Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fustigé mercredi l’adoption par l’UNESCO d’une nouvelle résolution niant les liens plurimillénaires entre le peuple juif et Jérusalem.
« L’UNESCO mérite d’être condamnée non seulement pour sa distorsion présente de l’Histoire, mais aussi pour sa distorsion passée. Cette distorsion est cependant éclipsée par une nouvelle trouvaille historique rendue publique aujourd’hui par l’Autorité israélienne des Antiquités », a déclaré le dirigeant israélien lors d’une intervention à l’IDC Herzliya.
« Sur ce bordereau d’expédition qui a été envoyé il y a plus de 2700 ans de Naharata, près de Jérusalem, est écrit en Hébreu ancien « [me-a]mat. ha-melekh. me-Na’artah. nevelim. yi’in. Yerushalima » (de la servante au roi, depuis Naharata deux outres de vin à Jérusalem). Une preuve du passé sur laquelle l’UNESCO devrait se pencher. Cette preuve témoigne – en Hébreu – de notre lien profond à Jérusalem. Elle ne l’explique pas en arabe, en araméen, en grec ou en latin. Elle l’explique en hébreu », a-t-il souligné.
Suite à cette nouvelle résolution et à la poursuite du théâtre de l’absurde à l’UNESCO, j’ai décidé de rappeler notre ambassadeur pour consultations et nous allons décider des mesures à prendre face à cette organisation, a annoncé le Premier ministre.
« Les forces islamistes extrémistes détruisent des mosquées, des églises et des sites archéologiques, alors qu’Israël est le seul pays dans la région à les préserver et à assurer la liberté de culte pour toutes les religions. C’est la commission du patrimoine de l’Unesco et non Israël qui devrait être condamnée », a-t-il déclaré.
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