mercredi 16 septembre 2015

Le monde du football accorde son aide aux clandestins mais pas aux SDF....


La FFF est restée sourde aux demandes de l’ONG Groupe de secours catastrophe français, qui vient en aide aux personnes sans domicile fixe.

Panem et circenses ! Cette vieille expression latine est, plus que jamais, d’actualité. Les jeux, les sports et les divertissements sont devenus moins sanglants, mais ils jouent malheureusement parfois le même rôle qu’à l’époque de l’Antiquité romaine. Le football, sport magnifique, est l’opium du peuple. Il draine toujours plus d’argent et les montants des transferts de joueurs sont devenus délirants. Le jeune Anthony Martial a, par exemple, été vendu par Monaco au club de Manchester United pour une somme (bonus compris) de 80 millions d’euros ! De quoi donner le tournis…
Pareillement, le Paris Saint-Germain sous pavillon qatari paye ses joueurs des fortunes et multiplie les achats de stars du ballon rond. La Ligue 1 a perdu une grande partie de son attrait car les moyens du « PSG » le rendent sportivement intouchable. Il n’y a plus de suspense : ce sont les riches qui gagnent. Au revoir, football populaire, place au football spectacle.
Où vont les milliards d’euros du football ? Pas dans les poches des clubs amateurs, souvent contraints à s’endetter. Non, ces quantités indécentes d’argent reviennent à ces mêmes grandes fortunes qui spéculent sur les matières premières. Le Paris Saint-Germain a donné des centaines de milliers d’euros aux clandestins qui envahissent la France, par « solidarité ». Une broutille pour ces hyper-fortunes. 
Dans le même temps, le petit État gazier n’a pas accueilli un seul réfugié de guerre l’an passé, et martyrise les travailleurs pakistanais venus construire les stades de la future Coupe du monde de football 2022. L’indécence est totale : Français modestes, accueillez ces réfugiés dont nous ne voulons pas ; en échange, nous vous offrons le spectacle de Zlatan Ibrahimović en duo avec Ángel Di María, sur les pelouses du championnat de France.
L’exemple parisien est suivi à l’échelon fédéral. La Fédération française de football cherche à se faire remarquer pour sa générosité, laquelle s’exerce pourtant à sens unique. Les causes médiatiques trouvent grâce auprès des instances dirigeantes du football français, les autres beaucoup moins.
 Noël Le Graët, actuel président de la FFF, a ainsi remis un chèque de 100.000 euros à l’association SALAM (acronyme de « Soutenons, Aidons, Luttons, Agissons pour les Migrants, et mot arabe signifiant « paix » utilisé pour se saluer au Maghreb). La FFF, qui bénéficie grandement des dons publics, finance l’invasion migratoire sans honte, au mépris de tous les Français qui y sont opposés.
Comble du comble, la FFF est, en revanche, restée sourde aux demandes de l’ONG Groupe de secours catastrophe français, qui vient en aide aux personnes sans domicile fixe. 
L’association a envoyé trois lettres à la fédération pour lui demander un don destiné à financer des kits de survie. Jamais la FFF n’a daigné répondre à l’association. Le président de l’ONG GSCF, Thierry Velu, a déclaré :« Malheureusement, on s’aperçoit que le monde du foot qui dispose de fonds colossaux se préoccupe peu des personnes qui souffrent. » Si, il se préoccupe de ceux qui ont les faveurs des caméras, pas des Français qui souffrent en silence.

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