Comme toujours, ce sont les musulmans les victimes: le co-fondateur d’une mosquée gaie appelée «Unity Mosque» à Toronto déplore le fait que l’horreur de l’attaque perpétrée par un musulman américain dans un bar gai d’Orlando, en Floride, se fasse particulièrement sentir par les musulmans de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre (LGBT).
Il n’y a qu’au Canada qu’une telle chose peut se produire: un musulman gai qui déplore les répercussions de l’attaque qui braquent les projecteurs sur la confluence de l’homophobie et de l’islamophobie.
Selon un communiqué de l’agence Presse Canadienne :
« (…) Le militant gai El-Farouk Khaki, cofondateur de la mosquée Unity à Toronto, prévoit tenir une cérémonie de prières pour les victimes de la fusillade, vendredi, mais le lieu du service n’a pas été indiqué publiquement pour assurer «la sécurité physique et spirituelle» de l’assemblée.
… Alors que les États-Unis, le Canada et le reste du monde pleuraient les victimes, M. Khaki a remarqué certaines réactions brutales.
Il y a cette notion voulant que l’islam soit un monolithe et que les musulmans soient un monolithe et qu’il n’existe pas de musulmans LGBT. Nous devenons donc parfois invisibles, a-t-il fait remarquer. Nous sommes invisibles dans la communauté LGBT en général, nous sommes invisibles dans la communauté musulmane.»
Mieux vaudrait pour lui qu’il reste invisible dans la communauté musulmane si j’en crois les prêches de certains imams en Amérique du Nord.
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Récemment l’État Islamique a lapidé, jeté dans le vide, décapité et brûlés vifs, des hommes parce qu’ils préféraient les hommes aux femmes.
Le groupe Etat islamique justifie ses crimes par une application rigoriste de la Charia, interprétation de l’islam soutenue par certains leaders de l’islam sunnite, comme le cheikh Youssef al-Qaradâwî, théologien de référence des Frères musulmans, qui prône également la peine de mort pour les homosexuels.
M. Khaki ne dit rien des persécutions subies par les homosexuels arrêtés pour sodomie et pendus dans de nombreux pays musulmans.
Confortablement installé à Toronto, il se contente de remarquer que les attaques homophobes ne reflètent en rien les religions, car les leaders musulmans, juifs et chrétiens ont tous condamné le massacre d’Orlando (au Canada).
«Les chefs religieux ont l’obligation d’apporter un message sur la dignité humaine et la tolérance. » a t-il ajouté.
Visiblement M. Khaki n’a jamais entendu l’imam Farrokh Sekaleshfar (cité par Dreuz le le 12 juin dernier).
Si j’étais lui, je ne parlerais pas trop aux médias canadiens et je me ferais discret au moins pour la durée du Ramadan.
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