J’aurai dû patienter jusqu’à 2016 pour entendre ronfler très désagréablement les trompettes non pas de la renommée mais celles de la colère et de l’outrage.
En effet, j’avais écrit sur les réseaux sociaux que j’étais consterné que se soit transformé miraculeusement en héros, le soldat, franco-israélien par ailleurs, qui avait tué le terroriste blessé à terre à Hébron.
Du journaliste qui, je pense avait toujours proposé un discours sécuritaire, sioniste, intraitable, je devenais un traître, un gauchiste à jeter dans la même fournaise ou devaient être catapultés Haaretz, Breaking the silence ouBetselem.
Tout cela parce que nos coreligionnaires si prompts à déclamer que Tsahal est certainement l’armée la plus morale du monde, acceptaient néanmoins d’entériner qu’un soldat qui n’était absolument pas menacé, puisse armer sa mitraillette et tirer sur un terroriste qui gisait à terre, et qui avait été neutralisé auparavant et ce depuis de longues minutes.
Qu’il n’y est pas de malentendu ni même d’hésitation. Selon moi la politique actuelle que ce soit celle de Tsahal, celle du gouvernement, si elle a fait des progrès dans le processus de la neutralisation des terroristes, de la prévention des risques, est encore insuffisante.
Il faut certes comme dirait Zemmour, bombarder Molenbeeck mais selon moi, plus encore Gaza, quand pour des raisons qui échappent toujours à notre entendement, ils bombardent des cibles civiles israéliennes.
Il faudrait plus encore ratisser Hébron, Ramallah, Naplouse et toutes ces enclaves terroristes d’où sortent les candidats au meurtre, candidats surtout à leur propre élimination…
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