mercredi 9 mai 2012

la Parasha de la semaine. Behar 5772...



LA PARACHA DE LA SEMAINE: BEHAR


Il est courant de séparer les Mitsvoth en deux catégories: celles concernant les relations entre l'homme et D-ieu et celles concernant les relations entre les hommes entre-eux. Cependant, il est évident pour chaque juif croyant que cette distinction entre les deux catégories n'est pas absolue. Le Même qui nous a commandé d'observer le Shabbat nous a aussi ordonné d'aimer notre prochain (Vayikra 19:18). Une personne est obligée de faire attention à l'honneur de son prochain, parce ce que c'est un commandement émanant de D-ieu de se comporter ainsi et non pas parce que cela correspond à de nobles préceptes moraux et qu'il est beau d'agir ainsi.


Il en résulte que de même qu'une personne est heureuse d'être préservée de manger un aliment interdit par la décision d'un Rabbi, bien que cela lui coûtera de l'argent, de la même manière, il sera aussi content si la court rabbinique décide qu'il doit payer quelqu'un, parce qu'ainsi aussi, il accomplit la volonté de D-ieu dans la création.


Dans la paracha de la semaine, il est écrit: "Ne vous lésez point l'un l'autre, mais redoute ton D-ieu! car je suis l'Eternel votre D-ieu". (Vayikra 25:17). En d'autres termes, on doit arriver à éprouver le même sentiment de sainte crainte et de trépidation s'il nous vient à vouloir léser autrui, que lorsqu'on se trouve face à D-ieu. Et bien que la chose est difficile, nous sommes néanmoins ordonnés de faire ainsi. Et de plus, les transgressions entre l'homme et son prochain prennent préséance sur celles entre l'homme et D-ieu.


Nos Sages ont expliqué que ce verset interdit les paroles frauduleuses. Cela inclut l'avertissement de ne pas diminuer une autre personne par des paroles blessantes, de ne pas lui donner de conseils qui ne sont pas réellement bénéfiques pour lui, mais bénéfiques pour le conseilleur. Il ne devra pas utiliser le pouvoir de sa parole pour causer de la peine ou pour embarrasser autrui. Il ne devra même pas examiner de la marchandise qui est en vente s'il n'a pas d'argent avec lui ou s'il n'a pas l'intention de l'acheter. Même un mot qui fait allusion à quelque propos blessant pour son prochain rentre la catégorie de cette interdiction.


Cependant, la société dans laquelle nous vivons est caractérisée par le contraire de tout ce qui est interdit dans cette Mitsvah. Il est courant de dénigrer son prochain ou de se moquer de lui par qu'il souffre d'une certaine déficience. Nous disons que nous rigolons simplement, alors qu'en fait nous ne plaisantons pas du tout mais nous faisons de lui un sujet de moquerie.


La racine de cette impudence est la déficience dans notre attitude envers les Mitsvoth entre l'homme et son prochain. De même que nous n'estimons pas cette catégorie de Mitsvoth, nous ne considérons pas les gens selon leur vraie valeur. Cet comportement superficiel nous mène directement à une attitude indulgente qui peut nous permettre des comportements impudents.


En contraste à cela, il semble que nous comprenons mieux les commandements entre l'homme et D-ieu. Nous savons que les lois ont la même valeur indépendament de la grandeur ou de la grosseur du sujet de la mitsva et qu'il n'y a donc pas de sens à les observer partiellement. Nous savons qu'un animal n'est pas cacher si l'on découvre un trou dans ses poumons après l'abattage, que le trou soit petit ou grand. Il n'y pas de différence si une personne moissonne entièrement son champ le Shabbat ou s'il arrache quelques plantes du sol.


Cependant, si nous réalisons que le propre comportement envers les autres êtres humains est obligatoirement parce que cela est ordonné par D-ieu, alors il devient plus évident que même la plus petite "piqûre" qui puisse causer de la peine à autrui est une transgression majeure de l'interdiction de ne pas blesser autrui par nos paroles. Que soit béni celui qui parvient à accomplir tout cela.


PRIERES DE NOTRE BOUCHE: COMPTER LE ÔMER
(SEPHIRAT HAÔMER)


"Aujourd'hui est le ...jour du ômer".


Une personne doit penser en elle-même que la prononciation de ces mots opèrent d'extraordinaires rectifications (tikounim) dans les sphères des mondes supérieurs. Il doit aussi penser que par cette récitation il créée une sérénité dans ces mondes et donne satisfaction, pour ainsi dire, au Créateur, que Son Nom soit béni et exalté.


Il devrait ensuite prier ainsi: "Que ce soit ta volonté que le Saint Temple soit reconstruit...et qu'on puisse Te servir là-bas...et que cela Te soit plaisant".


