REPLAY - TÉMOIGNAGE - Si pour certains cette mesure peut encourager au dépistage, d'autres craignent de ne pas être informé par un professionnel en cas de résultat de séropositivité.
C'est nouveau et c'est en vente à partir de ce mardi 15 septembre dans les pharmacies françaises. Il s'agit d'auto-tests du sida, des kits pour savoir si on est séropositif. Facile à utiliser, le plus angoissant reste les 15 minutes d'attente pour obtenir le résultat. C'est ce qui effraye certains consommateurs.
Chloé, 20 ans, vient d'avoir ses résultats après un test pris dans un centre de dépistage anonyme et gratuit à Paris, confie qu'elle n'aurait pas pu affronter les résultats de son dépistage toute seule chez elle. "On ne sait pas comment réagir, quels sont les réflexes à prendre ?", s'interroge-t-elle avant de conclure : "Ça fait peur".
C'est bien là l'inquiétude des médecins qui y voient des risques de mauvaises réactions sans l'apport psychologique qui suit normalement les résultats d'un test. Pour cet auto-test, il suffit de se piquer le bout du doigt pour recueillir une goutte de sang. Seulement quinze minutes après, le résultat apparaît.
C'est bien là l'inquiétude des médecins qui y voient des risques de mauvaises réactions sans l'apport psychologique qui suit normalement les résultats d'un test. Pour cet auto-test, il suffit de se piquer le bout du doigt pour recueillir une goutte de sang. Seulement quinze minutes après, le résultat apparaît.
En cas de résultat positif, une brochure accompagne le produit qui renvoie à la ligne de Sida info service. Si c'est une mesure qui ne convainc pas Chloé, Abdel et Marion, eux, sont séduits par cet outil qui pourrait "motiver des gens à faire le dépistage". "Il a fallu six mois pour trouver un créneau au travail" à Abdel pour se faire dépister, alors que 15 minutes auraient suffi avec le test.
C'est un vrai plus selon le ministère de la Santé pour faciliter les dépistages. Environ 30.000 personnes sont porteuses du VIH en France sans le savoir. Cette nouveauté est destinée aux jeunes en particulier, délivré sans ordonnance par le pharmacien qui doit donner des conseils. Il coûte de 25 à 28 euros et n'est pas remboursé par la Sécurité sociale.
C'est un vrai plus selon le ministère de la Santé pour faciliter les dépistages. Environ 30.000 personnes sont porteuses du VIH en France sans le savoir. Cette nouveauté est destinée aux jeunes en particulier, délivré sans ordonnance par le pharmacien qui doit donner des conseils. Il coûte de 25 à 28 euros et n'est pas remboursé par la Sécurité sociale.
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