mercredi 15 juin 2011

Parashat Shela'h 5771...


Parashat Shela'h 5771...

Erreur de casting ?

Rabbi Nahman de Breslev écrit dans
Si’hot Haran que le Yetser Ara abandonne
toutes ses occupations et fait tout ce
qu'il a en son pouvoir pour s’interposer dans la
paix d’un foyer : c’est son passe-temps favori,
briser le Shalom Bayit ! Dans sa ruse, il arrive à
faire tomber les gens dans son piège. Celui qu'il
préfère, c’est de mettre dans la tête d’un des mariés
qu'en fait son couple n’a pas été choisi par
Hashem, comme le rapporte la Torah, mais au
contraire, qu'ils n’ont en définitive rien { faire
ensemble. Comment le Yetser Ara a-t-il cette force
de pouvoir s’interposer dans la vie d’un couple
? Quel mal entraine t-il ?
En général, lorsque le mari, ou la femme, en arrive à
cette fausse conclusion, c’est toujours lors d’un moment
de faiblesse ou de difficultés dans le couple.
Mais chaque personne recevait une bonne formation
avant de se marier, elle pourrait faire face à ce genre
d’épreuves. Mais dans le cas présent et du fait qu'elle
n’a pas été préparée convenablement avant d’entrer
sous la houppa, elle ne voit déj{ plus d’espoir {
sa situation et pense qu'il n’y a plus qu’une seule solution
à son problème : le divorce.
Et ainsi le Yetser Ara entre en jeu et vient lui faire
croire qu'en fait elle n’aurait jamais dû se marier
avec cette personne car tout simplement ce n’est pas
ce qu’Hashem lui avait réservée ! Et c’est pour cette
raison erronée qu’ils ne s’entendent pas et n’arrivent
jamais à régler leurs différents. Cette façon de
penser de la part d’un des protagonistes est une des
épreuves les plus difficiles pour régler un problème
de Shalom Bayit, car il n’y a pas d’interlocuteur avec
qui parler : elle a la certitude que son conjoint/te
n’est pas la bonne personne, tout simplement.
La Guemara dans le traité Sota dit : « Quarante jours
avant la création du foetus, une voie dans le Ciel déclare
qu’un tel se mariera avec une telle ». Un jour, une
matrone vint poser une question à Rabbi Yossi Ben
Halafta : « Que fait votre D. depuis qu'il a terminé de
créer le monde ? ». Il lui répondit : « Tous les textes
sont en accord pour dire qu'IL s’occupe de marier les
gens en déclarant : « tel garçon avec telle fille et telle
fille avec tel garçon ... ».
Et { partir de l{, puisque c’est donc Hashem Luimême
qui forme les couples, il ne peut y avoir d’erreur
: tout ne peut qu'être parfait. Et toutes ces pensées
qui viennent embrouiller les gens en leur faisant
croire que leur couple est voué { l’échec car il
n’est pas voulu de l{-haut, viennent d’un manque
d’Emouna. Ils ne comprennent pas que des soucis et
des difficultés dans un couple sont là pour leur bien
et dans un but constructif : au contraire, la plupart
du temps ils viennent réparer des mauvaises actions
qui ont été commises. Tout part du fameux principe
qu'Hashem ne punit jamais, mais IL répare.
Dans le livre, Reshit Hokhma, il est écrit que la néshama
vient d’un endroit très haut dans le ciel et
comporte une partie masculine et une partie féminine.
Et que c’est au moment où elle va descendre
dans un corps sur terre qu'elle prend sa forme définitive
: la partie masculine va dans le corps d’un
homme et la partie féminine dans le corps d’une
femme. Et de cette façon, cette neshama (à présent
divisée en deux parties bien distinctes) vit dans ce
monde ici bas jusqu’au jour où Hakadosh Baroukh
Hou décide de faire rencontrer les deux parties afin
de la faire revenir { son état initial : il n’y a que dans
le cadre d’un mariage en bonne et due forme que la
neshama redevient parfaite.

Seul Hashem détient le secret de savoir à quelle âme
unique appartient telle ou telle partie de néshama.
C’est pour cette raison que seule cette femme,
qu'Hashem a mise sur le chemin de l’homme, est capable
de combler le manque et entreprendre le Tikoun
(réparation) commun qu'ils devront accomplir.
Maintenant que l’âme a retrouvé son état originel,
le vrai travail commence.
Le Sefer Hakhinoukh écrit que lorsqu’une femme se
marie avec un homme, elle devient littéralement une
partie de son corps : exactement de la même façon
Erreur de casttiing ?
Pour l’élévation de l’âme d’Aaron Hai Ben Esther
Moshé envoie douze espions en Canaan. Ils sont de retour quarante jours plus tard
porteurs d’une grappe de raisins, d’une grenade et d’une figue qui témoignent de la
générosité de la terre. Mais dix d’entre eux ajoutent que ses habitants sont des
géants, qu’ils seraient des combattants « plus forts que nous » ; seuls, Calev et Yéoshoua
plaident pour que la terre de Canaan soit conquise suivant l’ordre de Hashem.
Le peuple se plaint, semblant préférer le retour en Egypte. Hashem décrète alors que
l’entrée d’Israël en Terre Promise sera retardée de quarante ans, temps pendant lequel toute la génération
s’éteindra. Pris de remords, un groupe de juifs attaque, contre la volonté de Moshé, la montagne qui borde la
frontière : il est défait par les Amalécites et les cananéens. Les lois des ména’hot (les donations de fleur de
farine mélangée d'huile) et des libations de vin sont données ainsi que le commandement de consacrer à
Hashem une portion de la pâte, lorsque l’on fait la ‘hallah, le pain. Un homme viole le Chabbat en ramassant
du bois : il est mis à mort. Hashem ordonne de placer des franges (Tsitsits) aux quatre coins de nos vêtements
pour qu’elles nous soient un rappel d’accomplir Ses commandements.

Parashatt Shella’’h (NOMBRES 13 : 1-15:41)

Pour l’élévation des âmes de Meyer Ben Nina & Myriam Bat Esther

Pour l’élévation de l’âme de Haima Bat Ida
qu'Hashem a pris un morceau de la côte d’Adam
Harishon pour créer la femme.
De ce fait, le Raavad écrit : « C’est pour cette raison
(citée plus haut) que l’homme devra aimer sa femme
comme son propre corps, de la respecter, d’éprouver
de la miséricorde pour elle et de faire attention
à elle de la même manière que l’on prendrait
soin de nos propres membres. De plus, la femme
en retour est obligée de respecter son mari, de
l’aimer comme son âme car elle vient d’une partie
de lui, véritablement ».
A la lumière de ce que nous venons de dire, il n’est
plus besoin de rappeler que dans un couple, c’est
le respect mutuel qui prime. Et que si les personnes
prennent vraiment conscience que le conjoint
a été envoyé par Hashem Lui-même, elles feraient
tout ce qui est en leur pouvoir afin de respecter

Ses directives de fonder un foyer casher et en
paix. Et de la même façon qu'un homme prend
soin de son corps et fait en sorte de ne pas blesser
un de ses membres, il s’efforcera de protéger au
maximum sa femme qui fait partie, de son propre
corps.
De plus, inutile de rappeler que lorsque le Shalom
règne entre un homme et une femme, Hakadosh
Baroukh Hou réside au milieu d’eux, dans leur
maison qui devient un véritable Beth Hamikdash.
Et de quoi dépend en grande partie qu'un couple
vit en harmonie et protégé des attaques extérieures
? Que ni l’un ni l’autre ait des envies de voir
ailleurs, en d’autres termes, qu'aucune envie d’adultère
ne vienne s’interposer entre eux, has veshalom.
Il faut garder dans le foyer un état de casherout
total à ce sujet.

Comment cela se traduit-il ?
Pour l’homme, de ne pas regarder pas les autres
femmes dans la rue, sur les magazines, sur internet
(grand est le danger d’internet) : ne pas croire
qu'il est infaillible à ce niveau : « Mais qu'est
ce que tu regardes ? Ta femme ne te suffit pas ?
Elle ne te plait plus ? Est-ce que tu la regardes
comme tu l’as regardé sous la houppa ? ». Il est
impossible de demander { un homme d’être
humble, droit, calme, tempéré, si il a en lui ce
désir de regarder les femmes et plus si affinités,
qu'Hashem nous garde de cette terrible faute.
Ne pas comprendre dans le mot adultère la faute
ultime, mais aussi le fait de faire la bise { d’autre
femme que la sienne.
Pour la femme, c’est de respecter parfaitement
les lois de Tsniout afin de ne pas attirer le regard
d’autres hommes sur elle, de respecter les lois
de pureté familiale, de se tremper dans un Mikvé
(demander conseil à un Rav pour toutes ces lois). La femme
devra se couvrir la tête afin, comme le dit le
Zohar, d’avoir le mérite d’avoir des enfants sages
en Torah. Si toutes ces conditions sont respectées
et que le couple désire avancer, ensemble,
main dans la main (quand c’est autorisé !)
Hashem résidera en eux et grâce à cela le Mashia’h
viendra reconstruire le Bet Hamikdash.
Tiré du livre Began Eden Mikedem du Rav Shalom Arush Shlita à
qui nous souhaitons Refoua Shelema

Le Shemiiratt Hallashon,, par lle Haffetts Hayiim
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l e s . l u m i e r e s . d e . s h a b b a t @ g m a i l . c o m
Pour l’élévation des âmes d’Avraham Ben Esther & Helene Bat Haima
Pour l’élévation des âmes de Raphael Ben Myriam et Ra’hel Bat Rzala

Les 613 Miittsvotts,, par lle Haffetts Hayiim
19 . Sanctifier le jour du Shabbat par des paroles
Comme il est dit : « Souviens toi du jour du Shabbat pour l’honorer ».
Nos Sages disent : « Honore le par des paroles, par le Kidoush lorsqu’il commence et la havdala
lorsqu’il termine ». Par décision de nos Hakhamims, c’est sur du pain ou du vin qu'il faut
faire le Kidoush, et c’est également par ordre rabbinique qu’on récite la havdala { la fin du Shabbat, sur du
vin. Il est interdit de manger ou de boire avant le Kidoush ou la havdala.

Deux Mitsvots nous ont été transmises par les prophètes : faire du Shabbat un délice et l’honorer. Car il est
dit : « Tu appelleras le Shabbat un délice, la journée sainte d’Hashem digne de respect ». L’honorer, c’est se
laver le visage et les mains { l’eau chaude et mettre des vêtements propres. En faire un délice, c’est se délecter
d’aliments et de boissons. Plus on est généreux pour les dépenses du Shabbat, plus on est digne de
louanges (chacun en fonction de ses moyens).
Celui qui fait du Shabbat un délice, recevra un héritage sans limites. Ses désirs seront comblés et l’asservissement
aux pouvoirs étrangers lui sera épargné.
Mettre la table pour faire un repas { la fin du Shabbat est également une Mitsva, bien qu'on n’aie pas besoin
d’y consommer du pain et de faire Motsi : cela afin d’accompagner la reine Shabbat.
En vigueur en tout temps pour les hommes et pour les femmes.

Voici les Lois sur le Lashon Ara où comment apprendre
à tenir sa langue.
Voici le conseil que donne un grand Sage :
Le Shabbat en été, lorsque vous terminez la
séouda shélishit longtemps avant la tombée
de la nuit (notamment en France), { l’heure où
les gens sortent de chez eux ou de la synagogue
pour prendre l’air, ne restez pas devant le
Beth Haknesset pour bavarder.
A ces conversations commencées à deux, se
joignent en général d’autres personnes, et cela
finit par former un véritable rassemblement.
Chacun se met à raconter les incidents et histoires
survenus au travail, à la maison ou dans
le voisinage. Ce genre de commérage aboutit
inévitablement à du Lashon Ara et à des moqueries.
Qui est à blâmer ? Ceux qui ont commencé
à bavarder.
Un sage réfléchira aux conséquences de ses actes
avant d’agir.
Nos Sages nous enseignent : « Les Justes essayent
de se racheter là où ils ont fauté ». La première
chose { faire, lorsqu’on a entrainé d’autres gens {
dire ou à entendre du Lashon Ara, est de cesser de
se mêler à ces assemblées de bavards, contrairement
aux mauvaises habitudes qu'on avait prises.
Selon le Shlah Hakadosh, on peut comprendre le
verset .. ... .... ..... : Ne vas pas en colportant
parmi ton peuple, comme une allusion à ce genre
de situation. Colporteur ! ne va pas parmi ton peuple,
c’est { dire dans des groups où tu risques de
recommencer tes fautes passées !
Par ailleurs, Il convient d’utiliser le don de la parole
pour encourager ses frères à respecter plus fidèlement
la Torah et les Mitsvots, et à établir la
paix au sein du peuple d’Israël.

Se l o n l e s e n s e i g n eme n t s d e n o t r e Ma î t r e Ra v Ov a d i a Y o s s e f C h l i t a r é d i g é s
p a r s o n f i l s Ra v Y i t z h a k Y o s s e f Ch l i t a d a n s l e Se f e r Y a lk o u t Y o s s e f
. On ne consommera pas de fromage ou d’aliments lactés moins de six heures après avoir consommé de la
viande. La règle est la même pour de la viande de bête sauvage ou de volaille.
. D’après certaines opinions, c’est { cause de la viande qui reste entre les dents qu'il faut attendre six heures
entre la viande et le fromage. Selon d’autres opinons, c’est parce que le gout de viande reste en bouche
durant six heures et donne l’impression qu'on consomme de la viande en même temps que le lait. Il y
a certaines différences halakhiques entre le deux raisons : en pratique, nous sommes plus stricts selon
les deux règles
. Il faut attendre six heures lorsqu’on a mastiqué de la viande (pour un jeune enfant par exemple) même si
on ne l’a pas avalé
. Si on a avalé de la viande sans la mastiquer, on attendra aussi six heures avant le fromage
. On n’a pas besoin d’attendre six heures après avoir juste goûté de la viande du bout de la langue, si on l’a
immédiatement recraché.......
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U n jour, un plaisantin avait inventé une astuce pour attirer l’une de ses connaissances dans un marécage
et le laisser dans la boue jusqu’au cou. Comment avait-il fait ? Tout d’abord il a feint de l’amitié
envers sa victime, en lui offrant des cadeaux jusqu'{ le persuader d’aller se promener avec lui en
dehors de la ville. Ainsi, ils se sont baladés jusque tard dans la soirée.
Puis, le moment était venu de mettre son plan maléfique en action.
Il lui dit : « Mon ami, puis-je te confier un secret ? ». « Bien entendu » lui répondit l’autre. « Vois tu cette vallée
là-bas ? Elle est remplie de crasse et de boue car la ville l’utilise comme égout. Mais mon grand père m’a dit
qu'à l’autre extrémité, il y a un trésor immense cachée depuis la dernière guerre. Alors, ne perdons pas de
temps et traversons ce marécage afin de récolter ce fameux trésor. Je sais qu'’il fait très sombre mais ce serait
ridicule d’y aller en plein jour de peur que l’on nous voit ».
Son stupide compagnon tomba dans le piège et le suivit. Le plaisantin savait exactement où la boue était
très profonde et prit soin de l’éviter, tandis que l’autre y courrait tout droit, et tomba. Il s’enfonça rapidement
et fut recouvert de boue jusqu’au visage. Son compagnon, témoin de la scène se mit { rire et s’enfuit.
« Au secours, sauve moi » cria-t-il ! Mais il ne se retourna même pas et cria : « Sais tu combien j’ai dépensé en
cadeaux pour t’attirer dans ce piège, et maintenant tu veux que je t’en sorte ? Au contraire, je vais raconter à
tout le monde pour quelle raison tu t’es mis dans cette situation et tout le monde rira de toi ! ». Il disparut.
L’autre resta dans la boue jusqu’au petit matin jusqu’{ l’arrivée des éboueurs. Il était rempli de remords.
Comme il regrettait d’être tombé si facilement dans le piège de ce mécréant.
Il en va de même avec le Yetser Ara. Son but est d’attirer l’homme si profondément dans la boue et la
crasse qu’il ne peut plus s’en sortir. Pour réussir, il adoucit le chemin de la faute et leurre sa victime
par toutes sortes de séductions. En fin de compte, il l’emmène pour une grande « promenade ». Tout le
long du chemin il lui assure qu'il n’a pas l’intention de le faire pêcher. Au contraire, il veut l’aider à
trouver un trésor. Tout ce qu'il faut, c’est entrer dans un endroit de tentation et y résister, et alors sa
récompense sera immense. Mais la personne suit son mauvais penchant comme un boeuf qui va à l’abattoir,
et quand il arrive à destination, le Yetser Ara le submerge de toutes ses forces et l’homme commet
la faute : puis il monte au Tribunal Céleste pour accuser ce dernier. Pendant ce temps, la victime
reste seule, pauvre et misérable de remords. A cause de ce moment de faiblesse, on l’emmènera un jour
dans un lieu de désolation où se trouvent des anges destructeurs et les forces de l’impureté, ‘has veshalom.
Alors celui qui veut prendre soin de la faute fera bien attention à s’éloigner des mauvaises fréquentations
et fera tout pour vaincre son Yetser Ara.



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