Dans les pays arabo-musulmans, la violence est le seul mode d’existence.
Au moins 35 personnes ont été tuées et 101 autres blessées dans un double attentat sanglant à la voiture piégée devant une mosquée à Benghazi, en Libye, selon un nouveau bilan de sources hospitalières fourni ce mercredi.
Dreuz a besoin de votre soutien financier. Cliquez sur : Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.
L’attentat s’est produit mardi soir dans le centre de la deuxième ville du pays miné par l’insécurité et les rivalités entre les miliciens islamistes depuis 2011. Un véhicule piégé a explosé au moment où les fidèles sortaient d’une mosquée dans le quartier d’Al-Sleimani, rapporte une source des services de sécurité.
Une deuxième voiture a explosé 30 minutes plus tard dans le même périmètre, faisant plus de victimes parmi les services de sécurité et les civils.
Des enfants sont parmi les victimes. Les deux attentats ont été considérés comme une violation des lois de la guerre.
La porte-parole de l’hôpital Al-Jala de Benghazi, Fadia Al-Barghathi, a fait état de 25 morts et 57 blessés admis dans son établissement. 10 morts et 38 blessés ont été admis dans un autre hôpital, le centre médical de Benghazi, selon son porte-parole, Khalil Guider. Le bilan pourrait encore s’alourdir, plusieurs blessés étant dans un état grave et d’autres victimes auraient été admises dans des cliniques privées.
Cette attaque contre la mosquée est la plus sanglante jamais perpétrée en Libye.
Elle rappelle le même mode opératoire du carnage qui a fait plus de 230 morts en Égypte dans la région du Sinaï, en novembre 2017, toujours à l’heure de la prière dans la mosquée Al-Rwadah, située à Bir Al-Abd, ville côtière de la Méditerranée.
Les maîtres-censeurs arabes et le deux poids deux mesures
L’opération terroriste de Benghazi est passée presque inaperçue dans la presse et les médias arabes. Les autorités musulmanes, qui sont friandes en matière de condamnations d’Israël, restent autistes devant une telle monstruosité.
Imaginez trois secondes le lynchage public d’Israël, dans les médias arabes et internationaux si les victimes étaient palestiniennes. Imaginez la réaction des imams et autres représentants des dévots si cette scène avait eu lieu à Gaza.
On est toujours frappé que les musulmans, obsédés par la haine des juifs et le parfait et saint Coran, ne manifestent aucune empathie lorsque les victimes ne sont pas palestiniennes.
Ce double standard, ce «deux poids deux mesures», est l’un des moyens privilégiés pour la promotion de la haine des juifs. Les belles âmes se manifestent vigoureusement lorsqu’il agit des Palestiniens, pendant ce temps, les Libyens continuent de mourir par vagues de terrorisme, et les âmes sensibles ne pipent pas mot.
Où sont les défenseurs des minorités? Personne n’est offusqué lorsque des centaines de civils libyens, dont des enfants et des femmes, sont tués chaque mois ? Seuls les grands journaux anglo-saxons rapportent cette situation chaotique en Libye.
Ce désir récurrent, dans les médias arabes, de vouloir blâmer exclusivement l’État d’Israël et les Israéliens n’est, en fait, que la traduction de l’antisémitisme musulman. Il reflète aussi une névrose qui résulte de la frustration engendrée par les violences interarabes interminables.
Les antisionistes et les antisémites à la tête des médias arabes, font des Palestiniens les seules victimes défendables.
Leur mauvaise foi se mesure à l’autisme devant tous ces massacres quotidiens entre musulmans. Leur silence mesure également leur traitement très léger des conséquences de ce terrorisme effréné sur les futures générations.
Autistes encore une fois à la montée fulgurante, dans leur propre pays, de l’enfermement mental des jeunes. Il est pourtant toujours positif de regarder la réalité en face, aussi douloureuse soit-elle.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz, inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire