Poutine en colère contre la Syrie après qu’elle a abattu un avion de reconnaissance
Le président russe refuse de parler à Assad, est mécontent du retranchement iranien en Syrie, a déclaré le ministre israélien des Renseignements, Israel Katz
Le président russe Vladimir Poutine (à gauche) assiste à la cérémonie d’investiture du maire de Moscou Sergueï Sobianinine le 18 septembre 2018. (AFP / Spoutnik / Alexey Filippov)
Le ministre des Renseignements, Israel Katz, a déclaré que le président russe Vladimir Poutine refusait de répondre aux appels téléphoniques du président syrien Bashar Assad, après que des forces aériennes syriennes ont abattu un avion russe au large de la Syrie, 40 minutes après un raid israélien contre un dispositif iranien près de Latakia, dans le fief alaouite.
Katz, qui est également ministre des Transports et membre du cabinet de sécurité, a déclaré jeudi à la radio de l’armée, que M. Assad avait essayé à plusieurs reprises de téléphoner à M. Poutine, mais le dirigeant russe ne prendrait pas ses appels.
«Le président russe n’a pas répondu aux appels téléphoniques d’Assad. Il est certainement furieux de ce qu’ils (les as anti-aériens syriens) ont fait et a déjà déclaré qu’Israël n’est pas responsable de ce qui s’est passé », a déclaré Katz. Assad a essayé de le rejoindre et Poutine n’a pas répondu. Alors il lui a envoyé un télégramme.
Katz a déclaré qu’Assad a accusé la «bravade» et le «manque de retenue» d’Israël contre la Syrie d’être la cause du crash de l’avion de reconnaissance russe Il-20 et ses 15 membres d’équipage.
“La Russie est extrêmement en colère contre Assad et l’Iran qui envoie des armes au Hezbollah en Syrie”, a ajouté Katz. “Il y a une bonne raison pour laquelle ils sont préoccupés par la réaction russe.”
Le ministre du renseignement et des transports, Israël Katz, lors de la cérémonie d’inauguration de la nouvelle gare de Kiryat Malachie, dans le sud d’Israël, le 17 septembre 2018. (Flash90)
La Russie «n’est pas contente que l’Iran soit fermement installé en Syrie», a-t-il déclaré.
Katz a également déclaré qu’Israël n’allait pas changer sa politique après l’incident mais travaillait avec la Russie pour calmer la crise.
“Nous nous occupons des intérêts de sécurité d’Israël”, a-t-il souligné. «Le front iranien en Syrie représente un danger pour les hauteurs du Golan et pour l’ensemble de l’État d’Israël. Les Russes comprennent que notre politique est valide».
L’incident a débuté lundi soir, lorsque l’armée de l’air israélienne a mené une frappe aérienne contre une installation d’armement syrienne près de la ville de Latakia, qu’Israël a dit être utilisée pour stocker et transférer des munitions avancées au Hezbollah et à d’autres supplétifs iraniens.
Les restes d’un entrepôt de munitions syrien détruit lors d’une frappe aérienne israélienne sur une base à Lattaquié, le 18 septembre 2018. (ImageSat International (ISI / Ynet)
JForum et agences, dont Galatz (Galeï Tsahal ou glz.co.il. )
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