Les plus hauts officiels du judo des Emirats Arabes Unis ont présenté leurs excuses à leurs homologue israéliens après qu’un tournoi à Abu Dhabi ait vu plusieurs athlètes musulmans refuser de serrer la main des athlètes israéliens, et l’hymne et le drapeau israéliens aient été interdits
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Darei et Awani «ont présenté leurs excuses parce que les athlètes des UAE n’ont pas serré la main des athlètes israéliens. Ils ont également félicité l’équipe israélienne pour leur victoire», a dit le président de la FIJ, Marius Vizier. Il a qualifié la décision de «geste de courage» (serrer la main d’un athlète israélien, un geste de courage ?)
mon coeur est toujours, toujours avec l’Etat d’Israël. J’espère que je t’ai rendu fier
- Vendredi, Rashad Almashjari, des Emirats Arabes Unis, a refusé de serrer la main après avoir perdu face à l’Israélien Tohar Butbul au premier tour de la catégorie poids léger (66-73 kg).
Butbul a remporté le bronze, l’une des nombreuses médailles remportées par les Israéliens au tournoi de judo Grand Chelem d’Abu Dhabi.
- Cependant, les symboles israéliens ont été interdits pendant la compétition, le drapeau ne figurait pas lors des cérémonies de remise des médailles, et l’hymne national n’a pas été joué pour le gagnant de la médaille d’or israélien Tal Flicker jeudi.
- «Comme vous pouvez le voir, je n’ai pas mon drapeau», a dit Or Sasson samedi après avoir remporté la médaille de bronze dans la catégorie des plus de 100 kilos, pointant le patch vide sur sa poitrine où les autres concurrents avaient leur drapeau national. «Mais mon coeur est toujours, toujours avec l’Etat d’Israël. J’espère que je t’ai rendu fier et je continuerai toujours à te représenter avec fierté», a-t-il dit.
- Peter Paltchik, qui a également remporté la médaille de bronze dans la catégorie des hommes de moins de 100 kilos samedi, a été photographié sur une photo de la FIJ flanquée de fonctionnaires des UAE qui le félicitaient.
Toute l’équipe israélienne devait obligatoirement concourir sans symboles d’identité israéliens, et il lui avait été dit avant le tournoi qu’il n’y aurait pas de reconnaissance de son pays d’origine – une politique discriminatoire et antisémite imposée uniquement aux concurrents israéliens, mais la discrimination anti-juive est dans l’ADN des Arabes.
- Jeudi, les organisateurs de l’événement ont refusé de jouer l’hymne national israélien ou d’arborer le drapeau israélien lorsque le judoka israélien Flicker a remporté la médaille d’or dans la catégorie hommes de moins de 66 kg.
- Le même jour, le drapeau a été exclu lorsque Gili Cohen a remporté la médaille de bronze chez les femmes dans la catégorie des moins de 52 kg.
- Flicker a chanté sa propre «Hatikva» sous le drapeau de la Fédération Internationale de Judo (FIJ), alors que l’hymne de la fédération jouait en arrière-plan.
Vizier a cependant déclaré qu’Israël avait toujours été bien traité malgré le drapeau et l’interdiction de l’hymne national. Quelle langue de bois !
«Parfois, avec courage, respect et politesse, vous pouvez résoudre des tensions et des conflits qui n’ont pas été résolus depuis des décennies. Je considère que même sans le drapeau et l’hymne d’Israël, leur équipe a été très bien traitée avec un grand respect lors de cet événement», a-t-il dit.
Le site d’information israélien Ynet a rapporté que le groupe avait convenu que les symboles israéliens seraient autorisés l’année prochaine, mais il n’y a eu aucune confirmation de cela. Vizier a seulement exprimé l’espoir que «dans un proche avenir, nous pouvons obtenir de meilleures conditions de participation pour les équipes israéliennes». « Espérer » Que genre de leader qui s’applatit et n’a aucun courage est ce Vizier ?
«De telles questions délicates entre les pays, les gouvernements et les nations ne peuvent pas être résolues du jour au lendemain et ne peuvent pas être résolues immédiatement par le sport», a ajouté Vizier bien tolérant envers cette haine extrême.
«Au cours des dernières années, la FIJ a fait beaucoup de travail et des étapes importantes pour la participation et la reconnaissance de l’équipe israélienne dans des pays comme le Maroc et les Emirats, et j’espère que bientôt nous pourrons faire tomber des barrières pour plus de tolérance entre les pays et les nations pour exprimer la valeur réelle du sport, l’unité de l’amitié et la solidarité.» Etrange, l’islam n’est pas la religion la plus tolérante ?
Les athlètes juifs israéliens font régulièrement l’objet de discrimination lorsqu’ils concourent à l’étranger contre des athlètes de pays critiques envers Israël.
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Aux Jeux olympiques d’été de 2016, le judoka égyptien Islam El Shahaby a refusé de serrer la main de Sasson après avoir été vaincu par l’Israélien, et a seulement fait à contrecœur l’inclinaison obligatoire du fin du match après avoir été rappelé au tapis par l’arbitre.
Il a ensuite été éliminé du tournoi pour avoir refusé de suivre le protocole.
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Conclusion
Les médias occidentaux n’ont pas évoqué le refus des Arabes de serrer la main des judokas israéliens. Ils n’ont pas non plus parlé de la poignée de main et des excuses présentées par les dirigeants sportifs de l’UAE. C’est à se demander ce qui déplait le plus aux journalistes : d’apporter les preuves que les musulmans sont antisémites, ou que des dirigeants musulmans serrent la main aux dirigeants israéliens.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction © Marina Linardi pour Dreuz.info.
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