Une personne devrait prier pour la reconstruction du Temple avec un coeur brisé et du plus profond de son âme. Il devrait adresser ses prières au Créateur, que Son Nom soit béni et exalté, lui demandant que la reconstruction du Saint Temple prenne place rapidement de manière à que l'on puisse y amener là-bas des sacrifices et que cela procure satisfaction à l'Eternel, que Son Nom soit béni et exalté et invoqué à jamais. C'est la principale kanava (intention) de cette prière qui est de surcroît une rectification de cette séphira dont la réparation est accomplie en supputant le ômer.


Parce que par cela elle répare les sphères spirituelles, il est obligatoire pour une personne de réciter cette prière immédiatement après la séphira. Tout cela selon les écrits du Ari zal, et c'est pourquoi une personne doit faire très attention à ce qu'elle pense au moment où elle récite cette prière.


Après cela, il devrait dire avec une formidable kavana le Psaume 67: "Au chef des chantres, avec instruments à cordes. Psaume. Cantique. Que D-ieu me prenne en grâce et me bénisse!" C'est aussi une des rectification de la séphira. Même si c'est dit avec la simple pensée de la signification des mots, comme ils sont expliqués par Rachi, cela va éveiller chez la personne un amour fervent et puissant pour l'Eternel, que Son Nom soit béni et exalté. Cela va aussi l'inciter à penser combien est bonne la part qui échoit à celui qui aime l'Eternel. Similairement, il sera prit par un grand désir de sanctifier le Nom de D-ieu dans ce monde, parce que tout cela est harmonieusement inclus dans les mots du Psaume. Il devrait préparer son esprit à penser à ces choses-là et prononcer chaque mot doucement, avec grande concentration sur la signification de chaque mot selon le commentaire de Rachi. Alors automatiquement, il parviendra à la Kavana qu'il convient.


(Yessod Veshoresh Ha'avoda, Shemini)


HISTOIRE DE NOS SAGES


"Si ton frère s'appauvrit..." Vayikra 25:25


Il y avait une fois un juif pauvre et solitaire qui avait la réputation d'être un voleur. Les gens se tenaient à distance de lui et lui faisaient honte. Il se trouva qu'il arriva dans la ville de Radin, où il rencontra notre Rav, Rabbi Naftali Trop, de mémoire bénie, qui le reçut chaleureusement. Le Rabbi invita le pauvre homme chez lui, le fit asseoir à sa table et lui prépara un lit pour qu'il puisse se reposer durant la nuit. Le Rabbi n'économisa aucune peine pour combler son invité durant son séjour chez lui.


Les proches amis du Rabbi se demandaient ce qu'il ce passait entre le Rosh Yéshiva et ce juif de fréquentation plus que douteuse. Rabbi Naftali suspecta leur étonnement et leur expliqua la chose suivante:


Jusqu'à présent, je savais qu'un voleur devait payer le double s'il était attrapé. S'il volait une vache ou un mouton et les abattait rituellement, il devait alors payer quatre ou cinq fois la somme. S'il n'a pas l'argent pour payer, il doit alors être vendu pour une période d'au maximum six ans. Mais pour autant que je sache, je n'ai jamais appris nulle part qu'on est exempt d'accomplir la mitsva d'achnasat orchim (recevoir des invités à la maison) avec un telle personne. N'est-il pas juif? Est- ce que notre ancêtre Avraham Avinou n'a-t-il pas accompli cette mitsva envers tout le monde, même des arabes? Il est vrai, cependant, que lorsqu'on invite une telle personne sous notre toit, on encoure le risque de se faire voler et de tomber dans la pauvreté. Il peut fuir en emportant des objets de valeur avec lui. C'est pourquoi, il faut faire attention, le surveiller et garder la maison tout le temps qu'il s'y trouve. Mais ce n'est pas une cause n'être exempté de la mitsva.


La maison du Rosh Yéshiva devint une place où les visiteurs qui erraient dans la ville de Radin pouvaient passer la nuit. Là-bas ils se sentaient tous des invités honorés.


Une fois, l'un des membres du personnel de la maison du Rabbi ne trouva plus de place à offrir pour dormir la nuit pour un visiteur, et lui donna une somme d'argent pour qu'il puisse aller louer une chambre à l'hôtel. Quand Rabbi Naftali entendit ceci, il se fâcha et dit: "Pourquoi n'as-tu pas été toi-même dormir à l'hôtel et cédé ta chambre à l'invité? Tu te crois à la maison mais tu dois savoir qu'à partir d'aujourd'hui, la maison de ces pauvres gens est aussi celle-là. Aucun membre de notre famille n'a plus de droits que l'un d'entre-eux.


