L’Algérie vient d’interdire aux Africains de prendre les transports en bus et taxi, une nouvelle expression du comportement raciste de l’Etat envers les migrants subsahariens. Cette chosification rappelle le comportement des Nazis contre les Juifs, légitime les actes passés et prépare un pogrom.
Pendant la seconde guerre mondiale, pour reconnaître les juifs, les Nazis leur avaient imposé de porter une étoile jaune sur la poitrine. La suite, on la connaît, puisque 6 millions d’Européens de confession ou d’origine israélite ont été brûlés dans les fours crématoires du régime hitlérien.
En tout cas la dernière décision prise par le ministre des Transports du gouvernement d’Ahmed Ouyahia tend à accréditer cette thèse. Ce n’est pas étonnant, puisque le ministre algérien n’a jamais caché son racisme anti-africain, lui qui déclarait, alors qu’il était chef de cabinet de la Présidence, que « les Africains sont source de crimes, de drogues et de plusieurs maladies ».
Cette décision du ministère des Travaux publics et des transports interdit aux propriétaires de taxis et de bus d’embarquer dans leurs véhicules des Subsahariens, « sous peine d’exposer les contrevenants au retrait définitif de la licence d’exploitation », écrit un site de propagande. Il s’agit d’une mesure dont l’unique but est de rendre la vie difficile aux africains vivants dans le pays en vue de les dissuader d’y résider.
De toutes les manières, le gouvernement d’Ouyahia n’a pas attendu d’officialiser cette interdiction pour agir. Depuis quelques jours, l’Armée nationale du peuple mène une véritable traque contre les Subsahariens au sud du pays et en provenance du Mali et du Niger. Plusieurs d’entre eux sont ensuite expulsés vers leur pays d’origine.
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