mardi 19 décembre 2017

A la prochaine! Par Avraham Azoulay....


A l’approche des derniers jours de Hanouka, les sentiments sont partagés: il y a ceux qui se sentent au sommet de la joie, remplis de la force de toutes ces lumières, et ceux qui pensent avec amertume que le miracle s’éloigne, la magie disparait. Mais heureusement qu’à chaque fin de fête on a déjà en tête la meilleure des préoccupations :   à quand la prochaine ?
Oui, notre vie est un enchainement de festivités, avec, en fond hebdomadaire, un rappel  à l’évasion : le  Shabbat. Rien à dire, on est gâté.
Une ambiance assez remarquable d’unité s’est ressentie cette année pendant Hanouka : la fête a été accompagnée dans plusieurs pays du monde d’une reconnaissance d’Israël et ainsi d’une unité plus que jamais appréciable : les flammes ont su repousser la pénombre.
On apprécie par exemple les compliments, surtout quand le  Président tchèque Milos Zeman, nous admire ou que le plus jeune Premier ministre d’Europe, Sebastian Kurz, reconnait le caractère juif de notre Etat ou quand l’eurodéputée belge Frédérique Ries a qualifié “d’alpha et d’oméga” pour le peuple juif le statut de Jérusalem capitale d’Israël. Et ce n’est pas tout! Lors d’un allumage  de Hanouka officiel en Pologne, le chef du gouvernement a présenté  les juifs comme ses  »frères » comme s’il avait jeté un œil sur  notre parasha. C’est enfin au Kotel que l’ambassadeur américain a participé à l’allumage de la Hanoukia et s’est déclaré : ‘’ fier d’allumer cette deuxième bougie dans la capitale d’Israël ‘’, en attendant de le faire dans l’ambassade à Yeroushalayim.

Israël réussit  à attirer l’attention de toute la planète, parfois sous forme de jalousie ou de haine, mais aussi, il faut le constater ces derniers temps, à travers des paroles de  reconnaissance, d’amitié, des signes d’attachement et d’unité.  À croire que le monde  peut y voir clair même dans une obscurité ambiante. Il  attend sans cesse après nous, en quête d’une histoire piquante pleine de rebondissements, avec le savoir-faire made in Israel.
Déjà à l’époque, Pharaon ne s’est pas trompé avec Yossef, et la grandeur de son père Yaacov. L’apport du judaïsme, de ce regard différent et réparateur sur le monde reste plus que jamais d’actualité.

Le « Beyahad » de cette famille ressoudée chez Yaacov  a su nous redonner l’espoir. Même les lumières au loin de Hanouka restent  toujours présentes en nous, avec comme mission permanente de nous recharger les batteries de forces nouvelles. Moins de jugement, moins de jalousie et  davantage de volonté d’aller vers l’autre, de s’en approcher, surtout quand il semble si différent. Parce qu’être Yehoudi, c’est ce combat permanent de vivre ensemble.
 Avraham Azoulay

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