EDUQUER NOS ENFANTS 
Une lettre des Guédolé Israël adressée à ceux qui participent à la convention de Bené Torah Bené Berak, Eté 5731 (1973)


A nos chers Frères qui craignent D-ieu et qui pensent à Son Nom. A ceux qui s'expriment à leurs frères avec des mots d'encouragement, d'éveil, de réprimande exprimée ouvertement parce qu'ils les aiment. A ceux qui participent à cette sainte convention pour la sanctification du Nom divin, puisse-t-Il être béni.


Que vous soyez bénis, et bénis, c'est la raison pour laquelle vous avez répondu à cet appel de nos honorables membres actifs qui conçoivent des stratagèmes et éveillent les coeurs pour renforcer les fondations de nos foyers, et mettent en place des barrières de sainteté contre les brèches de la souillure, que D-ieu nous en préserve.


Le mauvais penchant s'insère profondément dans nos générations. Il essaye de pénétrer dans le milieu de nos institutions et de foyers, et perce les barrières de notre modestie et nous oblige à surveiller avec une vigueur accrue le genre de littérature qui franchit le seuil de notre porte, nous préservant ainsi de la littérature et des périodiques non casher et plein de fausses opinions, d'hérésie et d'indécence. Que D- ieu nous protège contre eux, car ils sont un poison pour chaque âme juive et tout spécialement pour les jeunes.


Il y a des parents qui non seulement échouent dans la protection de leurs enfants contre cela, mais eux-mêmes sont pris dans ces pièges. Ils apportent ces plaies à la maison, ils le veulent et ne voient aucun mal là-dedans. Il est dit qu'une personne qui recommet sans arrêt le même péché, celui-ci devient pour lui chose permise. Comment dans ce cas, l'enfant ne suivra-t-il pas le même chemin?


Une personne doit se garder loin de ces choses-là. Il doit fuir comme la peste la télévision, même de la regarder occasionnellement chez un voisin, comme une quelqu'un qui se sauverait d'un incendie. Ces choses sont comme un tuyau d'arrosage qui lave avec des eaux diaboliques toute trace de bien qu'il y a dans la vie des gens saints. Leur seul but est d'habituer les gens à corrompre leurs valeurs et leur éthique et à s'éloigner du judaïsme. Les oreilles de quiconque sonnent quand elles entendent des malédictions ou d'autres vilains propos sur D-ieu ou notre sainte Torah, ce sont la voix du satan et de ses légions qui blasphèment notre patrimoine.


Ces propos sont tenus dans une convention de Béné Torah, personnes qui se surveillent et qui se distinguent par leur crainte du Ciel, que leur nombre augmente en Israël. Il semblerait que de telles paroles soient superflus au sein de cette assemblée, qui n'est pas suspectée de telles choses, D-ieu nous en préserve. Néanmoins, il est incontestable, qu'en ces temps, même les plus grands d'entre nous doivent être avertis, rien que déjà pour le bien de leurs enfants et de plus chacun doit revoir lui- même les interdits que cela implique dans les détails.


Même les barrières qui nous protégent de ces transgressions sont interdites, comme il est dit: "Vous n'errerez pas d'après votre coeur et d'après vos yeux". La tradition explique qu'il est question ici de se tenir loin de l'hérésie et de l'indécence.


Il convient ici de mentionner les mots de l'auteur du Séfer Ha'hinou'h, à propos de la Mitsva No188. Là où les Sages nous ont lancé un avertissement, il n'est pas permis de dévier de leur ligne de conduite prescrite. Même si quelqu'un se trouve soudain attaqué par une passion soudaine, il ne devait pas se dire: "Puisque je suis déjà dans cet état et que j'éprouve cette envie, quelle différence y a-t-il si je regarde? Je sais que mon mauvais penchant ne sera pas plus excité." Beaucoup ont tenu les mêmes propos et sont tombés. Concernant cela, les Sages nous enseignent que le mauvais penchant commence son travail en douceur, puis il se renforce et finalement vainc la personne. C'est pourquoi, mon fils, fais attention à toi et ne laisse pas le mauvais penchant avoir le dessus sur toi, même s'il te donne mille garanties.


(Il convient de voir tout ce qui a été écrit à ce propos dans ce magnifique langage).


Ces mots sont d'actualité aujourd'hui plus que jamais auparavent. Une personne est sujette, D-ieu nous en préserve, à trébucher et fauter, et il rentre dans la catégorie des pécheurs et de ceux qui causent aux autres de pécher. Il est évident que le moindre laxisme dans l'observance de cette conduite va déterminer l'orientation de ses enfants et de sa maison. Les dégâts n'apparaîtront pas à première vue, mais plus tard le résultat sera très amer et qui pourra redresser cela? De plus celui qui cause à autrui de pécher est pire que s'il l'avait tué

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