Traditions solitaires..
Le diamant reste la pierre fétiche des amoureux. On en parle avec Raphaele Canot, la directrice des collections De Beers
Il a beau être un gage universel d’amour, le diamant divise tout de même. D’un côté, celles qui ne jurent que par la taille poire XL, de l’autre, celles qui militent pour une discrétion et une pureté irréprochable. Entre ces deux camps, Raphaele Canot, la directrice des collections De Beers, est la spectatrice privilégiée de ces aventures aux mille carats.
Lefigaro.fr/madame. - On a toujours l’image du diamant monté en solitaire, enchâssé dans ses quatre griffes. Est-elle toujours d’actualité ?
Raphaele Canot. - Oui, bien sûr, car il reste l’icône des bagues de fiançailles. Par sa pureté, le solitaire reste un éternel classique à l’élégance intemporelle. Pas étonnant, donc, qu’il soit aussi désiré ! Mais aujourd’hui, l’offre est vraiment variée en terme de style et les montures travaillées ont trouvé leur public, tout comme celles « en fil de diamants », micro-pavées, qui sont perçues comme très sophistiquées et qui mettent joliment le solitaire en valeur.
Double dimension
Pourquoi ?
Avant de devenir un symbole d’amour, le diamant était un symbole de pouvoir et je crois qu’il a conservé cette double dimension, véhiculant ainsi des valeurs de reconnaissance sociale, de réussite, tout autant que des valeurs romantiques. Pour vous donner un exemple, lors de l’ouverture de notre première boutique en Chine à Pékin, l’une des premières ventes a été un solitaire… acheté par une femme pour elle-même ! Le solitaire, symbole d’amour, mais aussi de pouvoir, donc de talent et de réussite. Peut-être est-ce là une nouvelle page qui s’ouvre dans l’histoire de cette pierre pas comme les autres ?
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