Des chercheurs du département d’ingénierie chimique du Technion, viennent de surmonter la dernière barrière pour finaliser le développement de la future “peau électronique”.
En collaboration avec l’institut pour les nanotechnologies Russell Berrie, les chercheurs israéliens ont développé un matériau révolutionnaire désormais capable de détecter le toucher, l’humidité et la température à l’instar d’une peau naturelle.
L’innovation, qui a fait l’objet d’une publication dans la revue scientifique “advanced materials“, réside dans l’utilisation d’un nouveau type de polymère synthétique qui imite les propriétés d’auto-réparation de la peau à l’instar de la cicatrisation.
Ainsi, les “plaies” sur la “peau électronique” pourront se réparer toutes seules en un temps remarquablement court, à savoir moins d’une journée....
De cette façon, les capteurs peuvent réparer toutes les fissures.” Il précise que ce nouveau capteur a été constitué “sous la forme d’une chimio-résistance – matériau qui adapte sa résistance électrique en fonction des changements environnementaux – plus souple et extensible capable de “s’auto réparer” et de se renouveler complètement.
” Cette technologie est d’autant plus performante qu’elle fonctionne à des températures extrêmes, entre -20°C et 40°C, ce qui élargit encore ses potentialités d’exploitations.
Le Dr Tan-Phat Huynh du Technion et co-développeur affirme que “ces capteurs laissent espérer qu’ils pourront un jour servir en tant que bio-capteur pour surveiller l’état de santé des utilisateurs.
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