Ainsi donc les fous d'Allah, après avoir pris l'avion en 2001 puis, plus récemment le camion, le van et la voiture, recommandent aujourd'hui à leurs ouailles de poignarder l'Occident, cible de tous leurs fantasmes, non plus forcément avec des couteaux mais en empoisonnant sa nourriture, en incendiant ses forêts, en martyrisant ses parcs d'attraction mais aussi, dernière trouvaille en date, en... faisant dérailler ses trains.
Belles initiatives que celles-là des cheminots des temps modernes, qu'il nous faut accueillir comme autant de professions de foi au "vivre-ensemble" sous peine de passer pour des réfractaires au nouveau monde et; forcément, des nostalgiques de l'ordre ancien.
C'est tout juste si, dans Le Soir de ce week-end, ce chroniqueur-bonimenteur de Vincent Engel, notre Ruquier à nous, par ailleurs écrivain-philosophe mais, pire encore, professeur d'université (à l'UCL et IHECS), n'assimile-t-il pas tous ceux se refusent à penser comme lui à des thuriféraires du petit...Adolf.
Ben oui, c'est sûr, reductio ad Hitlerum, cette masse d'imbéciles, de tarés, d'extrémistes qui, d'une manière ou l'autre, s'opposent à l'immigration débridée, à la mondialisation accélérée, au métissage des peuples, à l'extinction de la civilisation judéo-chrétienne, au saccage de notre patrimoine, à la lapidation de notre histoire, au suicide de nos traditions, à l'immolation de notre culture, tous ceux-là, sans exception sont à ranger dans le camp des suprémacistes blancs, des islamophobes, des antisémtites et des néo-nazis qu'il convient, au plus vite, de rééduquer ou, à défaut, d'exécuter.
Lire de telles absurdités - qui mériteraient à tout le moins un procès en diffamation - dans un journal qui fut jadis une référence nous désole autant qu'il nous amuse.
Mais prenez garde, les amis: car, derrière cette mascarade relayée par les médias auto-proclamés "de qualité" se profilent de redoutables inquisiteurs des temps modernes, ceux-là même qui vous priveront bientôt de la liberté de réfléchir. Mais aussi de méditer. De penser. D'examiner. De soupeser. De raisonner.
Et, in fine, de dire."
Jean Louis Donnay
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