situation, que tu l’acceptais avec
amour : en d’autres termes : tu as créé le sentiment
chez elle que tout était de sa faute ! En fait
c’est toi le principal fautif ! Dans la Ketouba, il est
écrit que c’est à toi de nourrir ta femme, pas
l’inverse; de la vêtir … et de satisfaire tous ses besoins
.. Il n’est pas écrit que l’homme doit apprendre
à sa femme à avoir la Emouna et avoir
con iance en Hashem ». ( in partie 1)
Tiré du livre Began Aosher du Rav Shalom Arush Shlita
L a P a r a s h a
¨ Hashem se révèle à
Moshé
¨ Moshé et Aaron se
présentent à plusieurs
reprises devant Pharaon
¨ Pharaon refuse de laisser partir le peuple
¨ Aaron jette devant lui son bâton qui avale
les serpents de Pharaon
¨ Hashem frappe ensuite l’Egypte par une
série de plaies : le sang, les grenouilles, la
vermine, les animaux sauvages, la peste,
les ulcères, la grêle...
Les dangers d’Internet, partie 1
L’ordinateur est probablement l’instrument
le plus fascinant et le plus
extraordinaire que l’homme ait inventé depuis
la création du monde. En fait, il n’est
qu’une faible imitation du cerveau humain
à cette différence fondamentale près, que
l’ordinateur ne pense pas par lui-même. Il
n’est, en réalité, que la somme des connaissances
dont on l’homme l’a doté.
De ce fait, toutes les données qu’on lui livre
restent toujours du domaine ini. Par contre,
le cerveau, porteur de l’âme, possède la faculté
de créer une pensée à partir de rien, capacité
s’étendant à l’in ini, puisque, potentiellement,
cette faculté ne connait aucune
limitation. Elle provient de la relation du cerveau
à l’âme liée au monde in ini d’Hashem :
cette ressemblance entre l’ordinateur et le
cerveau humain permet la ré lexion suivante
: si la machine la plus formidable jamais
crée requiert une programmation pré-
cise et parfois d’une complexité extrême, à
plus forte raison en est-il de l’homme qui est
un être bien plus extraordinaire et dont la
programmation spirituelle, morale et psychique
est la TORAH.
Avec Internet, on touche presque à la limite
entre le domaine du ini et de l’in ini, puisqu’il
englobe la quasi totalité de la connaissance
humaine. De fait, arrivant à ce moment
décisif de l’évolution du monde qui est le
notre, Internet ressemble presque en tous
points à « l’Arbre de la Connaissance du Bien
et du Mal » qu’Hashem a placé dans le jardin
d’Eden car il contient la connaissance totale
de tout ce qui existe de positif comme de né-
gatif sur terre. Il se distingue de la télévision
en ce que son utilité est sans aucune mesure
avec celle de la télévision, qu’il s’agisse de la
gestion des aspects pratiques de la vie quotidienne
ou de l’acquisition des connaissances
les plus diverses et les plus fantastiques.
Malheureusement, il en est diffèrent également
par le fait qu’il donne accès, par la
simple pression d’un bouton, au Mal dans sa
totalité et à tous les instincts les plus bas.
Tous les projets les plus odieux de l’homme
peuvent être exposés et visualisés sur l’écran
de l’ordinateur. En outre, l’utilisation incontrôlée
des possibilités d’Internet risque
d’aliéner son utilisateur, parce qu’elle l’incite
à pénétrer partout, pulvérisant les limites et
le sens du domaine privé et intime de l’être
humain; de plus, au lieu de valoriser sa
propre vie et de la vivre intensément avec
Emouna, elle risque d’amener la personne à
visionner une vie imaginaire qui la rend
étrangère à elle-même; s’ajoute à cette alié-
nation, la fuite du temps qui se perd irrémé-
diablement car les programmes destructifs
ou les jeux vidéos accaparent le spectateur et
lui volent la chose la plus précieuse qu’Hashem
ait mise à sa disposition : le temps qui
lui est alloué pour se construire et utiliser
positivement le monde qu’il a autour de lui.
En outre, les jeux exacerbent les instincts de
violence, qui inissent pas imprimer leur
mauvaise in luence sur l’homme.
Tiré du livre Lev Avot Al Banim du Rav Kaufman.......
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire