Israël prend part à l’exercice dirigé par les États-Unis en Ukraine contre les S-300 et entretient des liens étroits entre les États-Unis et Kiev...
À un moment fort de l’interaction des rivalités américano-russes, concernant la Syrie et l’Ukraine, on a découvert que des avions de combat israéliens en train de prendre part à un exercice aérien en Ukraine.
Le jeudi 1er novembre également, Moscou a imposé à l’Ukraine ses sanctions les plus lourdes jamais infligées à aucun autre pays, peu après que des sources à Jérusalem ont annoncé que le président de l’Ukraine, Petro Porochenko, viendrait bientôt s’y rendre en visite. Ces étapes se mettent en place en prévision du prochain sommet entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine, à Paris le 11 novembre [que les Black Block et autres perturbateurs “anti-fa” extrémistes ont bien l’intention d’empêcher, à suivre leurs bavardages sur Facebook]. Le décret d’application des sanctions a donc été signé avec tact diplomatique par le Premier ministre russe Dmitry Medvedev. Il a ordonné le gel des avoirs russes de 322 hommes politiques et responsables ukrainiens et de 68 entreprises, en réponse à des mesures similaires prises par l’Ukraine contre les Russes. Ils ont pris pour cible le fils du président Petro Porochenko, Olexiy, qui dirige les affaires de la famille, de la candidate présidentielle Yulia Tymoshenko, une voix hautement influente à Kiev, en ce qui concerne la politique et l’économie ukrainienne, le chef des services de sécurité du SBU d’Ukraine Vasil Hrytsak, le Ministre de l’Intérieur Arsen Avakov, et l’oligarque milliardaire Victor Pinchuk.
Le président ukrainien a rendu visite à Israël pour la dernière fois il y a trois ans, peu après que la Russie a étendu son implication militaire en Syrie. Les relations se sont alors refroidies, au cours d’une intense interaction chaleureuse entre le Premier ministre Binyamin Netanyahu et le président russe Poutine. Ces relations amicales ont fondu face à la colère de Moscou après la destruction de l’avion-espion russe par le S-200 syrien, au large des côtes syriennes le 17 septembre. Elles se sont éventées quand les missiles de défense antiaériens russes S-300 ont inondé la Syrie. Étant donné que Moscou était clairement déterminé à limiter les opérations aériennes israéliennes contre des cibles iraniennes en Syrie et que Poutine a rejeté toutes les ouvertures du Premier ministre en vue d’une réunion pour discuter de la crise, Netanyahu a décidé son fusil d’épaule et de rétablir ses anciennes relations avec Kiev.
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