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1. TAXI. Israel présente un taxi volant à décollage et atterrissage vertical. Le CityHawk a quelques particularités qui le distinguent des projets concurrents. Il sera doté d’une propulsion alimentée à l’hydrogène pour plus d’autonomie.
Le CityHawk ressemblera à une automobile, tout simplement parce que celui-ci n’utilisera pas d’ailes pivotantes, mais deux rotors contrarotatifs situés à l’avant et à l’arrière de l’appareil. Urban Aeronautics a l’intention de développer une propulsion alimentée par des piles à combustible à hydrogène.
Le CitiHawk a été pensé pour embarquer pas moins de six passagers au total. Avant le développement du mode de propulsion à l’hydrogène, le taxi volant sera dans un premier temps propulsé par deux turbomoteurs d’hélicoptère Safran HE Arriel 2N (1000 CV chacun). Une vitesse de pointe de 270 km/h a été annoncée, tout comme une autonomie de 150 km pour la présence de cinq personnes à bord. Les premiers vols d’essai devraient se dérouler en 2021 ou 2022 selon Urban Aeronautics.
Par ailleurs, les créateurs ont imaginé plusieurs utilisations du CiyHawk, que ce soit au niveau du transport privé pour de riches clients ou encore dans le cadre de missions de sauvetage et d’évacuation médicale en montagne, en mer ou après une catastrophe.
En 2014, les Google Glass ont fait beaucoup parler d’elles. Les lunettes de réalité augmentée développées par Google ont d’ailleurs inspiré plusieurs acteurs du Tourisme cette année-ci avant d’être retirées du commerce une année plus tard. Malgré leur potentiel, les Google Glass n’ont pas trouvé leur public. Une situation qui pourrait changer selon Wired.
Il y a quelques mois, la société israélienne Platain a dévoilé une version enrichie des Google Glass, équipée d’intelligence artificielle, toujours à destination du secteur industriel. Elle permet aux employés d’exprimer des requêtes à haute voix et d’obtenir une réponse. En demandant « Aide-moi à choisir un outil », les lunettes peuvent ainsi afficher plusieurs images tout en les commentant, a expliqué Anat Karni, Reponsable Produit chez Platain. L’application a été développée avec le soutien de Google. D’ailleurs, une partie de la technologie utilisée sort tout droit de l’usine de Mountain View, comme le service d’interface vocal Dialogflow.
3. En Israël, les multinationales et les entreprises de haute technologie exercent des pressions sur le gouvernement pour obtenir un statut prioritaire dans leur approvisionnement en électricité et en eau si une nouvelle guerre venait à éclater. Des craintes toujours liées à la menace du Hezbollah, au Liban et en Syrie, et du Hamas à Gaza.
Des sociétés comme Intel, HP et Philips souhaitent également obtenir l’assurance que leurs cadres locaux, qui assurent la bonne marche de la production, ne soient pas appelés sous les drapeaux en cas d’attaque de missiles ou d’une vague de terrorisme.
Pour éviter que ces entreprises ne quittent Israël, le ministère de l’Economie et l’Association des industriels israéliens, principale organisation patronale du pays, ont mis au point un plan d’urgence, en collaboration avec le ministère de la Défense et l’Autorité chargée de gérer les situations d’urgence nationale, pour coordonner l’action des différentes institutions en temps de guerre.
Un premier budget de plus de quatorze millions de dollars devrait être débloqué dans les prochaines semaines pour répondre aux attentes des entreprises étrangères. L’essentiel est d’empêcher que les sociétés n’ordonnent le transfert à l’étranger de leurs centres de recherche et de développement.
Et de rassurer les multinationales susceptibles de s’implanter en Israël ou d’y acquérir des start-up, en s’engageant à que ces entreprises ne soient pas paralysées en situation d’urgence.
«Les autorités israéliennes doivent réaliser que la continuité des activités des multinationales est vitale à l’économie du pays», souligne un cadre d’un groupe européen implanté dans l’Etat hébreu.
Selon lui, les sociétés étrangères spécialisées dans la haute technologie doivent obtenir le statut réservé aux entreprises «essentielles», quand bien même leur production ne serait pas immédiatement vitale pour le fonctionnement de l’économie israélienne.
Ces sociétés insistent également pour obtenir l’assurance que les ports par où transitent plus de 90% du commerce extérieur israélien continueront à fonctionner en cas de guerre. (Source TTU)