Des milliers de policiers, d’hommes du Shabak et de la police des frontières poursuivent leurs efforts afin de retrouver le tireur, auteur de l’attentat, vendredi à Tel-Aviv. Il s’agit d’un arabe israélien qui a ouvert le feu avant l’entrée du shabbat sur des consommateurs attablés à un café, « le Simta », dans la rue Dizengoff. (Photo du haut: Nashat Melhem , le tueur de Tel-Aviv)
Le gérant du Simta, Alon Bakal, 26 ans, et Shimon Ruimi, 30 ans, originaire d’Ofakim ont été tués et 7 autres personnes ont été blessées, deux sont dans un état grave. Une heure après les tirs, un chauffeur de taxi, Amin Shabaan, a été retrouvé sans vie dans le nord de Tel-Aviv, la police vérifie si les deux évènements sont liés.
Alon Bakal (à gauche) et Shimon Rouimy, les deux victimes de la fusillade
Le père du terroriste, un arabe israélien employé comme vigile et donc détenteur d’un port d’arme, a reconnu son fils sur les vidéos de sécurités diffusées à la télévision et sur les réseaux sociaux. Il a raconté aux enquêteurs que son fils avait dérobé son arme dans le coffre familial et s’était enfui d’Arara son village,. Le père a proposé son aide aux enquêteurs afin d’identifier le lieu où son fils avait trouvé refuge.
L’assassin, âgé de 29 ans, est connu des services de police, il avait été condamné en 2007 à cinq ans de prison pour avoir tenté de s’emparer de l’arme d’un soldat. Il avait également affronté les policiers venus l’appréhender. D’autres incidents violents avaient émaillés son interrogatoire. Déjà arrêté en 2005 pour trafic de drogue, les juges l’avaient condamné à une peine minime prenant en compte son état mental « déstabilisé », selon les termes de sa condamnation.
L’assassin lors de son procès en 2007
Les efforts pour tenter de mettre la main sur le tueur se poursuivent samedi soir, la police réclame l’aide du public pour signaler toute information susceptible d’aider à localiser le forcené. Il est également recommandé de s’éloigner des zones où les services de sécurité sont appelés ou effectuent des recherches après l’assassin. « Les citoyens doivent s’efforcer de respecter les consignes dispensées par les services de sécurité.
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