vendredi 13 août 2010

La Paracha avec Rabbi Nahman ( recopiee du site ou le Rav Eliahou Haviv avait publie son commentaire)


La Paracha avec Rabbi Nahman ( recopiee du site ou le Rav Eliahou Haviv avait publie son commentaire)


Chabbat Chalom a toutes et a tous


LA MAISON NEUVE


“Quand tu construiras une maison neuve tu feras un parapet sur ton toit, ainsi tu ne seras pas responsable du sang dans ta maison si quelqu'un en venait à tomber." (Devarim 288-8) La Torah nous enjoint dans ce verset de placer sur le toit de notre maison un parapet (Mé'aké), c'est à dire une barrière de sécurité dans le cas où ce toit est accessible, afin d'éviter les chûtes. Et si, D-ieu en présèrve, quelqu'un tombe du toit malgrè le parapet, on n'est pas tenu responsable du versement de son sang. Rabbi Nathan explique le message plus profond contenu dans cette Mitsvah. La maison correspond au cerveau et à l'intelligence de la personne. Quand on atteint une compréhension supérieure de D-ieu et qu'on saisisse avec l'intelligence ce qui nous était jusqu'à présent incompréhensible, c'est comme si on avait construit une nouvelle maison nous dit Rabbi Nathan. Dans ces conditions, il faut faire très attention d'installer un parapet. Car le Yetser Hara (penchant du mal) propre à chaque individu, ne peut pas supporter celui qui s'élève de niveau et se rapproche de D-ieu, il essaiera de toutes ses forces de le faire retomber. Cette barrière de sécurité est la "Hit'hazekout", c'est à dire la capacité de ne pas se décourager. Car il existe un nombre incroyable de Juifs qui ont connu, à une certaine période de leur vie un fort réveil spirituel et une grande envie de sainteté et sont retombés par la suite, découragés intèrieurement de pouvoir être des Juifs vraiment kashers. Certains ont cru qu'il était trop dur d'être religieux et d'autres ont trouvé des "alibis" pour justifier leur éloignement, affirmant souvent que pratiquer plus que ce qu'ils font est du "fanatisme". L'erreur commune à tous est qu'ils ne savaient pas qu'il fallait mettre un parapet, c'est à dire faire preuve de Hit'hazekout et se renforcer dans la foi simple que D-ieu désire absolument les voir continuer, même avec leurs fautes et imperfections, même s'ils ne ressentent plus rien. Car D-ieu est un Père qui aime Ses enfants d'un amour infini et veut les voir se rapprocher de Lui grace à la Torah, la prière et les Mitsvot, chaque fois un peu plus. Rabbi Nathan continue son explication et reprend le commentaire de Rachi sur la portion de notre verset qui dit: "si quelqu'un en venait à tomber". Rachi commente: "cet homme devait tomber", c'est à dire, explique Rabbi Nathan, que celui qui veut se rapprocher d'Ha-chem constamment, étape par étape, doit forcément tomber avant de passer à l'étape supérieure ainsi que l'a dévoilé Rabbi Na'hman dans son principe de "Yérida létsorekh ha'alyah", une chûte dans le but de remonter. En d'autres termes, celui qui s'approche de D-ieu doit savoir que l'enthousiasme provoqué par cette élévation finira par s'atténuer, voire disparaitre, il en est ainsi pour chaque stade de notre rapprochement vers Ha-chem. C'est une des conditions de l'élévation spirituelle authentique et telle est la volonté de D-ieu pour des raisons dont il n'est pas lieu ici de discuter car elles touchent les secrets les plus profonds de la création. Quoi qu'il en soit, nous tenons ici un fabuleux conseil: si je désire servir D-ieu et que je vois que cela ne me réussit pas ou plus, je ne dois pas interpréter cela comme une défaite mais plutôt comme le signe infaillible que je suis sur la bonne voie. Avec un peu de patience, ma chute se transformera en remontée, si et seulement si j'ai mis un "parapet", c'est à dire que je n'ai pas oublié que D-ieu est près de moi, avec moi et en moi, et qu'Il apprécie le moindre effort que j'effectue. Car dans les mondes supèrieurs, cachés à notre vision limitée d'être humain, chaque petit mouvement vers le bien prend une dimension considérable. Si nous pouvions le voir, nous n'aurions plus aucun libre-arbitre et nous servirions D-ieu sans interruption. Et pour conclure, répétons avec véhémence le cri que Rabbi Na'hman lança à ses élèves et au peuple juif dans son entier: "Attention! le désespoir n'existe pas."

LA FOI


"La foi est considérée comme une Tsédaka." Commentaire: De la même manière que celui qui donne une Tsédaka (charité, donation) donne en vérité de sa personne. Celui qui fait preuve de foi envers Hakadoch Baroukh Hou lui donne de soi, c'est à dire qu'il prouve sa confiance en Lui en essayant de suivre les directives de la Torah et des Sages d'Israël. En sens inverse, celui qui donne la Tsédaka fait preuve de Emouna qu'il sera béni grace à la somme d'argent même dont il s'est démuni et est persuadé qu'il ne perd rien, même si la "réalité" lui prouve le contraire.

Pour un malade dont la vie n'est pas en danger ('Holé ché ein bo sakana), il est interdit à un autre Juif de transgresser pendant Chabat les interdictions de la Torah (pour la santé du malade), mais il peut transgresser les interdictions "Dérabanan" (c'est à dire les barrières rajoutées par les Sages) dans le cas ou le malade dont la vie n'est pas en danger court un risque (aussi minime soit-il) de perdre un membre. Il est recommandé mais pas obligatoire d'effectuer cette transgression avec une difference (par exemple allumer l'électricité à l'aide du coude). Mais si le malade dont la vie n'est pas en danger ne risque pas non plus de perdre un membre, on transgressera pour les besoins de sa santé les interdictions "Dérabanan" uniquement avec une difference, c'est à dire en changeant la manière habituelle de faire. (Yalkout Yossef) N.B.: Il est impératif de consulter un rav compétent ,afin de savoir quelles transgressions constituent des barrières des Sages et lesquelles sont issues directement de la Torah, ainsi que définir la notion de malade dont la vie n'est pas en danger. HALACHA 2: Celui qui a réservé une chambre dans un hotel dont les portes s'ouvrent à l'aide d'un oeil électronique, ou dont les portes des chambres s'ouvrent avec une carte magnétique et qu'il n'y ait pas d'autre possibilité d'ouverture, n'aura pas le droit de rester dans cet hotel à Chabat. Et s'il s'en aperçoit après que le Chabat soit rentré et ne puisse pas sortir de sa chambre (ou de l'hotel), c'est à dire qu'il soit empéché de pouvoir faire le Kidouch, manger ou prier à cause des portes électriques ou électroniques, il lui est permis de demander à un non-juif de désactiver le système, par exemple en enlevant les fusibles. En ce qui concerne une porte électrique dont l'ouverture est déclenchée quand on s'approche d'elle, il faudra éviter de s'en approcher. Si on est obligé de passer par elle pendant Chabat, on attendra qu'un non-juif l'emprunte et on passera en même temps que lui. Dans le cas où le non-juif déclenche l'ouverture uniquement pour nous, ceux qui passent quand même ont des décisionnaires qui les appuient. Mais si c'est un Juif, il est absolument interdit de passer, selon le principe qu'on a pas le droit de profiter des transgressions du Chabat de notre frère juif sauf pour sauver une vie et pour des malades quand leur maladie à atteint un certain degré, à ce sujet on consultera un rav compétent. (Yalkout Yossef)


OUMAN, OUMAN, ROCH HACHANA!


