jeudi 25 février 2016

L’Iran promet des primes en cash aux tueurs de Juifs ©


L’Iran promet du cash aux tueurs palestiniens de Juifs

Au cours de ces dernières semaines, des publications comme le New York Times ont diffusé des reportages sur l’après de l’accord nucléaire avec l’Iran, en spéculant pour savoir quel secteur de cette société bénéficierait le plus de l’aubaine des liquidités qui résulteront de la fin des sanctions internationales contre Téhéran. La réponse la plus brève à cette question est que très peu de ces milliards qui couleront à flot en Iran ne tombera dans la poche des citoyens ordinaires.  
Au contraire, l’essentiel s’envolera vers les coffres du régime, pour ses Gardiens de la Révolution iranienne et les entreprises et réseaux que les groupes terroristes et le gouvernement des Ayatollahs contrôlent. 
Mais ce ne sera pas que le CGRI et les autres entités directement sous le contrôle du régime qui bénéficieront de ces largesses de l’Occident. L’Ambassadeur d’Iran au Liban, en effet, vient d’annoncer que l’Iran offrira désormais le bonus de primes en liquide aux terroristes palestiniens qui assassineront des Juifs.
Comme le rapporte le Times of Israel :
Mohammad Fateh Ali a déclaré que Téhéran offrira 7.000 $ aux familles des « martyrs de l’Intifada dans la Jérusalem occupée » et un supplément de 30.000 $ à toute famille dont l’occupation sioniste a démoli la maison à cause de la participation d’un de ses fils » à des meurtres de Juifs, selon les reportages des médias locaux. 

On doit souligner que l’Autorité Palestinienne verse déjà des pensions aux familles de meurtriers palestiniens emprisonnés par Israël pour terrorisme. En effet, la TV palestinienne officielle diffuse régulièrement une émission décrivant le profil de ces assassins et de leurs familles en les traitant en héros et martyrs. 
Cela fait partie intégrante d’une « culture » politique qui considère que les Juifs n’ont aucun droit sur aucune partie du pays, y compris dans l’Israël d’avant 1967. Plus important, l’opinion publique palestinienne, couvée par les médias officiels tant du Hamas que du Fatah, traite les attaques contre des individus juifs, dont les femmes, les enfants ou les personnes âgées, comme des actes d’héroïsme et non pour ce qu’ils sont : des crimes.
Maos l’offre de primes en liquide de la part de l’Iran à ces Arabes qui traquent des Juifs au hasard pour les assassiner dans ce que certains appellent « l’Intifada au couteau » assure une plus-value de légitimité à une société qui a déjà largement légitimé le terrorisme comme sa vocation historique exclusive.
On doit souligner que cours de ces derniers mois, 32 personnes ont été lâchement assassinées dans un sursaut terroriste qui a commencé dès que l’AP et son dirigeant Mahmoud Abbas ont propagé le mensonge disant qu’Israël projetait de porter préjudice aux mosquées situées sur le Mont du Temple à Jérusalem. Bien que les apologistes du terrorisme palestiniens aient tenté de faire porter l’accusation du déclenchement des violences sur la politique menée par Israël, ce bain de sang s’enracine profondément dans la haine des Juifs.
Tout comme les Palestiniens disent clairement qu’ils perçoivent les Juifs assis dans des cafés de Tel Aviv comme des cibles aussi légitimes que ceux vivant dans les implantations plus lointaines de Judée-Samarie. En outre, le refus des Palestiniens de négocier, sans même parler d’accepter les offres de paix israéliennes répétées, dément totalement l’idée que de nouvelles concessions de la part du gouvernement Netanyahu ou d’autres retraits territoriaux mettraient fin au conflit, d’un coup de baguette magique.
Mais la volonté de l’Iran d’injecter sa puissance financière dans la culture politique palestinienne déjà fort toxique devrait être particulièrement préoccupante pour une administration Obama qui a cherché à générer un nouveau climat de détente avec Téhéran.
Le même jour que cette offre de cash frais pour tout acte de terrorisme, des reportages faisaient surface sur des rencontres des représentants du Hamas à Téhéran. Sur l’agenda, il était apparemment aussi question d’une autre offre financière de l’Iran, cette fois afin d’aider le terrorisme du Hamas contre Israël.
L’Iran était le principal parrain du Hamas au cours de la Seconde Intifada. Mais le groupe terroriste a rompu avec les Iraniens quand le Hamas s’est joint à d’autres groupes islamistes sunnites dans l’appel à la démission du dictateur syrien Bachar al Assad. Mais désormais, grâce à l’intervention militaire de l’Iran, de ses supplétifs du Hezbollah et de la Russie (ainsi qu’avec le consentement américain aux objectifs de la politique extérieure de l’Iran, à la suite de l’accord nucléaire), qui rend la poursuite de la dictature d’Assad assurée, le Hamas s’est réconcilié avec son ancien patron. 
Le CGRI projette d’envoyer encore plus d’argent au Hamas, ce qui lui permettra de poursuivre son programme de construction de tunnels terroristes à Gaza, d’améliorer son arsenal de roquettes et de planifier des attentats.
Bien sûr, l’Iran s’intéresse à bien plus que d’aider simplement les Palestiniens à tuer plus de Juifs. Ils veulent étendre leur influence parmi les Palestiniens, dans le cadre de leur poussée vers l’hégémonie régionale qui effraie tellement les nations arabes comme l’Egypte, la Jordanie autant que l’Arabie Saoudite. Cela a généré un bouleversement régional provoquant l’alignement qui fait que l’on retrouve ces Etats arabes s’alliant avec Israël, alors qu’ils recherchent une protection mutuelle contre l’Iran de plus en plus agressif.
La volonté de l’Iran de semer la zizanie et de maintenir la pression contre Israël n’est pas nouvelle. Mais l’accord nucléaire que le Président Obama voulait imaginer (ou feignait d’imaginer) comme le commencement d’une ère nouvelle et pacifique ne fait fait qu’apporter à l’Iran le muscle nécessaire pour rendre la région bien plus dangereuse. Plutôt que d’aider l’Iran, comme l’espérait Obama, à  » se montrer droit envers le monde », ceux qui ont osé prétendre que cet accord finirait par avoir quelque chose de bon pour Israël doivent être tenus pour responsables du fait que l’argent frais de l’Occident sert maintenant de subvention et de prime au meurtre de Juifs.

Adaptation : Marc Brzustowski

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