J’ai connu monsieur Hulot dans les films de Jacques Tati. C’était un personnage distrait, maladroit, inadapté, perdu dans ses rêves, incitant à un sourire attendri. Quelques décennies plus tard, la France a vu apparaître un autre monsieur Hulot.
Le nouveau monsieur Hulot, Nicolas de son prénom, n’était pas un personnage de fiction, mais un présentateur de télévision parlant de la nature, et produisant une émission de télévision dont le nom, venu du Sud de l’Amérique du Sud, est désormais celui d’une marque de shampoing. Le nouveau monsieur Hulot a vite révélé qu’il n’était ni distrait, ni maladroit, ni inadapté. Il a montré qu’il avait des rêves et, surtout, des fantasmes, et bien qu’il soit très apprécié des Français, ce qui n’est pas nécessairement une qualité, il ne devrait susciter aucun sourire attendri.
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Il sévit depuis le temps ou Jacques Chirac était President, il est devenu en France le principal prophète de la religion réchauffiste dont j’ai déjà parlé ici, et l’un des principaux grands prêtres de l’apocalypse écologique sur la planète, avec Al Gore, politicien raté, mais imposteur accompli.
Que le nouveau monsieur Hulot clame partout que la fin du monde est proche, que les sociétés industrielles doivent se repentir, que les voitures à essence doivent disparaitre, que la mer monte et je ne sais quoi encore, est logique.
Les gens tels que monsieur Hulot sont des adeptes d’un assujettissement de l’humanité à un gouvernement mondial néo-socialiste. Clamer ce qu’il clame leur donne du pouvoir et leur permet d’espérer que ce gouvernement mondial verra le jour.
Qu’il sorte du ministère que le crétin Macron lui a donné en venant jouer les madame Irma sans boule de cristal pour utiliser de manière éhontée le cyclone Irma qui vient de dévaster plusieurs sites des Antilles et qui poursuit ses ravages sur la Floride et dire que cela va être pire dans les années à venir est obscène.
Qu’il en profite pour dénoncer la décision de Donald Trump de sortir des accords de Paris est plus obscène encore.
Dans un pays ou la science n’a pas été totalement remplacée par la superstition officielle, malgré les efforts du “politiquement correct”, et où on sait donc qu’il n’y a pas de réchauffement climatique avéré créé par les activités humaines, et que la façon la plus optimale de résister aux aléas et catastrophes climatiques est de s’organiser, d’anticiper, de compter sur les innovations technologiques, on sait que Donald Trump a évité un gaspillage de ressources rares, a fait sortir les Etats-Unis d’un engrenage dispendieux, a agi pour que l’économie américaine innove et crée des emplois, ce qui se passe présentement. On sait aussi que la gestion de la catastrophe Harvey a été et reste exemplaire et a montré ce qu’est l’esprit américain. On sait que la gestion de la catastrophe Irma sera tout aussi exemplaire.
Ce dont le monde a besoin, ce dont les Antilles ont besoin présentement, ce dont la Floride va avoir besoin, ce dont le Texas a encore besoin est de fraternité, d’efficacité, pas d’argent gaspillé inutilement pour des lubies absurdes, pas de discours opportunistes venant utiliser de manière parasitaires des catastrophes.
J’ai déjà dit ici que le Texas avait été frappé par des cyclones aussi intenses qu’Harvey il y a plusieurs décennies et qu’a l’époque personne n’avait tenu un discours réchauffiste, car le réchauffisme n’existait pas.
- La force des vents du cyclone Allen, en 1980, il y a trente sept ans, était supérieure à celle des vents du cyclone Irma.
- Trois autre cyclones ont suscité des vents aussi forts que ceux du cyclone Irma :
- Gilbert en 1988,
- Wilma en 2005,
- et le cyclone du Labor Day en 1935.
- Les cyclones Janet en 1955 et Camille en 1969 étaient un peu moins puissants et équivalents à Katrina en 2005 et a un cyclone qui avait frappé Cuba en 1932.
En termes de pression atmosphérique, Irma arrive loin derrière Wilma, Gilbert, Allen ou Katrina.
- Les données disponibles n’indiquent aucune augmentation du nombre de cyclones et aucun accroissement de la force de cyclones, et elles remontent à 1851.
- Elles indiquent qu’il y a eu davantage de cyclones dans les années 1920 et dans les années 1960, et très peu ces dernières années.
- Elles n’indiquent aucun réchauffement notable des océans, sauf lorsque des charlatans truquent les chiffres.
Les données disponibles sont accessibles à tous, sauf à ceux qui ne veulent pas les voir. Pour ceux qu’elles intéressent, cf. wattsupwiththat.com.
Le typhon Hayian aux Philippines en novembre 2013 était d’une force équivalente à la force de Harvey au Texas et à celle d’Irma aujourd’hui. Il y avait eu 6340 morts et plus de 28000 blesses. Harvey a fait 71 morts, ce qui est beaucoup trop, hélas, mais infiniment moins. On peut espérer et penser qu’Irma fera peu de victimes. La différence est le développement.
Plutôt que parler développement, Nicolas Hulot préfère, face à Irma, jouer les madame Irma sans boule de cristal. Honte à lui, et honte à ceux qui le croient.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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