Selon le "Spiegel", tous les policiers disponibles vont être envoyés en Bavière pour fermer les frontières avec l'Autriche.
L'Allemagne a décidé de réintroduire provisoirement des contrôles aux frontières avec l'Autriche par où arrivent des dizaines de milliers de réfugiés et suspend ainsi les accords de Schengen sur la libre circulation en Europe, ont rapporté dimanche les journaux allemands Bild et Spiegel sans citer de source.
Le trafic ferroviaire entre l'Autriche et l'Allemagne est lui aussi suspendu jusqu'à lundi matin, selon une annonce de la compagnie nationale autrichienne. La République tchèque a par ailleurs également renforcé ses contrôles à la frontière de l'Autriche.
La police en "état d'alerte"
Dans le sud de l'Allemagne, tous les policiers fédéraux ont été placés en état d'alerte, écrit le Spiegel sur son site internet et "tous les policiers disponibles vont être envoyés en Bavière pour fermer les frontières", poursuit l'hebdomadaire sur son site.
"L'Allemagne ferme ses frontières avec l'Autriche", écrit pour sa part Bild sur son site internet. En deux semaines, 63.000 réfugiés sont arrivés à Munich, dont 13.000 pour la seule journée de samedi mettant la grande ville du Sud de l'Allemagne dans une situation de quasi-saturation.
"L'Allemagne ferme ses frontières avec l'Autriche", écrit pour sa part Bild sur son site internet. En deux semaines, 63.000 réfugiés sont arrivés à Munich, dont 13.000 pour la seule journée de samedi mettant la grande ville du Sud de l'Allemagne dans une situation de quasi-saturation.
Dans la nuit de samedi à dimanche, certains réfugiés, qui arrivent par train d'Autriche après une longue odyssée à travers les Balkans, ont dû dormir dehors et à même le sol.
Les autorités ne veulent plus que les migrants choisissent leur pays d'accueil
L'Allemagne n'est également plus disposée à accepter que les réfugiés qui affluent en Europe puissent "choisir" le pays qui les accueillera, a averti Thomas de Maizière.
Pour lui, les demandeurs d'asile doivent comprendre "qu'ils ne peuvent se choisir les Etats où ils chercheront protection", a-t-il dit à la presse alors que son pays attend un record de 800.000 demandeurs d'asile cette année.
Les règles européennes, qui imposent que les demandes d'asile soient déposées dans le premier pays d'entrée de l'Union européenne "doivent continuer à fonctionner", a-t-il ajouté.
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