Roch Hachana s'approche! Les jours où les livres de la santé, la richesse et la vie sont ouverts, le jour du jugement. Etant donné l'importance de cette "fête", il est évidemment impossible de ne pas faire connaitre ou répéter à nos lecteurs l'immensité des promesses de Rabbi Na'hman concernant le pèlerinage sur sa tombe, surtout à Roch Hachana. En ce qui concerne la pèlerinage, il faut savoir que Rabbi Na'hman a déclaré devant deux témoins une fabuleuse promesse que personne n'a jamais faite avant ou après lui: "Même quand mes jours seront terminés, après mon départ de ce monde, je promets que celui qui viendra sur ma tombe réciter les 10 psaumes du Tikoun Haclali et qui donnera une pièce de Tsédaka à ma mémoire, même si ses fautes et péchés se sont multipliés sans limite, D-ieu en présèrve, alors j'utiliserai ma force et je m'étendrai en long et en large pour le réparer" (Si'hot HaRan 141). C'est à dire que l'individu dispose ici d'une promesse qu'il sera sauvé par le Tsadik après son départ de ce monde. Nous sommes aujourd'hui blasés par les milliers de promesses qui parcourrent le monde, promesses des publicités, des vendeurs et fournisseurs, promesses des amis. Le monde entier est empli de promesses qui sont généralement mal respectées. A l'écoute des paroles de Rabbi Na'hman, on pourrait un instant être tenté de penser: encore une promesse parmi tant d'autres. Mais si l'on réfléchit un peu à la grandeur de Rabbi Na'hman et au fait que des dizaines de milliers de Juifs ont déjà voyagés et déjà obtenus dans leur vie un changement exceptionnel et des miracles extraordinaires, il ne faut pas prendre cette promesse à la légère, d'autant plus que Rabbi Na'hman déclara au sujet de Roch Hachana: "Mon Roch Hachana est une grande nouveauté et D-ieu sait que je ne l'ai pas reçu par le mérite de mes ancètres car c'est D-ieu qui me l'a donné en cadeau. Moi seul, je sais ce qu'est Roch Hachana et non seulement vous mes élèves dépendez de mon Roch Hachana, mais le monde entier dépend de mon Roch Hachana"Hormis les promesses incroyables de Rabbi Na'hman lui-même, concernant la présence sur sa tombe à Roch Hachana, des promesses qui permettent à l'individu sincère d'envisager son avenir spirituel avec sérénité (même après 120 ans), il faut savoir aussi que des milliers de miracles se sont produits après le voyage chez Rabbenou. On ne compte plus ceux qui ont rencontré leur âme soeur et réglé des difficultés financières ou spirituelles, et aussi la présence à Ouman est très propice pour avoir des enfants, comme des centaines de personnes vous le confirmeront. A titre d'exemple, voila une histoire qui est arrivé à un policier israêlien il y a quelques années. Sa mission consistait à se faire passer pour un petit trafiquant et un consommateur de drogue afin d'infiltrer le milieu des dealers. Une fois, il réussit à découvrir un des chefs de cette mafia, un homme très très dangereux qui pouvait facilement tuer son ennemi. Il transmit l'identité de celui-ci à ses confrères qui l'arrètèrent. Malheureusement, il fut découvert. A partir de ce jour sa vie devint une angoisse perpétuelle, il rasait les murs et se cachait constamment par peur de la vengeance des bandits. Sa peur ne connut plus de limites quand celui qu'il avait dénoncé sortit de prison. Cette crainte eut néanmoins un aspect bénéfique dans la mesure où il leva les yeux vers le ciel. Il commença à faire Téchouva et se retrouva à Roch Hachana devant la tombe de Rabbi Na'hman, priant pour sa survie. Tout à coup une énorme paire de bras l'enlaça et le serra de plus en plus fort. Il commençait à perdre son souffle quand les bras le lachèrent. Il découvrit alors l'identité de son "agresseur" qui n'était autre que le bandit dangereux qu'il avait fait mettre en prison. Ce dernier, lui aussi en début de Téchouva, lui dit alors: "Pour Rabbi Na'hman et parce que c'est Roch Hachana, je te pardonne".... Il reste encore du temps et des places pour s'inscrire au voyage chez Rabbi Na'hman, contactez-nous rapidement!


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