jeudi 29 décembre 2011

Parasha de la semaine. Vayigash 5772


S e u l.. a u..mo n d e


 Le Rav Dessler, dans son livre le
Mikhtav Mé Elyahou, explique quel
est le sens des responsabilités d’une
personne dans ce monde par rapport à la Torah
, mais aussi, quelles sont les responsabilités
de chacun vis-à-vis des autres. Il est
écrit dans le Traité Nida (page 30) : « avant
qu’il ne sorte du ventre de sa mère, on demande
à l’enfant de jurer qu’il deviendra un
Tsadik et qu’il ne se détournera pas du chemin
de la Torah et des Mitsvots ». De là, nous
voyons que nous sommes tous pourvus d’une
mission bien précise : exécuter les commandements
d’Hashem. 


Comment ? En se répétant
sans cesse le concept fondamental que
« le monde a été crée pour moi (Sanhedrin) ».
En fait, nous dis le Rav Dessler, l’explication
est que nous sommes obligés de penser cela
car c’est la réalité, la pure vérité !


Pourtant nous ne sommes pas seuls sur
terre ! Mais il nous faut comprendre que
lorsqu’Hashem a crée le monde, IL l’a fait
d’une telle manière qu’IL a pensé le créer
pour chacun d’entre nous, à Son image. Le
Saba de Slobodka, Rav Tsvi Finkel zatsal nous
en donne la preuve à travers une des plaies
qui a frappé l’Egypte, celle du sang. C’est par
celle ci qu’Hakadosh Baroukh Hou nous a
montré que nous étions un peuple unique au
monde : lorsqu’un égyptien buvait dans un
verre, son contenu se transformait en sang et
lorsqu’un juif buvait dans le même verre, il
revenait à son état de liquide normal ! Cela
prouve bien qu’Hashem veille sur Son
peuple, dans son ensemble, mais aussi, dans
son individualité. Le Rav Dessler en tire la
conclusion suivante : « chaque individu a
l’obligation de se dire que le monde a été crée
pour lui ». En fait, chaque évènement qui se
passe dans le monde, est à cause de moi ou
grâce à moi, selon le cas !


Ainsi, il faut bien assimiler ce principe que le
monde a été crée pour moi, a-in que je le ré-
pare ! Mais on ne doit pas se dire que l’on
n’est pas seul à essayer de le faire et que les
autres aussi ont leurs devoirs, mais au contraire,
le fait de se considérer comme en
étant le principal acteur entraine l’homme à
se dire qu’Hashem a effectivement crée le
monde « rien que pour moi, par conséquent,
tout repose sur mes épaules. Même si les
autres réparent de leur coté, j’en fais, si l’on
peut dire ainsi, abstraction et m’oblige à faire
tout mon possible pour réparer.
Il semble que le coté pratique des choses se
fait dans le cadre du concept que nous
sommes tous des frères, garants les uns des
autres. En fait, il ne faut jamais perdre à l’esprit
que nous sommes un peuple, uni comme
les cinq doigts de la main. Chacune de nos
actions, bonnes ou mauvaises, va in-luencer
le peuple dans son ensemble. C’est pour
cette raison qu’en pensant que la tenue du
monde dépend de nos faits et gestes, nous
devons faire en sorte de ne pas fauter et surtout
d’avoir le désir de réparer, sans regarder
ce que font les autres.
Le Rav Kotler zatsal ramène les paroles du
Talmud dans son livre Mishnat Rabbi Aharon.
Les Sages nous font prendre conscience d’un
point essentiel : il est vrai que nous avons
appris que l’homme doit avoir conscience
que le monde repose sur lui.


L a.. P a r a s h a ..d e.. l a.. s e m a i n e
 Yéouda s’approche de Yossef pour plaider la libération de Benyamin,
s’offrant comme esclave à la place de son jeune frère. Yossef
ne peut davantage se contenir et dit d’une voix chargée de
pleurs : « Je suis Yossef, mon père est-il encore vivant ? ».
Il ajoute aussitôt qu’il a été envoyé en Egypte par Hashem, a-in d’y pré-
parer une ressource pour toute la famille et sauver la région de la famine.
Les frères s’empressent de retourner en Canaan pour apporter la
bonne nouvelle à Yaacov.
Ce dernier descend alors en Egypte avec ses -ils et leurs familles, soixante dix âmes en tout,
a-in d’y retrouver Yossef après 22 ans de séparation. Sur son chemin, il reçoit le message
d’Hashem de ne pas hésiter à descendre en Egypte, car il y deviendra une grande nation.
Pharaon met à la disposition de Yaacov et de sa famille la région fertile de Goshen. Yossef rassemble
les richesses de l’Egypte au pro-it de Pharaon en vendant nourritures et semences
pendant la famine.


Halakhots : Les insectes (2eme partie)


S e l o n l e s e n s e i g n eme n t s d e n o t r e Ma î t r e Ra v Ov a d i a Yo s s e f C h l i t a r é d i g é s
p a r s o n f i l s Ra v Y i t z h a k Yo s s e f C h l i t a d a n s l e S e f e r Ya l k o u t Yo s s e f
·  On ne mangera pas de -igues sans les examiner : il est très fréquent d’y trouver des vers
·  Même après les avoir examinés, on ouvre le fruit que l’on met dans l’eau car les vers des -igues
-lottent à la surface
·  Il en est de même pour le maı̈s en épis dans lesquels on trouve très souvent des petits vers
toujours logés entre les grains
·  On ne peut donc consommer le maı̈s qu’à condition de l’avoir égrené et examiné avec soin.
Idem pour les fraises qu’il faut soigneusement laver et examiner
·  En revanche, on n’a pas besoin de véri-ier les fruits qui deviennent véreux qu’après la cueillette.
Les dattes sont souvent véreuses avant la cueillette : on n’en mangera pas avant véri-ication
préalable autour du noyau en particulier..

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