Yaacov BEN DENOUN
Les pays sont régis par un ensemble de lois qui puisent leurs sources dans l’histoire politique, au gré de l’évolution des mentalités, des opportunités, et selon la nature propre de chaque nation. Israël n’échappe pas à cette règle, et son fonctionnement est devenu dépendant d’un système stratifié, fait de couches successives, déjà opérant bien avant la déclaration d’Indépendance du 14 mai 1948.
Ainsi[1], on retrouve dans le Droit actuel, des vestiges du Droit ottoman, du Droit britannique (du fait du mandat pour la Palestine’’) … du droit Juif Religieux (la Halakha), véritable colonne vertébrale de la vie juive. On retrouve ainsi aisément un fil conducteur important, essentiel à la philosophie et à la tradition juives : la défense des libertés publiques, la protection de la vie, et la véritable sanctification de la dignité humaine, quelle qu’elle soit, et de qui que ce soit… Cet élément important de Droit objectif souligne bien, par sa généralité et son impartialité, l’intention d’un législateur, en matière d’égalité, de non-discrimination et de protection de la vie humaine… »
Toutes ces considérations ont été mises en avant très tôt afin de répondre aux missions de la médecine d’hier et d’aujourd’hui : prévenir, guérir, et alerter (prophylaxie, protection contre les maladies nosocomiales). Etablir des comparatifs entre l’assurance maladie française, voire anglo-saxonne et le système utilisé en Israël, ne saurait faire avancer le débat, même s’il est raisonnable de penser que des passerelles pourraient être créées entre les deux modes de gestion des organismes de santé.
[1] Les éléments en italique sont issus d’un rapport daté de 2017, rédigé par un médecin israélien francophone, le Pr Natane W. LEVI-Falk chirurgien orthopédiste spécialisé en traumatologie, et exerçant à Nahariyya où son expérience a été utile pour soigner les syriens blessés gravement : « The subisdiarity of israeli criminal law in medical litigation ».
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