Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a lâché samedi de graves accusations contre le gouvernement français après la décision de la justice française d’ordonner la libération immédiate du terroriste présumé de l’attentat de la synagogue de la rue Copernic.
“Cette décision des juges d’instruction est très regrettable, parce qu’après 38 ans d’enquête et d’expertise, arriver à un tel résultat prouve qu’on a tout simplement voulu se débarrasser de ce dossier”, a déploré auprès d’i24NEWS Sammy Ghozlan, président du BNVCA.
“J’ai demandé au parquet de faire appel de cette décison, les arguments présentés par les juges ne sont que des suppositions, ils ont jugé, préjugé, et Hassan Diab s’est vu accorder le bénéfice du doute”, a-t-il ajouté.
“Diab a été libéré, parce que les juges ont été contraints de le faire pour des raisons politiques, peut-être même pour plaire à des autorités jordanienne ou libanaise. Il s’agit à mon sens d’une affaire diplomatique beaucoup plus que d’une affaire judiciaire”, a-t-il conclu.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a exprimé vendredi sa “consternation“ et son “indignation“ devant la décision des autorités judiciaires françaises de libérer le terroriste présumé.
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