vendredi 4 mars 2016

Esther Cette femme qui sauva Israël de la « solution finale »


D’aucun de ne pas ignorer l’origine biblique du carnaval : l’histoire de Pourim.

Oui, Pourim !
Toute la symbolique du masque qui tombe, du retournement de situation, de l’anti-drame. Et quel drame !
Au Vème siècle avant notre ère, Assuérus ou Xerxès Ier, roi perse arriviste, règne sur un empire gigantesque qui s’étend de l’Inde jusqu’à l’Ethiopie. Sans en connaitre les origines juives, il devient littéralement « gaga » de Hadassah bat Avihaïl, plus connue sous le nom d’Esther, devenue reine contre son propre gré, après que, sur le conseil d’un certainMémouh’an « l’anté-juif » (Hamane l’agaguite ou plutôt l’amalécite), l’épouse royale Vachti, fût déchue et exécutée pour s’être dérobée, en digne descendante princière du très babylonien Nabuchodonosor, à l’ordre marital et grossier d’exhiber sa nudité devant un tapis de convives princiers venus des quatre coins de l’empire pour bader la puissance d’Assuérus de facto ridiculisée.
Et tous les commentateurs de « gloser » sur ce festin royal célébrant sournoisement la non-réalisation supposée des prophéties de Jérémie et de Daniel sur le retour du peuple juif sur la terre d’Israël !
Mais a-t-on pensé un seul instant à Esther, cette jeune et belle femme juive, arrachée à l’affection du foyer de Mordekhaï, fonctionnaire juif au palais du Roi à Suse, et placée, dans la plus parfaite solitude de l’épreuve, au milieu d’un Harem royal et hostile, et, malgré tout, détentrice, sur ses frêles épaules, du devenir d’un peuple juif assimilé, disséminé mais condamné à la peine capitale pour sa différence ?
Peut-on imaginer une seule seconde que ce petit bout de femme va confondre ce Hamane, l’Hitler biblique et l’Ahmadinejad contemporain, devenu premier-vizir, qui, pour se venger d’un Modekhaï génétiquement peu enclin à la courbette royale, décrète la « solution finale » pour tous les Juifs de Perse et de Médie par tirage au sort (Pourim en Persan !) à la date irrévocable du 13 Adar ?
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Peut-on réaliser que cette sacrée petite femme, sacrifiée à la libido répugnante de l’ogre royal et complice de Hamane, va renverser, après un jeûne de trois jours demandé à l’ensemble du peuple juif, le funeste décret de la « solution finale » ?
In fineHamane et ses dix fils seront pendus le jour même des combats, le 13 Adar, et avec eux, à l’instar du nazi Streicher, jugé au procès de Nuremberg, qui s’écriera, juste avant d’être pendu : « Purim Fest 1946 ! »[1], seront pendus pour l’avenir tous les descendants d’Amalek.

N’oublions jamais Esther car l’histoire se répète

Esther n’avait pas besoin d’être une femen pour inscrire dans l’histoire des femmes, ce pré-féminisme juif représentatif du non-asservissement des femmes au « sextrémisme », aujourd’hui islamiste, qui continue de supplicier ces pauvres yésidies et femmes esclaves, sous l’œil quasi-indifférent de l’opinion internationale.
Au-delà de Pourim, il y avait cette femme, il y avait Esther, ne l’oublions jamais car l’histoire se répète.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Frank Khalifa pour Dreuz.info.
[1] Newsweek Magazine, October 28, 1946, Foreign Affairs Section, p. 46

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