jeudi 4 novembre 2010

DESESPERATE WIFES WIVES.par Somelier Richard...

DESESPERATE WIFES WIVES.par Somelier Richard...


Oui, il y avait aussi des volets clos et des portes bien closes chez nous, dans ce pays de la Goulette....



L’honneur, la fierté de cacher son drame, son malheur, sa tristesse, ces coups de sort que la vie réservent aux gens de toutes conditions et de toutes confessions.


Surtout lorsque l’handicape sévère frappe. La honte de montrer celui ou celle, le débile grave ou très malade. Il ne faut pas montrer la HONTE. La honte, Mesdames, Messieurs ce mal comme si la débilité d’un enfant était une honte.


On cloitre, on ferme les volets pour qu’il ne soit pas vu. Les voisins sont exlus et on prend garde de rentrer chez soi en prenant la précaution de ne pas être surpris par un voisin.


L’handicapé ( e) ne sortira jamais dans un parc même sur un fauteuil roulant pour ne pas entendre chuchoter derrière soi ce mot ‘…MESKINA…’. Et soutenir le regard du passant.

Ces enfants qui ont pour tout déor la rue vue par une fenêtre.

Des mères qui ont des enfants très malades et qui montrent un visage souriant. Elle qui croyait vivre une vie heureuse avec son mari et ses enfants, se retrouve qqs mois plus tard, battue violenter devant eux. Elle qui fondait bcp d’espoirs sur sa vie de couple, la voilà transformée en zombi, malheureuse, ne sachant plus à qui demander de l’aide. Se battre pour toucher une minable pension qui tarde à venir.


Oui il y a ces gens là qui vivent ‘bien’ en apparence et qui ne dévoilent rien à cause de la HONTE.


Il y a de celles qui laissent leur mari malade seul chez eux, pour aller vadrouiller avec les copines, rires alors que l’autre est entre quatre murs qui chuintent la tristesse. Et si la crise survient, il n’y a personne pour lui.

Il y a de ces femmes divorcées bien jeunes parfois qui se battent pour leurs gosses, et qui se taisent toujours par fierté pour ne pas paraitre malheureuse alors que le soir venu, elles pleurent en silence dans l’obscurité de leurs draps, devant un film qui fini son histoire.

Il y a de ces veuves, parfois jeunes aussi, qui ont décidées de ne plus convoler en noces par respect pour leurs enfants et leurs familles. Dignes et courageuses et qui refusent d’oublier la mémoire de leur chers époux. Seuls leurs enfants comptent pour elles. L’amour est mort avec leur époux.

Il y a aussi ces époux veufs qui se lamentent après la disparition de leurs épouses et qui défient aussi la vie. Cherchant le réconfort auprès de leurs progénitures.

Il y a de ces femmes qui ont tout et qui gémissent pour rien. Mais même chez elles parfois les volets sont clos, de crainte du mauvais l’œil.

Il y a de ces enfants qui du jour au lendemain tombent entre les mains de rabbins et qui font de la torah un calvaire à leurs parents. Il y a des ces COCOS qui donnent des cancers à leurs pères ou mères à cause de ses pratiques religieuses, surtout contraignantes dont ils n’avaient pas l’habitude.


Je vous citerai l’exemple de ce COCO qui a tué son père de maladie.


Oui, il y a tout cela derrière certains volets clos et portes closes.


Oui, il faut bien qu’il y est de tout dans ce monde pour que la misère, la douleur, la souffrance ne disparaissent pas.


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Par catger - Publié dans : RICHARD SOMELIER - Communauté : REGARD SUR LE MONDE



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