Le nouveau plan mis en place par la défense d’Israël est de construire un mur en béton à des dizaines de mètres sous terre, le long de la frontière avec Gaza.
Il avait été précédemment estimé qu’un tel projet coûterait des dizaines de milliards de shekels. Cependant, dans le cadre de ce nouveau plan les coûts de construction ont été revus à la baisse et ne seraient plus que de 2,2 milliards de shekels !
Le mur va s’étirer sur une centaine de kilomètres le long de la frontière sud autour de la bande de Gaza, et sera en fait le troisième système de défense du genre construit par Israël le long de cette frontière.
La première barrière de 60 kilomètres a été construite en 1994 suite aux accords d’Oslo tandis que le second système a été construit suite à la décision de se désengager de Gaza en 2005. Aucun des efforts, cependant, n’a fourni des solutions fiables contre la menace des tunnels terroristes.
Un haut responsable du ministère de la Défense a annoncé jeudi lors d’une conférence de presse que la prochaine confrontation avec le Hamas serait la dernière. La question de savoir si cette annonce a quelque chose à voir avec la construction de ce mur est ouverte aux spéculations.
« On n’a pas le désir de prendre Gaza, et tant qu’il n’y a pas un gouvernement là-bas, on n’a pas rien à y faire», a déclaré le haut fonctionnaire. « Mais d’un autre côté, nous ne pouvons pas mener une guerre d’usure constante. Par conséquent, le prochain conflit doit être le dernier conflit avec le Hamas au pouvoir dans la bande. Nous ne cherchons pas l’aventure, mais une confrontation avec le Hamas est inévitable. Il représente une menace permanente et croissante, et nous devons nous préparer à cela. «
C’est donc peut-être dans le cadre de ces préparatifs, que l’armée israélienne est aussi en train d’ériger un mur le long de la frontière avec le Liban, près d’un certain nombre de villes israéliennes sont situées dans ce proche périmètre. La construction du mur a été décidée suite à des annonces publiques proférées par le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, d’attaquer les villes et les civiles et de les conserver pendant un jour ou deux.
À l’heure actuelle, il y a une barrière de séparation qui existe déjà le long de la frontière, mais le mur est destiné à rendre toute infiltration des forces ennemies encore plus difficile.
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