mercredi 12 septembre 2012

Parashat Nitsavim et Rosh Hashana 5772..


 

Paracha :Roch Hachana / Nitsavim

Le temps nouveau de Roch Hachana

C’est un mot merveilleux que Roch Hachana. Il allie, dans le cœur et l’esprit, le bonheur de l’année nouvelle et les bénédictions qu’elle ne peut qu’apporter, les images de la famille réunie en des moments d’une intensité sans pareille, la solennité de la sonnerie du Choffar et l’espérance de tous. S’il fallait imaginer une image qui représenterait ce jour, elle aurait, à la fois, les couleurs de la sérénité d’un soir qui tombe et celles de la puissance d’un jour qui se lève. D’une certaine manière, dire Roch Hachana, c’est dire toute la vie qui recommence.

Certes, la grandeur du jour apparaît à tous et l’émotion de la sonnerie du Choffar est là pour en témoigner. Lorsque la fête commence, c’est dans un autre temps qu’on entre. Les vœux échangés de «bonne année» ne sont plus alors simplement des conventions sociales mais bien des souhaits venus du cœur de chacun qui retentissent devant D.ieu comme autant de joyaux tirés de ce prodigieux trésor : l’amour de l’autre. Les instants qui passent, à partir de ce moment, sont essentiels. C’est dans une proximité particulière avec notre Père, D.ieu, que nous nous installons. Et cette relation renouvelée change notre vie, transforme le monde. En ces jours de Roch Hachana, c’est du plus profond de notre âme que nous L’appelons et Lui entend cet appel. Il sait l’effort de chacun et accorde à tous l’avenir dont ils rêvent.

Pour cela, chacun œuvre avec enthousiasme. C’est ainsi que, dans les synagogues, chacun vient, en ces deux jours de fête, écouter le Choffar, à la fois appel, sanglot et cri de victoire. C’est pourquoi aussi, chacun décide de faire de la nouvelle année autre chose qu’un simple espace de temps succédant à un autre et que seul leur millésime respectif différencierait. Chacun décide d’apporter sa pierre au grand édifice spirituel qui, à présent, se bâtit. Pour cela, chacun choisit son propre chemin de progrès, si personnel et si indispensable. Chacun sait aussi que, sans l’autre, il n’est rien et que ne penser qu’à soi, c’est oublier ce que l’on est vraiment.

Roch Hachana est ainsi un temps de résolution, comme on dirait de renouveau. Car celles-ci ne sont pas une sorte de rite obligé. Elles surgissent comme une évidence et elles éclairent le chemin. Le monde est comme en attente, il nous faut lui répondre. La venue de Machia’h n’est-elle pas au bout de cette avancée ?

Cette paracha contient plusieurs principes fondamentaux de la foi juive :

-l’unité d’Israël « Vous vous tenez debout, vous tous, aujourd'hui, devant l’Eternel votre D.ieu : vos chefs de tribus, vos anciens, vos préposés, tout homme d’Israël, vos jeunes enfants, vos femmes et ton converti qui est à l’intérieur de ton camp 

-la rédemption future : Moïse avertit de l’exil et de la désolation de la Terre Promise qui résulteraient d’un abandon des lois de D.ieu. Mais aussi, ils annonce qu’à la fin « Tu retourneras vers l’Eternel ton D.ieu… Si tes dispersés étaient au bout des cieux, de là l’Eternel ton D.ieu te rassemblerait…Il t’amènera vers le pays dont avaient pris possession tes pères »

-la proximité de la Torah 
« Cette loi que je t’ordonne aujourd’hui, elle n’est pas loin de toi… Elle n’est pas dans les cieux… Elle est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton cœur pour l’accomplir »

-la liberté du choix
« Vois, J’ai placé devant toi aujourd’hui la vie et le bien, la mort et le mal… Ce sont la vie et la mort que j’ai placées devant toi, la bénédiction et la malédiction : tu choisiras la vie ».

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C’est d’étudier les Halakhots, le Code de Lois de la Torah
sans lequel un homme ne peut pas prier comme il faut, respecter

Shabbat, mettre les Te ilines ou même quoi faire au
lever le matin, car il ne connait pas les fondements de ces
règles. En fait, il y a deux sortes de fautes :
¨ celles qu’un homme est conscient de transgresser
mais son Yetser Ara est tellement grand qu’il n’arrive
pas à se contrôler

¨ celles que l’homme commet parce qu’il s’en iche

C’est pour cela, qu’il faut que chaque homme juif, de tout
niveau, s’efforce d’étudier chaque jour quelques Halakhots.
Pas besoin de se compliquer en prenant sur soi l’étude du
Shoulkhan Aroukh et tous ses commentaires. Au contraire,
essayons plutôt de prendre un condensé des Lois du
Shoulkhan Aroukh. 


Il s’avère surtout qu’il était aussi en excès de vitesse. Alors il
est convoqué devant le Juge. Ce dernier lui dit : « Savez-vous
que vous risquez une amende très importante ? » l’homme
répond : « Mais pourquoi ? ». « Mais vous avez enfreint la
Loi ». L’homme dit : « Mais quelles Lois ? Je ne les connais
pas ! ». Le Juge dans sa colère lui répond : « Vous ne connaissez
pas les Lois du pays ? Alors comment faites vous pour
vivre ? Vous pensez faire ce que vous voulez ? ».

