L’une des réussites architecturales les plus récentes à Jérusalem n’est pas un musée ou une tour de bureaux mais un monument aux morts, dédié aux membres des forces israéliennes tués en service.
Le monument aux courbes gracieuses achevé en septembre a été érigé sur le mont Herzl, point culminant de Jérusalem et cimetière national où Israël honore les millions de morts de l’Holocauste, les victimes des attentats et les anciens dirigeants du pays. Il se veut à la fois un lieu de recueillement pour les proches, un espace éducatif pour le grand public et un geste architectural discret.
Il figure sur la liste des 62 projets candidats au prestigieux prix international 2018 du Royal Institute of British Architecture récompensant conception visionnaire et innovante, excellence d’exécution et impact social remarquable.
A l’est du cimetière national, la montagne a été excavée pour faire place à un vaste hall surmonté d’un élégant cône asymétrique et ajouré en briques blanches s’ouvrant sur le ciel à une vingtaine de mètres de hauteur.
Le visiteur accède au hall par une pente à degrés large et douce semblant conduire à l’intérieur de la montagne. Il laisse à gauche une installation vidéo de l’artiste Michal Rovner qui juxtapose des groupes de soldats de différentes périodes de l’histoire du pays, se déplaçant dans un paysage partagé avant de disparaître.
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