Dans un entretien à bâtons rompus, une grand-mère débat de façon socratique et ludique avec sa petite-fille, adolescente intelligente et délurée, sur le malheur de la France.
Extrait :
Je connais ton goût, celui de tous les ados, pour les blagues débiles. Ce sont celles qui t’amusent le plus. Déjà agacée, hier, par ta vanne, ô combien facile, n’empêche, sur les Corses, je me dis : « Attends un peu, ma jolie ! Rira bien qui rira la dernière, foi de Ranucci ! » et j’attaque d’un air sévère : « Et puis, excuse-moi, mais ta plaisanterie a des relents carrément racistes. »
Tu restes un moment interloquée avant de t’écrier : « Raciste ? N’importe quoi ! J’ai rien dit de raciste ! »
Je réponds, inflexible : « Eh bien, qu’est-ce qu’il te faut ? ! le cheveu lisse est, à l’évidence, le symbole du blanc et le cheveu crépu le symbole du noir. Donc, si »se dé-crêper le chignon » signifie »recourir à des manières polies, civilisées », c’est comme si tu disais que les Noirs sont des sauvages. Point final. »
Tu n’en crois pas tes oreilles et reste, à nouveau, sans voix, la bouche ouverte, puis tu finis par protester avec véhémence : « Attends ! C’est top délire, là ! J’ai pas dit ça du tout ! j’ai seulement voulu dire que si »se crêper le chignon » signifie »se battre comme des chiffonniers », »se dé-crêper le chignon » signifie le contraire, point barre ! »
Et moi, toujours aussi inflexible : « Tu aurais du mal à le prouver ! »
Suffoquée d’indignation, tu ne sais que bredouiller : « M… mais, mais ! ça alors !
— Il n’y a pas de mais ! » Tranché-je, catégorique, et un brin sadique. »
Toutefois, devant ton exaspération grandissante, je décide, un peu honteuse, de cesser de jouer la comédie : « Allons ! Calme-toi ! j’ai voulu seulement te montrer comment fonctionnent les antiracistes de profession, comment ils s’y prennent pour faire passer pour suspect le propos le plus inoffensif. A ce compte-là, à moins de faire voeu de silence comme une bonne soeur, n’importe qui sera un jour ou l’autre traité de raciste.Tu dois savoir qu’aujourd’hui, les Français comme nous se retrouvent avec ce genre d’accusation plus rapidement qu’il n’en faut à un arriviste du show-biz pour cracher sur son pays ! Ce n’est pas peu dire !
La suite sera publiée dans un livre … si vous le voulez :
Pour des raisons habituelles et hélas peu glorieuses, l’éditeur sait que ce livre ne recevra aucune publicité des médias. Il sera étouffé comme s’il n’existait pas, car c’est la plus efficace des censures. Beaucoup de libraires ne le sortiront même pas des cartons et ne le mettront pas en rayon, pour le tuer. Comptez sur la Fnac, un des premiers libraire de France, pour le présenter à l’abri des regards.
La résistance s’organise
La démarche audacieuse de la maison d’édition consiste à lancer une souscription.
Elle se donne 28 jours pour financer le projet.
Dans ce délai, 500 exemplaires doivent être pré-vendus (avec le lien ci-dessous).
Pour soutenir Dreuz financièrement, cliquez sur : Paypal.Dreuz, et choisissez le montant de votre don.
Si le chiffre est atteint, le projet sera financé, et les acheteurs recevront un message de confirmation avec les instructions pour la réception du libre (Il va de soi que si les 500 exemplaires n’étaient pas atteints, les sommes ne seraient pas débitées.)
Voici le lien pour pré-commander :
Outre la dédicace de l’auteur, un exemplaire du livre de Renaud Camus « Le Grand Remplacement » en édition originale numérotée sera offert pour l’achat de trois exemplaires de « L’assassinat de la France expliqué à ma petite-fille ».
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