Que va répondre ce même homme à Hakadosh Baroukh
Hou ? Qu’il ne connaissait pas les Lois de la Torah ? Mais
cette réponse est irrecevable ! Comment peut-il prétendre
respecter la Torah s’il n’étudie pas ses Lois ? Il ne pourra pas
se cacher et devra se rendre à l’évidence que même les
Mitsvots qu’il connaissait bien, il les faisait en fait d’une façon
erronée. C’est dommage ! Il a pourtant mis les Te ilines
toute sa vie... mais ils dataient de sa Bar Mitsva, il ne les a
jamais fait véri ié ! Comprenons bien qu’il sera considéré
comme s’il ne les avait jamais mis. Quelle perte inestimable
pour cet homme ! Il se prenait pour un pratiquant ! En fait il
était pratiquement pratiquant !!

Nous sommes en pleine période de Teshouva, et chacun
d’entre nous doit prendre sur lui de ne pas laisser passer un
seul jour sans avoir étudié la Torah. C’est pour cela que l’on
propose d’étudier le Kitsour Shoulkhan Aroukh, car c’est
rapide à lire et très accessible. Le but est d’étudier, pas d’entrerdans les détails de chaque Loi. Des grands Tsadikims dela génération ont pris sur eux d’étudier les Halakhots de
cette façon. Par exemple, si une personne veut savoir comment
faire une Té ila comme il se doit, il doit bien connaitre
toutes les Halakhots qui sont liées à ce sujet, et il découvrira
que peut être il n’a jamais prié de toute sa vie !

Ainsi, il est temps de prendre conscience de notre niveau spirituelet surtout de continuer à avancer dans les voies de la Torah.

Rav Rabinovitch


 ll existe une faute très grave dont la Teshouva estt dif icile, c’’est la profanattiiondu Nom Diiviin (’hiloull Hashem)

Quelle est la dé inition du ‘hiloul Hashem ?
Rav dit : « Ce serait, par exemple, si j’achetais
de la viande sans la payer immédiatement ».
Voici la signi ication de cette dé inition : s’il
ne paie pas tout de suite, il donne l’impression
à autrui de négliger l’interdiction de voler.
Par voie de conséquence, les gens feront
comme lui, car ils le considèrent comme un
exemple à suivre (« si ce religieux agit de la
sorte, alors c’est surement autorisé ! »).
L’école de Rabbi Ami donnait une toute autre
explication : « Toute personne dont la réputation
fait honte à ses amis ». On raconte que
cette personne commet des actions répréhensibles
et les gens font comme lui, ce qui va
provoquer, irrémédiablement, une vraie profanation
du Nom Divin.


Pourquoi est-ce une faute si grave ? Du fait de
se rendre coupable de commettre une faute
(avéra) devant d’autres personnes, l’homme
entraine qu'ils seront amenés à l’imiter. Chacun
devra faire très attention à cela car c’est
une faute qui n’a pas de mesure ixe. Toute
personne qui néglige un commandement de la
Torah et traite à la légère l’honneur d’Hashem,
profane Son Nom. D’ailleurs, si un homme est
coupable de cette faute, ni la Teshouva ni les
souffrances ne peuvent le racheter et il n’y a
qu'à sa mort qu'il parviendra à effacer sa faute.
Donc, toute personne se gardera de transgresser
cette interdit grave et s’éloignera pour cela
de toute vulgarité, sous toutes ses formes. Il
est essentiel pour obtenir le pardon de cette
faute, d’avouer publiquement ses péchés et annoncer
: « N’imitez pas mes agissements, car j’ai
fauté. J’ai fais un grand ‘hiloul Hashem à cause
de ma bêtise ». Il jeunera à plusieurs reprises
et confessera sa faute jusqu'à sa mort.

Halakha : Rosh Hashana


La veille de Rosh Hashana, certains ont l’habitude de se rendre sur les tombes des Tsadikims a in de se recueillir.
On fera très attention de demander par une prière que le défunt nous serve d’avocat auprès d’Hashem pour dé-
fendre notre cause
¨ C’est une bonne habitude de se couper les cheveux la veille de Rosh Hashana

¨ On mange , on boit, on se réjouit à Roch Hachana et on ne jeûne pas en ce jour. Si on craint que la prière ne s’allonge
plus tard que ‘hatsot (le milieu de la journée), on boira un peu d’eau ou de thé (sucré) avant la prière pour
ne pas rester à jeun. Il est préférable que l’of iciant ne s’attarde pas excessivement et les gabayims non plus pourla vente des mitsvots..

¨ Il ne faut pas manger exagérément jusqu'à satiété complète, a in de ne point se laisser égailler et de garder la
crainte d’Hashem présente déjà l’esprit
¨ C’est un bel usage d’apporter toutes sortes de fruits sur la table et de dire les Berakhot appropriées ainsi que les
Yéhi Ratson ramenés dans tous les rituels de prière
¨ Le jour de Rosh Hashana chaque homme a l’obligation d’écouter le Shofar
¨ On a pris l’habitude de ne pas dormir la journée de Rosh Hashana. Il est bon de faire l’effort de se lever tôt le matin
a in de se préparer convenablement pour la prière qui est longue et extrêmement importante. On étudiera la
Torah un maximum selon ses capacités a in de ne pas perdre ces deux jours à discuter de futilités
Après Min’ha, on se rendra au bord de la mer ou d’une rivière a in de faire le Tashlikh




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