L’Arabie Saoudite n’en finit pas de surprendre. Ce n’est pas encore l’émancipation de la femme façon Europe mais presque. Figurez-vous qu’après avoir autorisé la gente féminine à conduire une voiture ou même une moto, à aller au ciné, à travailler dans la police, voici que celle-ci peut à présent assister aux matches de football, en passant bien sûr par une entrée à part et couverte des pieds à la tête. L’égalité est encore loin, mais on perçoit un début sensible d’évolution, menée par le prince Mohamed ben Salman.
En Iran, on a cru et espéré assister au renversement du pouvoir des Ayatollahs, par une jeunesse déchainée et amère. Hélas, les Iraniens sont bien sortis dans la rue mais pas suffisamment en nombre, et la dictature en place a su sévir comme à son habitude. Les citoyens perses en ont assez de se sentir abusés. Leur pouvoir d’achat est trop bas pour vivre décemment, alors que leur gouvernement investit des milliards de dollars, non pas dans le bitcoin, mais dans la valeur la moins rentable de la terre : le terrorisme. Nous en payons le prix trop souvent, la semaine dernière encore, avec ce lâche et cruel attentat qui a coûté la vie au rav Raziel Chevah’z’’l, qui laisse six orphelins et leur mère, marqués à jamais.
La machine de ce terrorisme est commandée et encouragée de loin. Les antennes sont au Yémen, en Syrie, au Liban ou même à Gaza. L’Iran distribue, sans compter, des devises et des armes pour entretenir les massacres sur place. Qui sait? Si l’avertissement de la rue a été compris, il pourrait apporter, à notre niveau, un changement de cap !
En attendant, le gouvernement d’Israël, a le vent en poupe, même s’il semble être parfois secoué par des affaires médiatiques de bas niveau. Un budget 2018 approuvé sur deux ans qui assure une vraie stabilité à notre économie et une sorte d’engagement de chaque parti à rester en place. Une délégation de pas moins de cent-trente hommes d’affaires et industriels, la plus grande de tous les temps, a accompagné Binyamin Netanyahou pour son voyage en Inde. Il a été reçu à bras ouverts par Narendra Modi, ami sincère d’Israël, un de plus.
L’hiver s’installe sur le pays, la pluie arrive enfin, elle nous arrose en semaine et nous offre des shabbat ensoleillés.
En cadeau cette semaine, nous voilà enfin sortis d’Egypte : à nous la liberté ! A nous aussi le travail de libération de notre esclavage intérieur qui nous empêche souvent d’avancer. Ah la Galout ! ‘’Il est plus facile de sortir Israël de l’exil que l’exil d’Israël !’’, comme le disait si bien Manitou, z »l. Un défi permanent plus que jamais d’actualité !
Avraham Azoulay
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