lundi 12 mars 2012

Ligue 1 - Les choix payants du PSG....


La victoire parisienne arrachée à Dijon (1-2) a une nouvelle fois validé le coaching de Carlo Ancelotti. Dimanche, l'entraîneur du PSG s'est montré inspiré en lançant Kevin Gameiro et en repositionnant Javier Pastore. Face à Montpellier (2-2) et à Lyon (4-4), ses choix avaient déjà fait mouche.


Douze matches sans défaite. Et surtout, des points arrachés au bout du suspense. Si le PSG connaît actuellement autant de réussite, il le doit pour beaucoup à Carlo Ancelotti. Ces dernières semaines, les changements du coach parisien se sont avérés systématiquement payants. Ce fut encore le cas dimanche. A Dijon (1-2), l'Italien a eu le nez creux. Les deux buts parisiens ont été inscrits par deux "remplaçants" : Siaka Tiéné et Kevin Gameiro. Si la titularisation du latéral ivoirien a été dictée par l'absence de Maxwell, la rentrée de l'ancien Lorientais, à dix minutes de la fin, en lieu et place de Guillaume Hoarau, ressemble à un coup de maître.


L'attaquant international a marqué suite à une course de plus de 50 mètres en quelques secondes. Pour son seul tir. Auparavant, il n'avait touché que deux fois le cuir. C'est ce qu'on appelle un coaching gagnant. "Marquer à la dernière minute n'est pas facile. Je voulais utiliser les qualités de Gameiro dans le mouvement en profondeur et je pense qu'il était prêt pour marquer, a justifié Ancelotti après le match. Tous les joueurs sont motivés et même ceux qui n'ont pas trop de temps de jeu. Quand ils entrent sur le terrain, ils font tous un bon travail."


Lors des derniers rendez-vous, le constat est le même : les choix d'Ancelotti ont un impact direct sur le résultat. Contre Montpellier, Guillaume Hoarau était sorti du banc pour inscrire le but égalisateur (2-2). A Lyon, l'ancien Havrais a eu les faveurs de son entraîneur. Une titularisation là aussi prolifique, matérialisée par deux nouveaux buts, dont celui du 4-4, au bout du temps additionnel. Lors de cette même rencontre, Marcos Ceara et Mathieu Bodmer sont entrés à vingt minutes du terme. Le premier a ramené le score à 4-3 et le second a été passeur décisif sur le quatrième. A écouter Jérémy Ménez, Paris l'a encore prouvé dimanche : "On peut compter sur tous les joueurs qui sont dans le groupe." "Contre Dijon, Kevin marque, Guillaume fait une passe décisive. C'est bien, car cela prouve que tout le monde est concerné", retient le milieu offensif, passeur décisif en Bourgogne.


Confiance en Pastore..


A Dijon, Carlo Ancelotti est resté fidèle à son idée : construire son équipe autour de Javier Pastore, en tirant un trait sur son fameux "sapin de Noël" pour remettre au goût du jour le 4-2-3-1 de l'ère Kombouaré. L'expulsion de Mohamed Sissoko à la 40e minute n'a pas contrarié son plan initial. Plutôt que de sortir son stratège argentin pour intégrer Clément Chantôme dans son entrejeu, il a repositionné El Flaco à la récupération, aux côtés de Blaise Matuidi. Comme pour afficher clairement son souhait de garder le pied sur le ballon, de continuer à faire le jeu après une mi-temps plaisante.


En soutien de l'attaquant de pointe, Pastore avait d'abord montré une belle entente avec le trio offensif, composé de Ménez, Nene et Hoarau. "Dans une position plus difficile", dixit Ancelotti, l'ancien joueur de Palerme n'a récupéré que quatre petits ballons. Mais son emprise sur le jeu parisien n'a pas baissé pour autant. L'international argentin a eu le mérite de porter le jeu dans le camp adverse et conservé du poids offensivement. Au final, il a touché 54 ballons, réussi 74% de ses passes, cadré une frappe. Et malgré son infériorité numérique, Paris a conservé une possession favorable (56% sur l'ensemble de la rencontre). Depuis son banc, Carlo Ancelotti a forcément apprécié.
N. S. et G. Ba. / Eurosport

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